Océans


 

« La poésie de la nature à son meilleur! Cela donne envie d’y faire plus attention. »

Le lundi 19 avril avait lieu l’avant-première du film Océans, pour les médias et les gagnants de concours organisés par la radio de CKOI, Le Soleil, l’aquarium de Québec, divers sites de cinéma et communication Popcorn.

Après le succès remporté par le film EARTH (Terre) l’an passé, DisneyNature récidive cette année avec OCEANS qui prend l’affiche officiellement lors de la journée internationale de la Terre, soit le 22 avril 2010.

Cette production née d’une collaboration entre l’Espagne, la France et la Suisse a d’abord été présentée en France en 2009 et est le résultat de sept ans de travail. Deux ans de préproduction,  suivi de quatre ans de prises d’images lors de 75 excursions dans une douzaine d’endroits différents sur la planète, pour produire plus de 480 heures de film qui prendra ensuite une année pour la postprodution. Les équipes de tournages ont dû être extrêmement persévérantes pour réussir à capter par exemple la baleine bleue lors de son festin de Krills. Il a fallu 28 semaines de patience pour capturer ces images de cette gigantesque créature de plus de 20 mètres de long et pesant plus de 120 tonnes. Pour la première Nord-Américaine,  Jacques Cluzaud et Jacques Perrin ont travaillé avec DisneyNature pour adapter le film pour le public américain et québécois. Pierce Brosnan prête sa voix pour la narration en version anglaise, tandis que l’explorateur et cinéaste Jean Lemire nous donne la version québécoise de ce film documentaire.

 


Mon appréciation
Et que dire du résultat? On y retrouve la poésie de la nature à son meilleur! Le tout débute de façon enchanteresse, par l’observation d’un lézard préhistorique, l’iguane marin des Galapagos, qui semble regarder l’envol d’une navette spatiale au loin dans le ciel. Ce qui retient surtout mon attention, c’est la magie créée par ces merveilles de la nature que l’on observe comme si nous étions un poisson parmi eux. Nous tourbillonnons à travers le nuage de krills et de bancs de petits poissons. Nous découvrons la faune marine comme les poissons-clowns qui se cachent dans les anémones de mer. Nous nous laissons émouvoir par la femelle morse qui prend soin de son bébé. Nous sommes déchirés de tristesse de voir naître ces tortues de mer sur la plage et qui tentent de rejoindre la mer sans se faire happer par les oiseaux affamés. Puis nous voguons sur les vagues avec les dauphins, épaulards et les grandioses baleines à bosses, lors de leur migration vers l’Alaska. Nous voyageons d’un pôle à l’autre pour découvrir la loutre de mer, le béluga, le phoque léopard, les manchots, l’ours blanc. Nous explorons la Mer de Chine pour admirer certains des plus vieux poissons du monde, les labres à tête de mouton. Nous sommes également hypnotisés par la force des courants marins, où l’on voit tanguer les bateaux qui persistent à demeurer en mer. Un moment hallucinant que de voir la mer en pleine action. Et malheureusement, nous devons faire face aux dégâts que créent les humains par la pêche illégale et sauvage ainsi que la pollution qu’ils génèrent, donnant ainsi du fil à retordre à ces animaux marins. À voir toutes ces images, ces êtres vivants qui travaillent à leur survie, cela donne envie d’y faire plus attention. On apprend que certains poissons s’entraident entre eux, soit pour leur toilettage, ou en restant dans l’ombre d’un plus gros pour éviter de se faire manger. Et on découvre des splendeurs, pour moi, jamais vues avant dans les profondeurs de la mer, comme la licorne des mers, le dragon de mer feuillu, le monticule de crabes araignées qui s’entassent les uns sur les autres dans le fond de la mer.

Ce film est agrémenté d’une narration bien dosée de Jean Lemire, mais également de musique pour accentuer la scène en cours. Par exemple, dans les scènes du déchainement de la mer, la musique gronde avec elle. La mélodie galope ensuite avec les divers poissons qui font leur migration. Puis, la douceur de la musique vient renforcer les moments intimes entre maman et bébés. En plus de la musique du compositeur français Bruno Coulais, une trame sonore a été ajoutée pour inclure des cris d’oiseaux, le son des baleines, le bruit de la vague qui frappe le rocher, et les bruits des fonds marins. Tout cela en fait pour en mettre plein les oreilles autant que la vue. Il est, à mon avis, essentiel de voir ce film sur grand écran pour apprécier toute la splendeur de nos océans.

Lors du générique de la fin du film, on peut voir des images des caméramans qui se promènent dans le fond de la mer, et ainsi apprécier, comment ils ont procédé au tournage. J’imagine que lors de la sortie en DVD du film, il s’y retrouva plusieurs séquences en bonus pour montrer le making-of qui sera sûrement fascinant. On retrouve également à la toute fin, une mélodie chantée par Joe Jonas et Demi Lovato « Make a Wave ». Ce duo a été enregistré pour le projet GREEN de Disney’s Friend for change. Tous les profits de la vente de cette chanson sur ITUNES iront à des organismes de charités pour l’environnement, à travers la Disney Worldwide Conservation Fund. Aussi, dans le cadre de la campagne « See Oceans, Save Oceans » développée par l’organisme The Nature Conservancy, un pourcentage de chaque billet vendu du film lors de la première semaine d’exploitation sera utilisé pour venir en aide à la sauvegarde des récifs coralliens et définir de nouveaux territoires marins protégés.

 


 

Réalisateurs:Jacques Perrin, Jacques Cluzaud
Scénario: Jacques Perrin, Jacques Cluzaud, Francois Sarano, Stephane Durand, Laurent Debas, Laurent Gaude, Christophe Cheysson
Producteurs: Jacques Perrin, Nicolas Mauvernay
Musique: Bruno Coulais
Edition: Catherine Mauchain, Vincent Schmitt

http://disney.go.com/disneynature/oceans/

www.materre.ca

 

crédit photos : Gratieuseté de Disney