L’oeuvre du Vieux Moine tome I Le dernier chemin des Templiers

   
 
 
 
 
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En novembre 1990, Rudy Cambier, entrait dans le labyrinthe à chausse-trappes des « prophéties » de Michel Nostradame.
 
Tout de suite, il éventa un premier piège : Le Provençal du 16e siècle, qui publia les CENTURIES sous le nom de Nostradamus, fournissait un produit bizarrement concocté : une langue du 16e, mais avec de lourdes scories d’ancien français du temps du Moyen-Âge. Deuxième piège : dans le salmigondis d’un Provençal du sud baragouinant le français se cachaient des mots picards – c’est-à-dire du nord – et même pire : des mots flamands, germaniques, encore plus au nord. Pire que tout : ces mots-là manifestement. Nostradamus n’en avait pas compris le sens! Quelque chose clochait! 
 
C’est ce premier constat que toute la recherche de Rudy Cambier est partie.
 
Qui démontre quoi? Que les CENTURIES ne sont pas des prophéties. Que c’est un livre d’histoire et d’une histoire en particulier : celle, sous forme d’énigme, de l’Ordre du Temple et de sa destruction par Philippe le Bel, un vendredi noir de 1307.
 
Les Templiers, raconte l’auteur, avertis à temps, ont pu sauver leurs archives, leurs précieuses reliques et une partie de leur « trésor ». Très logiquement, ils les ont transportés hors des territoires du roi de France, dans une de leurs propriétés du Nord, une enclave située au cœur de ce qu’on appelait La Terre des Débats, à portée de la protection de l’abbaye cistercienne de Cambron.
 
Qui raconte cette fabuleuse histoire inconnue de l’Histoire enseignée? Nostradamus? Non. Le véritable auteur des CENTURIES est le 15e abbé de la grande abbaye cistercienne de Cambron, c’est-à-dire Yves de Lessines, Le Vieux Moine indique le chemin à suivre pour retrouver les biens cachés du Temple, en nommant les lieux, voire en décrivant leurs particularités. La multiplicité des toponymes (plusieurs centaines!), toujours en usage aujourd’hui dans les Pays des Collines à cheval sur Flandre et Hainaut, est l’un des arguments majeurs de la démonstration de Rudy Cambier.
 
Six convois, venus par terre ou par mer, ont suivi des chemins convergeant vers un même point : la Commanderie de Saint-Léger en Flandre. Vingt et un tonneaux ont ensuite gagné Moussier, la pénultième étape. Par la plume de Rudy Cambier, le calame du Vieux Moine Yves nous guide de lieu en lieu au long de la dernière étape. Là, quelque part, les 14 arrivants ont déposé leur charge, avant de rencontrer la mort de ceux qui doivent se taire à jamais.
 
Seul survivant, désespéré de n’avoir pas vu venir l’Attendu, et sentant sa fin prochaine, Yves de Lessines a parlé afin que le secret des Templiers soit connu un jour. Quel jour?
 
Le Destin emploie des moyens complexes et singuliers. Conservé pendant deux siècles dans la bibliothèque abbatiale, le manuscrit du Vieux Moine fut volé au 16e siècle par un visiteur provençal, un certain Nostradamus.
Au bout du chemin était Rudy Cambier.
 
 
Après avoir lu l’endos du livre, je ne pouvais pas l’ouvrir assez vite pour en connaître un peu plus. C’est son humour qui facilite la compréhension de tout ce que l’auteur nous fait passer. Rudy Cambier nous transporte au Moyen-Âge et nous ouvre les portes derrière lesquelles se cache la vérité. Nostradamus (Michel Nostredame) était un voleur? « Pas du tout! » dit Rudy Cambier. Croyant que c’était une prophétie, qui ne l’était pas, il fut trompé par le style du vieux moine. Pour en connaître plus longuement, il faut se procurer de ce bijou de livre. Pensez-y… C’est seulement tome I!! Tome II n’arrive pas assez vite!
 
Après chaque chapitre on peut se « reposer » parmi les pages qui suivent nommées « Reposoir »… Là on prend le temps de digérer ce que l’on vient de lire. On y trouve des sujets plus légers et des extraits de textes. En plus, l’auteur laisse son adresse courriel à chaque « reposoir »… On ose le contacter?  Parfois lourd, mais totalement agréable.
 
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Rudy Cambier est philologue et médiéviste. Il est né en 1944 à Wodecq, un petit village non loin de Lessines, tout au nord du Hainut, au contact de la Flandre. Il est comparable à des poupées russes, sa richesse intérieure, littéraire et historique, est inépuisable. Et comme Saint-Thomas, l’écrivain ne croit que ce qu’il voit ou plutôt … ce qui est écrit!
 
 
Louise Courteau éditrice
Pages : 314
Prix suggéré : 24,95 $
 

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