CITADELLE, de Nikita Mikhalkov en première au FFM

CITADELLE, de Nikita Mikhalkov en première au FFM

Le FFM présentera en première internationale Citadelle du grand acteur et réalisateur russe Nikita Mikhalkov. « C’est avec grand intérêt que nous présenterons le film le plus récent de ce géant du cinéma russe. Nikita Mikhalkov est un maître du 7e Art pour la beauté de ses images, pour sa réflexion sur la condition de l’être humain, pour la finesse de son ironie, sa tendresse pour ses personnages. Son oeuvre est à la fois grandiose et proche de notre cœur » a déclaré Serge Losique, président du FFM.

La Citadelle est le deuxième film de la duologie « Soleil trompeur 2 », elle-même suite du film oscarisé Soleil trompeur, de 1994. Il sera présenté le 24 août au Quartier Latin.

Un destin tragique a été la rançon payée par le commandant de division Kotov pour rétablir l’honneur de son nom. Il revient dans sa maison, dont le souvenir l’a aidé à supporter les épreuves de ces années tragiques. Ce qu’il y trouve le bouleverse. Tout a changé, son monde fragile s’est écroulé. Il lui faudra à nouveau combattre pour son nom, son honneur, son amour. En un mot, pour sa citadelle.

Né à Moscou en 1945, il est issu d’une famille d’artistes et d’écrivains, et frère cadet d’un autre très grand cinéaste russe, Andreï Kontchalovski. Dès l’âge de seize ans il devient acteur, notamment dans le film de Gueorgui Danelia, Je m’balade à Moscou (1965). Il interprète avec succès des rôles de brillant jeune premier, comme dans Le nid de gentilshommes (Kontchalovski, 1969). En 1972 il sort diplômé de la section réalisation de l’Institut national de la cinématographie (VGIK) avec Un jour tranquille à la fin de la guerre, moyen métrage de grande qualité qui annonce sa carrière future.

Ses premiers films montrent sa connaissance déjà profonde du cinéma et de la technique: Ami chez les ennemis, ennemi chez les siens (1974), L’Esclave de l’amour (1975). Puis viennent Partition inachevée pour piano mécanique (1976), adaptée de Tchekov, qu’il réalise et où il joue comme dans ses précédents films, et deux ans plus tard, Cinq soirées, d’après une pièce de Volodine.

En 1979, il réalise Quelques jours de la vie d’Oblomov, d’après un roman de Gontcharov, une merveille d’humour et de tendresse. Viennent ensuite La Parentèle (1981), puis Sans Témoin (1983), un huis clos particulièrement prenant entre deux personnages.

1987 voit le succès international de Les Yeux Noirs, tiré de trois nouvelles de Tchékov, tourné en Italie avec Marcello Mastroianni. Urga (1991), qui se situe en Chine et en Mongolie, est un film splendide applaudi à travers le monde. Anna, portrait de sa fille aînée, est réalisé en 1992. En 1994, Soleil Trompeur, d’une beauté et d’une nostalgie inégalables, où il joue avec sa plus jeune fille Nadia, remporte le Grand Prix du Jury à Cannes en 1994 et l’Oscar du meilleur film étranger en 1995.

Le 35e Festival des films du monde se déroule du 18 au 28 août 2011