Marc Hervieux à l’Opéra de Montréal dans La Chauve-Souris

 

Marc Hervieux à l'Opéra de Montréal dans La Chauve-Souris
Marc Hervieux à l’Opéra de Montréal dans La Chauve-Souris

L’Opéra de Montréal poursuit sa 33e saison de manière pétillante en présentant ce bijou de l’opérette viennoise, La chauve-souris (Die Fledermaus) de Johann Strauss fils. Quelle meilleure façon de lutter contre les froids de l’hiver ! Mélodies envoûtantes, rythmes entraînants, humour contagieux… ce concentré de charme et d’humour viennois est le plus grand succès de celui qu’on surnomme encore « le Roi de la valse » ! Une production de l’Opéra de Montréal d’après une production originale d’Opera Australia, présentée les 26, 29, 31 janvier et 2 février prochains à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

Pour honorer le roi de la valse, rien de moins que le prince de nos ténors : le Montréalais Marc Hervieux, dans le rôle de Gabriel, qui conjuguera voix et humour. Autour de lui, une distribution composée de la crème des jeunes chanteurs québécois, dont plusieurs remarqués lors de leur passage à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal : les sopranos Caroline Bleau (Rosaline) et Marianne Lambert (Adèle), le barytonDominique Côté (Falke), le baryton-basse Alexandre Sylvestre (Frank), le ténor Thomas Macleay (Alfred) et la mezzo Emma Parkinson (le Prince Orlofsky). Dans le rôle parlé du gardien de prison Frosch, le populaire comédien Martin Drainville fera ses débuts à la compagnie. Les rôles de Blind et de Ida seront respectivement chantés par le ténor Aaron Ferguson et le baryton Jonathan Bédard. Enfin, une invitée surprise fera son apparition, incarnée par la soprano Chantale Nurse.

Le metteur en scène Oriol Tomas, très applaudi pour son Trovatore la saison dernière, a transporté l’action dans le Montréal des années 30. L’Orchestre symphonique de Montréal et le Chœur de l’Opéra de Montréal valseront sous la baguette du maestro Canadien Timothy Vernon. Les décors de Richard Roberts et les costumes de Angus Strathie seront éclairés par Anne-Catherine Simard-Deraspe.

Chaque représentation est précédée d’un préOpéra par le musicologue Pierre Vachon au Piano Nobile de la salle Wilfrid-Pelletier à 18 h 30 (en français avec résumé en anglais. Gratuit pour les abonnés, 5 $ pour les non-abonnés).

L’histoire

Condamné à passer quelques jours en prison, Gabriel décide d’aller faire d’abord un tour au bal masqué du Prince Orlofsky. Sa femme Rosaline s’y retrouve aussi, de même que sa servante Adèle, ainsi que le directeur de la prison Frank… Coïncidence? Non : c’est un plan organisé par Falke pour se venger de Gabriel qui l’a ridiculisé autrefois. Au cours de ce bal échevelé, personne n’est tout à fait lui-même : Gabriel est ridiculisé par une jeune actrice, qui n’est autre qu’Adèle… il entame une conversation avec un noble chevalier, sous le masque duquel se cache son geôlier Frank… et il séduit une mystérieuse comtesse hongroise qui est en fait sa femme Rosaline! Tout le monde flirte, tout le monde ment, tout le monde danse… et tout le monde se retrouve en prison. Mais personne n’est vraiment puni, puisqu’il n’y a qu’un seul coupable : le champagne!

La valse de père en fils

Johann Strauss père était déjà un compositeur fêté, auteur de valses et de polkas, mais surtout de l’insubmersible Marche de Radetzky, au programme de tous les concerts populaires encore de nos jours, qui a le don de faire taper des mains la foule. Trois de ses fils seront compositeurs : Eduard, Josef mais surtout Johann II, sans conteste le plus doué. Johann II connaîtra une gloire mondiale, avec une série de titres qu’une bonne partie de la planète peut fredonner instantanément, à commencer par Le beau Danube bleu [An der schönen, blauen Donau]. Mais on connaît aussi par cœur Les légendes de la forêt viennoise [Geschichten aus dem Wienerwald]Aimer, boire chanter [Wein, Weib und Gesang] ou La valse de l’empereur [Kaiser-Walzer]… Autant de pièces destinées à faire danser les foules, mais que leurs qualités musicales a amenées à être jouées aujourd’hui surtout au concert. Les plus grands compositeurs ont salué le talent de Strauss II, à commencer par Verdi qui honorait en lui « un de ses collègues les plus doués ».

