La formation brittano-colombienne était de passage jeudi dernier pour la 30e édition du Festivent de St-Jean-Chrysostome. Vêtu d’un jean troué et d’une camisole noire laissant entrevoir ses nombreux tatouages, le charismatique Jacob Hoggard a été accueilli par une foule en délire lorsqu’il a fait son entrée sur scène. Durant cette superbe soirée chaude et ensoleillée, il n’a pas raté une occasion de charmer la gente féminine avec son regard de braise.
Le groupe a débuté la soirée en force avec un de leurs succès One Life. Jacob Hoggard a su nous épater par sa grande forme physique, n’hésitant pas à bondir sur scène et à tourbillonner à grande vitesse, voir même jusqu’à sauter directement sur son piano vers le milieu de son spectacle. Il était complètement en feu! Il a même sorti le canon à t-shirt après nous avoir livré Don’t Talk to Strangers, chanson qu’il a dédié à toutes les mères. Ai-je besoin de vous dire que la foule a été suffisamment réchauffée lorsque le batteur a enlevé son t-shirt?
Quelques minutes après, l’académicienne Andrée-Anne Leclerc a fait son apparition sur scène et a interprété en duo leur dernier succès Kiss You Inside Out et vers la fin de la soirée, nous avons eu droit à For the Lights I Can’t Remember où nous avons pu voir les amoureux s’entrelacer et danser parmi les centaines de gens présents. Par la suite, le sexy rocker n’a pas hésité à prendre sa guitare acoustique pour nous offrir une superbe prestation d’Old School, accompagné d’une foule déjà conquise qui cantonnait chaque parole de cette triste ballade qui parle du temps où ils étaient à l’école et invincibles, et qui ont été déçus une fois rendus dans le monde des adultes, constatant que la vie n’est pas aussi simple qu’ils le pensaient. Avant d’entamer la prochaine chanson, Jacob a annoncé à la foule que c’était son anniversaire (en fait, c’était le 9 juillet dernier!), ainsi que celui de 2 autres membres du groupe et il nous a invité à leur lancer des objets en guise de cadeau. La foule a très bien répondu à l’appel, trop même, car il a dû sortir un cowboy grandeur nature en carton pour se protéger!
Le chanteur a ensuite tronqué, pour une deuxième fois, la guitare contre le piano et à ce moment précis, la foule est devenue complètement hystérique, croyant que Perfect, LA chanson que nous attendions tous aillait suivre, mais la formation nous a fait languir une fois de plus en interprétant cette fois-ci Never Too Late. Quelques secondes après que la chanson soit terminée, nous étions tous impatients d’entendre celle qui allait suivre. Dès les premières notes, mes tympans ont presqu’été défoncés à force d’être assaillis de cris et de sifflements provenant de toutes parts, et à ce moment, les gens ont brandi très haut caméras et cellulaires, afin de filmer le chanteur dans toute sa splendeur, rivé à son piano, pour nous livrer Perfect, cette ballade tant désirée. Il a terminé en beauté avec Cha-Ching et Trip.
Après 4 albums, la formation Hedley ne cesse de cumuler les succès depuis 2005. Ils tiennent leur nom de la ville d’Hedley en Colombie-Britannique, lorsque l’idée d’acheter la ville qui était à vendre pour 346 000 $ à l’époque, leur avait traversé l’esprit.
Hedley poursuit sa tournée canadienne en Ontario et à Vancouver. Pour l’instant, leur site Internet n’indique pas d’autres dates pour le Québec malheureusement.
Crédit photos : Benoit Roy
Lien vers l’espace Canoë : http://espace.canoe.ca/infoculture/album/view/862632
