Le 31 janvier 2010
«…un joyeux retour dans les années 60… chorégraphies et rythme enlevant, costumes flamboyants…
pour toute la famille ! »
La comédie musicale sur Broadway de New York, Hairspray, gagnant de 8 Tony et qui a inspiré le film du même nom, vient de s’arrêter au Capitole de Québec pour deux jours avant de continuer sa tournée en Ontario et dans le reste des États-Unis. Une chance inouïe pour les gens de Québec de voir ce phénomène musical et de faire un joyeux retour dans les années 60.
Avec une troupe de chanteurs/danseurs/acteurs de près de 30 personnes, le public a droit à une fabuleuse prestation, avec des chorégraphies et un rythme enlevant, des costumes flamboyants et des coiffures relevées au fixatif. Un vrai bon spectacle pour toute la famille!
La salle du Capitole, remplie de jeunes avec leurs parents et grands parents, est définitivement l’endroit idéal pour présenter un tel spectacle. Une acoustique extraordinaire pour faire ressortir les voix sans se faire écraser par la musique, une scène adéquate pour contenir tous ces artistes en même temps. Et la possibilité pour tous de prendre une petite consommation pendant la représentation et de faire de cette soirée de plus de deux heures, un moment très agréable.
Pour ceux qui ont vu le film, on peut définitivement voir les grandes ressemblances entre les divers personnages du film et du spectacle. Danielle Arci qui incarne Tracy met vraiment le paquet et démontre un dynamisme et une joie de vivre débordante. Tandis que Jerry O’Boyle complètement différent du rôle tenu par John Travolta, dans le rôle de la mère de Tracy, se distingue par sa stature imposante et son immense talent qui réussit à nous faire oublier qu’il est un homme sous ces robes glamours. À mon avis, la voix qui se distingue le plus et qui a attiré mon attention est sans contredit Marsena Eunice Bowers (Motormouth Maybelle) la femme de couleur, mère de Seaweed. Une voix chaude qui porte et nous en fait entendre de toutes les couleurs.
Au niveau de la danse, tous les participants y vont de synchronisme absolu. Les artistes noirs ont vraiment la musique dans le sang et cela parait. Ils entrainent les autres dans une ambiance lascive et sexy.
Les décors consistent surtout en rideaux et divers panneaux amovibles qui se déplacent. Ainsi, les artistes vont et viennent avec les décors pour recréer en quelques instants une ville, avec diverses maisons, la prison, le studio de télé et l’intérieur du salon de chez Tracy. Une excellente mise en scène permet de rendre le tout très facile à suivre et à comprendre.
L’histoire raconte les déboires d’une jeune fille plutôt corpulente qui rêve de danser avec ses amis noirs dans l’émission très populaire à la télé locale. Au fil du temps, grâce à son charisme et sa persévérance, elle fera tomber les barrières du racisme et de la beauté superficielle. Une belle morale et un bel univers nous sont donnés avec cette comédie musicale complètement en anglais. Le tout se termine sur un arc-en-ciel de couleur et un rock n roll endiablé avec tous les artistes sur scène pour un dernier salut.
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Crédit photos: Philippe Moussette
