Arno – Future Vintage

Arno - Futur vintage
Arno – Futur vintage

Une musique et des paroles qui ne passent pas inaperçues. Avec sa voix éraillée et énergique, Arno nous transporte dans son univers. L’album a été produit et arrangé par Arno Hinjens et Serge Feys son complice musical depuis 1979. Il a été réalisé par le légendaire John Parish (PJ Harvey, Goldfrapp, Eels, Sparklehorse. L’opus sera en magasin le 18 septembre.

FUTURE VINTAGE, 19e album d’Arno, emprunte une nouvelle direction, nourrie par ses observations de la société. Sur fond de crise européenne, celui à qui l’on doit

l’immortel refrain « Putain, putain, nous sommes quand même tous des Européens » a constaté une mutation sur le plan politique. « L’Europe est en faillite, l’Amérique n’a plus le pouvoir qu’elle avait ».

L’obsession de la société actuelle pour le passé a fourni l’astucieux titre de l’album, « Future Vintage ». « Tout est vintage de nous jours, les rockers sont habillés comme leurs grands-pères, avec leurs barbes et leurs cheveux longs. J’étais comme ça en 1972 » s’amuse-t-il. Son opus mêle le présent et l’avenir. «Ce disque est un melting-pot dans lequel il y a des éléments de TC Matic».

Arno souffle toujours sur les plaies du quotidien avec une jouissance salvatrice depuis les 35 dernières années. Sa musique fait  appel à l’ouverture d’esprit et à la tolérance. Sur l’album de douze pièces, on peut y entendre un joyeux mélange de sept chansons en anglais et cinq en français.

Alors qu’il devait enregistrer cet album en 2013 seulement, Arno a ressenti l’urgence d’en écrire les chansons à peine sa précédente tournée terminée. Il n’aura fallu que quatre mois pour que « Future Vintage »  voie le jour, écriture, enregistrement et mixage compris.

Le musicien déplore l’embourgeoisement actuel du rock. Avec son groupe TC Matic,

Arno avait écrit une chanson intitulée « Middle Class and Blue Eyes », en 1982. Trente ans après, sa prédiction s’est réalisée. « Ca me révolte et ça me frustre » avoue-t-il.

Après en avoir posé les bases dans sa ville natale d’Ostende avec Serge Feys, Arno s’est envolé pour Bristol pour rejoindre l’antre de Parish, collaborateur de PJ Harvey. Il y a retrouvé le bassiste de Massive Attack, Portishead ou Robert Plant, et la console des années 1970 de John Parish, qui restitue les fréquences basses qu’affectionne l’artiste.

La pochette de l’album, qui réunit un vieux tourne-disque et un poisson en guise de disque, est due à Arno et à Danny Willems, le photographe qui suit le chanteur depuis ses débuts. Un livret est également inclus dans la pochette et  nous pouvons y lire les paroles des chansons ce qui est toujours apprécié.

Les douze pièces et mes impressions

Show of Live (une chanson énergisante qui se vit au moment présent)

Quand les bonbons (une chanson originale avec la musique électro particulière)

I Don’t Believe (une chanson pour les amoureux du rock)

Chanson D’amour (Mélodie)

Die Lie (la vie est trop courte pour devenir vieux, pas de pleurs pour les riches et pas de rires pour les pauvres)

If I Was (du blues)

Ça plane pour nous (on vit dans un monde artificiel, botox, seins gonflés, etc.)

Oh La La La (version 2012) On a trop de tout, pression, d’amour, chanteurs, etc.

Dis pas ça à ma femme (désir pour une autre femme que la sienne)

We Want More (le monde de la consommation)

Elle dit la vérité (Quand on est amoureux de soi-même, on n’a pas de concurrence)

Ostend Dub (une musique qui nous donne le goût de sauter dans les airs, c’est très vivant et entraînant.

www.arno.be/

Source : Naïve  www.naive.fr/#/home

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