Cet album éponyme est un alliage magnétique rétro-moderne de chanson électro-pop, d’électrique et d’acoustique avec une touche vintage. La chanteuse québécoise révèle un univers personnel par des arrangements audacieux, mettant en lumière une pop sensuelle et originale le tout chanté d’une voix mélodieuse très douce, parfaite pour chanter dans une atmosphère jazzé.
Ce deuxième album a été réalisé par Erik West-Millette (nominé en 2010 à l’ADISQ – Réalisateur de l’année avec Géophonik de Guillaume Arsenault) et Olaf Gundel (Réalisateur de Prêts, partez de Thomas Hellman). De plus, dans le livret accompagnant l’album, on y retrouve toutes les paroles.
Ses chansons nous parlent d’amour, de désir, de passion, de manipulation, du temps qui passe, Dix compositions, des balades douces-amères, des pièces «groovy» et le fameux Requiem pour un con, de Serge Gainsbourg, qu’elle reprend de manière novatrice en fusionnant électro, industriel et acide jazz, escortée de Charles Imbeau à la trompette.
« L’univers de Lara Brown dégage une touche glamour déjanté via des guitares Morricone, des claviers sombres aux mélodies accrocheuses et une touche moderne via du bruitage électro ».
Chanson par chanson :
Allez voir le vidéoclip du premier extrait électro-pop « Zanzibar » On y voit une serveuse qui n’a rien d’automate, mais qui rêve elle aussi d’une place au soleil. (Vraiment bien fait).
Une heure avant l’aube, elle chevauche au coeur de la nuit, dans une pop extatique. Va-t-elle réussir à refaire le monde, avant qu’il n’éclate, avant qu’il ne tombe…
J’aime beaucoup l’interprétation sexy et cynique « Jamais dire jamais » interprété en duo avec Damien Robitaille. Ça m’a prit une 2e écoute pour la voix de Damien qui est très mâle et caverneuse et qui contrastait merveilleusement bien avec la douce voix claire de Lara. Une très belle chanson sur la passion.
La poésie sulfureuse de Laura s’exprime de manière très sensuelle dans « Des feurs au milieu de la nuit » qui dépeint la fièvre du désir et les rêves érotiques. Le mélange des cordes, du piano et de son texte savoureux rendent cette chanson idéale à un préambule amoureux.
La manipulation de « La pieuvre » est presqu’irrésistible jusqu’au dernier moment, ou elle quitte d’une façon brute. La révolte lui va bien, j’adore cette chanson et sa finale.
Les drames humains se manifestent à travers « Où es-tu », pièce coécrite avec Martine Coupal (Catherine Major, Diane Dufresne…) Une perte est toujours douloureuse.
Sur la glace, une pièce jazz relatant un amour platonique
Coeur d’artichaut, chanson d’amour tirée de l’histoire vraie d’un couple qui s’est formé sous un parapluie – arrangement de cordes de Guido Del Fabbro (Pierre Lapointe) –
Coeur assassin, fait état des crève-coeurs et des coeurs crevés. L’amour fait des ravages.
Red-Headed girl clos son album par un son plus «soul» et «up tempo», un soupçon de country qui se danserait. La seule chanson de l’album en anglais.
Plusieurs chansons sont en rotation forte sur Espace Musique, la Première chaine de Radio-Canada, et sont aussi présentes dans des palmarès et diffusées par plusieurs autres radios.
PRIX ET RECONNAISSANCES
-Prix du public et Coup de coeur – Festival International de la Chanson de Granby 2004.
-Lauréate du concours Mon accès à la scène 2005.
-Révélation 2006 et Interprète féminin 2008 – Festival Pully-Québec en Suisse.
– 2ème prix – Concours national de paroliers Chanson pour tes yeux 2010 avec son texte La pieuvre.
-3ème prix – Concours national de paroliers Chanson pour tes yeux 2011 avec son texte Zanzibar.
Spectacles :
23 septembre à 19 h Gatineau « Brasseur du temps » 170 rue Montcalm
29 octobre à 20 h Rentrée Montréalaise « Ô PatroVys » (514) 845-3855
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