Gypsy Kameleon-The Lost Fingers

 

 

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Le trio québécois The Lost Fingers lançait dernièrement leur troisième album,  Gypsy Kameleon», sur l’étiquette Tandem.mu, et sur lequel il reprend notamment des succès de vedettes canadiennes des années 1980. Leur objectif c’est de conquérir la planète.

Pour ce nouvel opus, Alex Morissette, Christian Roberge et Byron Mikaloff ; c’est justement pour amener l’ensemble qui les a fait connaître à un niveau supérieur que la formation est allé chercher deux collaborateurs de renom : le guitariste Robin Nolan et le clarinettiste-guitariste John Jorgenson. Le premier, en plus de diriger son trio gitan, a collaboré avec Georges Harrison, Bill Wyman (ex Rolling Stone), ainsi qu’avec les frères Rosemberg, sommités de la musique manouche. Le second s’est acoquiné avec Elton John et Bonnie Rait, en plus de personnifier Django Reinhartd dans The Head in the Clouds.
Continuant sa lancée de reprise de hits des années 80, le groupe frappe fort encore une fois et nous offre douze chansons qui ont cartonné, à l’époque pas si lointaine où la laque pour les cheveux n’était pas sur la liste noire des amis de l’environnement.
Au bout du compte, The Lost Fingers propose une facture qui transcende la simple version gitane des hits des années quatre-vingt. Gypsy Kameleon propose entre autres Sunglasses at Night de Corey HartLet’s Groove de Earthwind & Fire,  Karima Chameleon de Culture Club, Criminal Mind de Gowan, Lise A Prayer de Madonna, 9 to 5 de Dolly Parton, Never Conna Give You Up de Rick Astley, Tom Sawyer de Rush, Summer of 69 de Brian Adams, Safety Dance de Men Without Hats, Don’t Forget Me When I’M Gone de Glass Tiger et Patio Lanterns de Kim Mitchell.
Certains morceaux plus connus au Québec ou au Canada, comme « Like A Prayer », « 9 to 5 », « Summer of 69 , ces pièces sont mes coups de cœur.
Le trio, qui vient de terminer une tournée sur la côte Ouest américaine, a lancé son nouvel album à Montréal, puis reprendra la route pour se rendre en Turquie, en France et en Espagne.