À la même époque (deuxième moitié du 19e siècle), l’opérette connaît une vogue remarquable. Jacques Offenbach règne sur toute l’Europe avec ses œuvres joyeuses, qui essaiment de Paris vers toutes les grandes capitales, dont Vienne. Déjà quadragénaire et auteur de plus de 300 morceaux de danse, Johann Strauss II se laisse convaincre de tenter sa chance à l’opérette pour concurrencer Offenbach. Ironiquement, son plus grand succès dans le genre est basé sur une pièce de Meilhac et Halévy, les librettistes habituels de l’auteur de La belle HélèneLa chauve-souris – composée en six semaines, selon la légende – connaît des débuts hésitants à Vienne en 1874. Mais elle s’envole bientôt à la conquête de Berlin, Londres et Hambourg, où Gustav Mahler la dirigera en 1894. Plus tard, ce sera un autre Strauss au pupitre, Richard, l’auteur de Salomé, qui affirmait avoir plus de plaisir à diriger La chauve-souris que bien des symphonies à quatre mouvements… et avouant s’être inspiré du « génie souriant de Vienne » pour son Chevalier à la rose : « Johann Strauss est, de tous les musiciens bénis par les dieux, celui qui donne le plus de joie ».

Charme, chansons et champagne…

Au cœur de l’œuvre, la valse, ces trois temps inlassablement scandés qui traversent tout le 19e siècle et une partie du 20e. Les valses de La chauve-souris sont célèbres, mais l’œuvre regorge d’autres rythmes dansants – polkas, galops, marches – auxquels même les pieds d’aujourd’hui ont bien du mal à résister. Les plus belles mélodies de l’œuvre sont concentrées dans la magistrale Ouverture, souvent jouée en concert. Parmi les perles de la partition, on remarque l’air que chante Adèle à son patron pour se moquer de lui ; surnommée en anglais « The Laughing Song », il fait les délices des sopranos coloratures, avec ses éclats de rire en forme de vocalise ; les sopranos plus lyriques se lancent plutôt dans la magnifique csárdás que chante Rosaline pour prouver qu’elle est bien une comtesse hongroise… La mélodie du finale de l’acte II, qui chante la fraternité et l’amitié, s’imprime instantanément dans les mémoires.

La musique de Strauss II exerce un charme tel que bien des grandes cantatrices se laissèrent tenter par elle. Des Norma, des Tosca, des Traviata, endossèrent sans rougir les robes d’Adèle ou de sa patronne, tandis que maint grand chanteur wagnérien mit volontiers de côté son armure pour aller s’amuser au bal du Prince Orlofsky… Jamais, malgré tout son talent, Johann Strauss II n’aura autant de succès au théâtre, que ce soit avec Le baron tzigane [Der Zigeunerbaron] ou Une nuit à Venise [Eine Nacht in Venedig]. La chauve-souris est l’opérette la plus représentée de tout le répertoire, devançant même La veuve joyeuse de Franz Lehar et tous les grands succès d’Offenbach. Et c’est La chauve-souris, triomphe absolu du genre, qui fait de Strauss II le deuxième compositeur autrichien le plus populaire après Mozart !

La chauve-souris (Die Fledermaus)

Opérette en 3 actes de Johann Strauss fils (1825-1899)

Livret de Carl Haffner et Richard Genée, d’après Le réveillon de Henri Meilhac et Ludovic Halévy

Créée au Theater an der Wien (Vienne), le 5 avril 1874

Chantée et dialoguée principalement en français, avec surtitres français et anglais

Production : Opéra de Montréal (production originale Opera Australia)

Dernière production à l’Opéra de Montréal : mai 1993

BIOGRAPHIES

Gabriel

Marc Hervieux, ténor (Canada)

Marc Hervieux est l’un des artistes lyriques canadiens les plus en demande sur la scène nationale et internationale. La saison dernière, il a chanté Canio (Pagliacci) au Calgary Opera et pris part à de nombreux concerts avec, entre autres, l’Orchestre symphonique de Montréal. Au cours des dernières années, il a endisqué quelques récitals (Après Nous et Italian Arias), s’est produit en spectacles et a chanté les rôles d’Edgardo (Lucia di Lammermoor) à Opera Hamilton, Canio et Zéro Janvier (Starmania Opéra) à l’Opéra de Montréal, le rôle-titre dans Nelligan dans la production de l’Atelier lyrique, Turridu (Cavalleria rusticana) à l’Opéra de Québec, le rôle-titre dans Faust au Calgary Opera et Alfredo (La traviata) au Edmonton Opera. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).

Récemment : Edgardo, Lucia di Lammermoor (Opéra de Québec); Eisenstein, La chauve-souris (Opéra de Québec); Canio, Pagliacci (Calgary Opera)

Prochainement : Baron de Gondremarck, La vie parisienne (Opéra de Québec)

Rosaline

Caroline Bleau, soprano (Canada)

Ancienne membre de l’Atelier lyrique, elle y a été Fiordiligi (Così fan tutte), rôle dans lequel elle a montré beaucoup de tempérament et d’assurance vocale, Magda Sorel (Le Consul), Susanna (Il segreto di Susanna) et Émilie (Nelligan). Plus récemment, elle incarnait la Première dame (La flûte enchantée) et Noémie (Cendrillon) à l’Opéra de Montréal. Dernière présence à la compagnie : Cendrillon (2010).

