Un troisième album pour David Jalbert

David Jalbert - Y'a pas de bon silence
David Jalbert – Y’a pas de bon silence

Découvert par le public en 2008 avec « Des histoires » il enchaîne avec « Le journal » en 2010, vendus respectivement à 25 000 copies, il recidive en 2012 avec un troisième album ayant pour titre « Y’a pas de bon silence ».

Auteur-compositeur-interprète, David nous propose un album homogène de 14 pièces avec les paroles des chansons que l’on peut suivre dans le livret et dont l’auditeur se reconnaîtra à coup sûr. Du reggae, du pop, de jolies mélodies, et une voix agréable à entendre. De tout pour tous les goûts, vous aurez des heures de plaisir à écouter ce raconteur hors-pairs nous charmer avec la sensibilité de ses textes et sa musique festive.

Parmi les thèmes abordés, il rend hommage à la classe ouvrière avec « Jour de paye »,  et « La ruée vers l’or », il réalise qu’il est « Né du bon côté » avec la santé en prime. Il nous rappelle l’importance de croire en nos rêves et de regarder en avant « Au bout du chemin », par contre il nous met en garde de la population surendettée, les ressources naturelles surexploitées et la fin du rêve Américain « Petit à petit ».

La chanson titre de l’album « Y’a pas de bon silence » nous parle de deuil, mais aussi de l’émotion des phénomènes paranormaux.  Une chanson que l’on se doit d’écouter attentivement.

Deux chansons nous parle du mal de vivre « Ma mère disait » et « Si Dieu (version originale)» cette dernière en duo avec le rappeur Sir Pathétik.  Trois chansons plus rythmées font surface avec le thème du rang dans la famille pour son fils du centre Jacob « Hey Jack! », il a trouvé une femme qui l’aime comme il est « Des crampes dans les orteils », « L’hymne à la Montérégie » cette dernière chanson est très entraînante malgré qu’elle soit dénonciatrice et militante.

Évidemment le thème de l’amour et  la routine après quelques années, le mariage et la rupture est aussi abordés « Des victimes du temps », « Les embûches », « Mercredi soir ».

 

Musiciens  :

Pascal Andrus /basse et contrebasse,

Jeff Grenier /percussions, claviers, guitare électrique et acoustique, programmation,

Claude Pineault / guitare électrique et acoustique, claviers, accordéon

Sylvain Quesnel / lapsteel et percussions,

Alain Quirion / batterie et percussions,

Jeff Smallwood / guitare acoustique, citerne, banjo et percussions

Quatuor à cordes / violons : Martine Gaumond, Marie-Neige Lavigne

violoncelle : Catherine LeSaunier, Alto : Ligia Paquin

Chœurs : Geneviève Jalbert

Réalisation : Jeff Grenier et David Jalbert,

Arrangements : Claude Pineault, Jeff Grenier et David Jalbert

Arrangements cordes : Alain Quirion