Jeudi le 18 octobre dernier, j’ai eu le privilège d’avoir en entrevue exclusive la diva de carrière internationnal Giogia Fumanti. La soprano originaire de la Toscane en Italie, vient tout juste de sortir un 6e album en carrière, soit une compilation intitulée « Collection ». En tournée, elle a donné un concert fort réussi à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec et juste après, elle a accepté avec beaucoup de gentillesse de nous rencontrer pour répondre à quelques questions. Voici donc la retranscription de cette entrevue.
P.G. : Vous venez tout juste de sortir un album compilation. Après 10 ans de carrière et 5 albums à votre actif, vous a-t-il été difficile de faire le choix des pièces qui allaient faire partie de cette compilation?
G.F. : Oui et non. Oui, parce que j’aurais aimé en mettre plus que 33 (rire). Mais non, j’ai choisis avec mon cœur les chansons que j’aime le plus et j’étais libre de choisir.
P.G. : Comment définiriez-vous cet album compilation?
G.F. : C’est vraiment ce que j’ai vécu dans les 7-8 dernières années de carrière et 10 ans que je suis arrivée ici au Québec. Alors moi, je dis 10 ans de carrière, comme ça fait 10 ans que j’ai quitté l’Italie, je suis arrivée ici et j’ai commencé à me dédier à 100% à la musique. C’est vraiment le parcours de l’artiste, de l’être humain de tout ce que j’ai vécu, c’est comme faire le point après 10 ans de vie. C’était un rêve, j’ai tellement travaillée fort pour le faire devenir réalité, mais maintenant ça me touche de voir que oui c’est vrai.
P.G. : Dans le passé, vous avez beaucoup voyagé, partout à travers la planète afin de partager votre talent. Avec la sortie de cet album, prévoyez-vous faire une tournée internationale pour le présenter à votre public?
G.F. : Oui, on commence ici car quand même, ici c’est l’endroit que j’ai choisi pour voir grandir ma fille, mais on s’en va en Amérique du sud dans quinze jours, ensuite la Chine, le Etats-Unis, la Russie pour Noël et on revient ici pour des concerts. Mais, c’est très important aussi pour moi d’être maman avec mon enfant, alors comme dans ma vie professionnelle je travaille beaucoup, j’ai besoin d’avoir un bon équilibre pour ma santé et pour mon enfant, alors je fais les deux.
P.G. : Y-a-t-il un endroit dans le monde où vous préférez vous produire pour une raison ou pour une autre?
G.F. : J’aime beaucoup la Chine, c’est un endroit très chaotique et il y a tellement de monde mais en même temps, chaque fois que je chante c’est pour des événements très grandioses et ça touche vraiment des millons de téléspectateurs chaque fois. Mais en même temps, j’adore le Québec, c’est beaucoup plus proche du public, c’est plus vrai et intime. Alors je demande à Dieu de m’envoyer là où je dois aller car chaque endroit a une beauté spéciale. Je vais découvrir l’Amérique du sud pour la première fois dans quinze jours et ça me touche de commencer un nouveau chapitre dans ma profession.
P.G. : Je trouve fort intéressant qu’avec votre voix de soprano, vous ne vous arrêter pas qu’a un style musical comme l’opéra, vous explorer plusieurs avenues. Quelles sont donc vos inspirations ou chanteuses, chanteurs qui vous inspires?
G.F. : Quand j’ai découvert ma voix j’avais 17 ans dans un chœur à l’église. Je ne voulais pas être une chanteuse, j’ai découvert cette voix et après je suis devenue chanteuse. Alors bien sûr que des voix comme Barbara Streisand sont toujours une inspiration, sa classe, sa nature aussi très naturel quand elle chante sont toujours une inspiration. Bien sûr Andréa, Sarah Brightman sont les premiers qui ont commencés ce style musical. Mais je laisse beaucoup ma nature, mon cœur me guider pour la direction ensuite, alors c’est très profond ce que j’ai besoin de faire.
P.G. : Dans un monde où tout est possible, si vous aviez a faire ou refaire un duo, avec quel(le) artiste vous aimeriez le réaliser et avec quelle pièce?
G.F. : Hum, j’ai déjà fait des duos magnifiques avec José Carreras, pour le classique Lang Lang un pianiste chinois, le duo virtuel avec Luciano Pavarotti. Mais j’aimerais beaucoup, si on peut aller au top, Barbara Streisand, Céline Dion ou Tina Turner qui est très différente mais tellement puissante dans son style. Je travail chaque jour pour attirer du bon monde, de belles personnes dans ma vie et c’est ça que je crois que je vais vivre, de beaux artistes avec un grand cœur, c’est comme ça que je veux chanter.
P.G. : Vous faites déjà de superbes interprétations mais pourrait-on penser un jour vous voir sortir un album avec des pièces originales?
G.F. : Oui, j’ai fais cet album « Collection » aussi pour faire un point sur ce que j’ai fais jusqu’à aujourd’hui, mais on travail déjà sur de nouvelles idées, qui sont plus des idées de nouvelles chansons. J’ai envie de découvrir plus un style vraiment pour ma voix alors on travail sur ça.
P.G. : Merci encore de nous avoir accordé du temps pour cette entrevue et bon succès!
Crédit photo : Patrick Grégoire www.pag8.ca
