L’Affaire Dumont

L'Affaire Dumont
L’Affaire Dumont

Alliance Vivafilm et Go Films ont pris connaissance des récentes déclarations de madame Danielle Lechasseur concernant les faits relatés dans le film L’Affaire Dumont.

L’Affaire Dumont a été produit et réalisé dans le plus grand respect des documents judiciaires et d’enquête, des transcriptions des auditions devant la Cour et des émissions d’archives auxquelles madame Lechasseur avait alors participé. Afin de donner toute la mesure aux déclarations d’ínnocence de madame Lechasseur, nous avons même  intégré au film des extraits des émissions « Enjeux » et « Mongrain »  de 1997.

Go Films et le réalisateur tiennent à ajouter qu’à la lumière des documents consultés, il leurs apparaît clair que les récentes déclarations de madame Lechasseur sont erronées. En effet, sa déclaration écrite du 25 juin 1992 incluse dans le rapport de police révèle qu’elle savait alors que Michel Dumont était en liberté contrairement à ce qu’elle prétend aujourd’hui, soit de l’avoir appris plusieurs années plus tard. Il est également difficile de donner foi à son affirmation récente quand elle prétend que le manteau porté par la personne qu’elle avait alors identifié comme son agresseur au club vidéo était celui que Michel Dumont portait lors de l’agression. Le manteau de Michel Dumont avait été confisqué comme pièce à conviction dans le cadre des procédures judiciaires. Il ne pouvait donc pas être porté par Michel Dumont au club vidéo.

Nous regrettons la réaction de madame Lechasseur suite au visionnement du film et saluons encore une fois le courage qu’elle a eu à l’époque de porter plainte en dénonçant celui qu’elle croyait être son agresseur.  Son courage fut d’autant plus grand lorsqu’elle est revenue sur son témoignage en déclarant que Michel Dumont était innocent suite à sa rencontre dans un club vidéo avec celui qu’elle a prétendu être son véritable agresseur vu  sa ressemblance avec Michel Dumont.

Nous ne voulons ajouter à la souffrance vécue par madame Lechasseur à un moment ou à un autre. Nous jugions toutefois nécessaire de rétablir les faits.