Et si c’était ça, le bonheur ?

Et si c'était ça, le bonheur ?

Olivia Lamoureux vient d’acheter la maison de ses rêves. Elle emménage à la campagne, en compagnie de sa chatte, Bouboulina, certaine d’y trouver la tranquillité et les joies de la nature. Olivia ignore alors qu’elle devra avant d’y parvenir traverser un véritable « parcours du combattant », celui des travaux de rénovation de son havre de paix. Les ouvriers n’en font qu’à leur tête et cherchent en vain à discuter avec l’homme de la maison, bien qu’il n’y ait pas d’amoureux pour madame Lamoureux. Et dans le tohu-bohu de cette vie mouvementée, Olivia espère encore qu’au début de la cinquantaine tout est possible, même l’amour. Et si c’était ça, le bonheur : une maison à la campagne qui crée mille soucis, mais qui apporte mille joies, de grands festins « oliviesques », et surtout une bande de copains qui vous poussent à rallumer l’étincelle amoureuse. 

Ce premier roman que Francine Ruel a écrit m’a plu d’emblée. Dès les premiers mots j’ai été transporté dans l’univers de cette femme charmante et à plusieurs occasions j’avais l’impression d’entendre la voix de Francine Ruel, elle-même, nous raconter des anecdotes. Bien que ce ne soit pas une autobiographie, cela se laisse lire comme tel. Avec de l’humour coloré et des descriptions très invitantes de paysages et de maison, le lecteur rêve aisément d’aller s’installer à la campagne, malgré tous les pépins qu’Olivia rencontre sur son chemin. Elle nous fait vivre des moments de purs bonheurs avec ses copains gais qui l’aident à acquérir sa nouvelle demeure, tout en nous démontrant les beautés de la nature et nous faisant apprécier de bons repas entre amis et les petits plaisirs de la vie à la campagne en compagnie de bonnes amies. Le seul bémol que j’aurais face à ce livre, c’est la répétition des embûches, des rénovations qui n’en finissent plus… probablement comme dans la vraie vie, mais à un moment donné, j’en ai été saturée. 

Cependant, mes meilleurs moments du livre surviennent lorsqu’Olivia fait des retours arrière dans ses souvenirs, avec son amie Simone, ou lorsqu’elle raconte ses péripéties avec les hommes… pas de tout repos, mais O combien humoristique. 

C’est certain que ce livre permet de rêver d’une autre vie, d’un havre de paix à la campagne, sans le va-et-vient et le stress de la ville. Un beau moment de détente. 

Il y a eu une suite à ce livre « Maudit que le bonheur coûte cher » que j’espère bien lire dans un avenir rapproché.

 

Francine Ruel

 

La comédienne et animatrice Francine Ruel a écrit pour la télévision, le théâtre, la chanson et le cinéma et publié cinq ouvrages, dont deux recueils de ses chroniques parues dans Le Soleil.

 

320 pages

24.95 $ papier

18.75 $ électronique 

Éditions libre expression :

 http://www.edlibreexpression.com