Le bruit que fait la mort en tombant

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La mort!

Surtout la mort d’un être cher.

La mort qui  arrache comme une partie de soi-même.


C’est avec une langue bien poétique, que Guy Lalancette, dans Le bruit que la mort fait en tombant,  nous propose ses réactions vis-à-vis la mort de sa sœur Armande.


Car la mort nous tombe dessus. Parfois sans avertissements. Souvent impitoyablement.


«  Il n’y a pas de mort à temps. Toutes les morts sont des accidents dans le bruit qu’elles font en tombant ».


Une écriture tout à fait particulière qui transpire la douleur, le chagrin. Guy Lalancette nous offre un récit poignant qui force le lecteur à la réflexion. Réflexion sur un certain vide que laisse la disparition de sa sœur. Et sur les autres morts que cela suscite.


Depuis ta mort, Armande, je n'ai plus cessé d'être vivant. Aujourd'hui, je mange et je dors, je marche parfois dans les rues de la ville, je voyage au gré des saisons, des décors changeants. Je parle aussi, j'aime et j'écris surtout, portant ton sourire et tes yeux comme un bagage que tu m'aurais laissé. Comme un message aux portes des vivants du bruit innombrable que fait la mort en tombant.

 

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Né en 1948 à Girardville, au Lac-Saint-Jean, Guy Lalancette habite Chibougamau. La conscience d'Éliah, son dernier roman paru en 2009, s'est qualifié comme finaliste du Prix des cinq continents de la Francophonie, et a remporté le Prix littéraire roman 2010 du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En 2004, paraissait Un amour empoulaillé qui s'est qualifié l'année suivante comme finaliste du Prix du Gouverneur général ainsi que du prix France-Québec. En 2001, l'auteur s'était également démarqué avec Les yeux du père, finaliste du prix France-Québec et lauréat du prix Abitibi-Consolidated.

 

 

 

Nombre de pages : 72

Prix suggéré : 19,95 $

 

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