Les naufrages du Québec au XXe siècle

Les naufrages du Québec au XXe siècle

On dit le fleuve Saint-Laurent un des plus, sinon le plus dangereux à naviguer. Les courants divergeant et les hauts-fonds sont autant d’obstacles qu’un pilote doit éviter pour poursuivre sa route sans incidents. Sans accidents. Mais il reste que de nombreux navires ont connu des avaries tout au long du siècle dernier. La nomenclature de ces naufrages nous est livrée par Samuel Côté avec son ouvrage Les naufrages du Québec au XXe siècle. Le premier répertorié a lieu en 1902 et le dernier signalé  en 1998, en passant par le fameux naufrage de l’Empress of Ireland le 29 mai 1914. De nombreuses photos accompagnées de courts textes rendent la lecture fort agréable. Pour les férus d’histoire maritime et pour tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu au fleuve Saint-Laurent voilà un ouvrage à se procurer.

 

Le fleuve Saint-Laurent a été le théâtre de nombreux naufrages au cours du XXe siècle. Ces pertes sont imputables, entre autres, à des incendies, à des collisions dans le brouillard, à des conditions météorologiques défavorables ou encore à des erreurs de navigation.
Les naufrages du Québec au XXe siècle retrace, à l’aide de nombreuses photographies, plus d’une centaine de naufrages du siècle dernier, y compris ceux en temps de guerre. L’auteur présente les naufrages les plus significatifs quant aux pertes de vies humaines et les plus spectaculaires.
Cet ouvrage de photographies commentées est un document unique au Québec. Il vous fera revivre les naufrages marquants du XXe siècle dont celui de l’Empress of Ireland, du Simcoe, du Cymbeline, du Québec, du B.F., du Tritonica, de la Manseau 101, du Nadine et du Brier Mist.

 

Samuel Côté

C’est curieux comme un simple passe-temps d’adolescent peut prendre de l’ampleur. Samuel Côté, un nouvel étudiant au baccalauréat en histoire à l’UQAR, en sait quelque chose. À 15 ans, ce jeune homme de Price, près de Mont-Joli, se passionnait pour les épaves de bateaux dans le Saint-Laurent. Il lisait tout ce qu’il trouvait là-dessus. Et il en rêvait lorsqu’il se rendait au chalet de ses parents, à Grand-Métis, le regard sur l’horizon.

En 2006, son intérêt pour les naufrages a décuplé quand il a contribué à l’identification de l’épave du Carolus, découverte par le Service hydrographique du Canada. Ce navire marchand a été coulé près de Grand-Métis le 9 octobre 1942 par un sous-marin allemand U-69, faisant onze victimes.

Samuel a ainsi poursuivi ses recherches historiques, notamment à la bibliothèque de l’UQAR, scrutant journaux, rapports de naufrage et témoignages.

L’an dernier, il a publié Le Métis maritime, ancré au passé, un livre qui raconte l’histoire maritime de deux municipalités, Grand-Métis et Métis-sur-Mer, depuis 200 ans. Cette publication lui a valu le Prix du patrimoine du Bas-Saint-Laurent, lors de la finale 2010.

Nombres de pages : 160

Prix suggéré : 21,95 $

www.broquet.qc.ca