Ce spectacle, qui reprend l’art de l’effeuillage dans la tradition Nord Américaine des années 50, respecte le genre et encore plus. Sous toile de fond le thème des 4 saisons. Au menu, un présentateur de type « stand up » agrémente le public entre les différents numéros, des danseuses, mises en scènes cocasses, de la lingerie « vintage », des costumes chatoyants, froufrous et broderies. Fidèles à ce genre de représentation, les attributs fétichistes tels corsets, boas, porte-jarretelles, bas résilles et talons hauts sont au rendez vous. Sous des pseudonymes tels « Red Rocket », « Cherry Tycoon », « Miss Rouge à lèvres », chaque fille y va de son numéro. Cette soirée ne manquait pas de personnages flamboyants. Que se soit la danseuse du ventre, la danseuse Hawaïenne, la joueuse de golf ou la session d’après ski, le public de tout genre encourage les moindres gestes de ces filles qui jouent la séduction, chacune à sa façon. Mention spéciale pour la danseuse « Cherry Tycoon » qui expose bien la fantaisie de son personnage. Pour terminer, sous l’ambiance de l’hiver, c’est la fondatrice du « Blue light Burlesque » en personne « Miss Oui Oui Encore » qui se dévêtit sous les flocons de neige.
De par la forme d’humour, les vêtements et la musique, on retrouve l’innocence de cette époque. Ne manquait qu’un orchestre « live » pour accompagner certains numéros. L’art du burlesque est issu d’un idéal féministe. Dans cette ère du culte du corps, applaudissons ces femmes qui déclinent la séduction sous ses diverses formes.
crédit photos: Michel Picard
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