Récemment : Noémie, Cendrillon (Opéra de Montréal); Magda Sorel, Le Consul (Atelier lyrique); Musetta, La bohème (Opéra de Tours)

Adèle

Marianne Lambert, soprano (Canada)

Ancienne membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Marianne Lambert a gagné le Premier prix du Concours International de Chant de Marmande (France) en 2008. Récemment, elle a chanté Adèle à l’Opéra de Québec, Woglinde (L’Or du Rhin) avec l’Orchestre symphonique de Montréal, Clorinda (La Cenerentola) au Pacific Opera Victoria, Mademoiselle Silberklang (Die Schauspieldirektor) et Marie-Anne (Ô mon bel inconnu) à l’Opéra de Rennes, La Fée (Cendrillon) à l’Opéra de Montréal, Olympia et Gabrielle dans le cadre d’une soirée Offenbach offert par le FestivalOpéra de Saint-Eustache et Despina (Così fan tutte) à l’Atelier lyrique. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2012).

Récemment : Adèle, La chauve-souris (Opéra de Québec); Woglinde, L’Or du Rhin (Orchestre symphonique de Montréal); Thérèse, Les mamelles de Tirésias (Festival d’art vocal de Montréal)

Falke

Dominique Côté, baryton (Canada)

Timbre chaleureux, belle présence en scène, don d’acteur, il remporte le premier prix au concours international de chant de Canari présidé par Gabriel Bacquier en 2011. Formé comme comédien, puis comme chanteur, il a chanté le rôle-titre dans Nelligan en 2010 avec l’Atelier lyrique qui a été encensé par la critique. Il a chanté Ajax (La belle Hélène) à l’Opéra de Marseille, Moralès (Carmen) au Pacific OPera Victoria, Ziggy (Starmania Opéra) avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Avec les Jeunesses Musicales du Canada, il a été Danilo (La veuve joyeuse) et Figaro (Le barbier de Séville). Il chante également avec divers orchestres au Canada et en France. Débuts à la compagnie.

Récemment : Emile jeune, Nelligan (Festival Opéra de Québec); soliste, Carmina burana (Orchestre symphonique de Sherbrooke); Ajax, La belle Hélène (Opéra de Marseille)

Prochainement: soliste, Magnificat de Bach (Les Rhapsodes), Papageno, La flûte enchantée (Corse) ; récitals (Société musicale Alain Marinaro, France)

Frank

Alexandre Sylvestre, baryton-basse (Canada)

Alexandre Sylvestre fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en 2005 dans les rôles de Zalzal et du Chef de Police (L’étoile). Il chante ensuite Colline (La bohème), Monterone (Rigoletto), Betto (Gianni Schicchi), le Sacristain (Tosca), Pietro (Simon Boccanegra), Nourabad (Les pêcheurs de perles), le Duc de Vérone (Roméo et Juliette), Prince Yamadori (Madame Butterfly) et Jack Wallace (La fanciulla del West). Il a aussi chanté Schaunard (La bohème) au Pacific Opera Victoria, le Sacristain au Edmonton Opera et Figaro (Les noces de Figaro) au Centre lyrique de Sulmona (Italie). Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).

Récemment : Dottore Grenvil, La traviata (Opéra de Montréal); soliste, Requiem – Mozart (Victoria Symphony); Le Père, L’enfance du Christ (Orchestre symphonique de Montréal)

Prochainement : De Brétigny, Manon (Opéra de Montréal); Angelotti, Tosca (Pacific Opera Victoria) ;  soliste, Jeanne d’Arc au bûcher (Orchestre symphonique de Montréal)

Alfred

Thomas Macleay, ténor (Canada)

Ancien membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Thomas Macleay a chanté dans plus d’une douzaine de productions à l’Opéra de Montréal. Récemment, il incarnait Charlie (Mary’s Wedding) au Pacific Opera Victoria, Almaviva (Le barbier de Séville) au FestivalOpéra de Saint-Eustache, le rôle-titre de Acis (Acis and Galatea) et Pylade (Iphigénie en Tauride) pour Opera Atelier, Arturo Bucklaw (Lucia di Lammermoor) à l’Opéra de Québec et au Vancouver Opera, et Roderigo (Otello) au Edmonton Opera. Il a fait ses débuts télévisuels canadiens dans le rôle de Gennaro dans Death at the Opera diffusé sur Bravo. Dernière présence à la compagnie : Salome (2011).

Récemment : Roderigo, Otello (Edmonton Opera); Lord Arturo Bucklaw, Lucia di Lammermoor (Opéra de Québec); Charlie, Mary’s Wedding (Pacific Opera Victoria)

Prince Orlofsky

Emma Parkinson, mezzo-soprano (Canada)

La mezzo Emma Parkinson revient récemment d’Europe où elle a fait ses débuts européens dans le rôle de Mercédès (Carmen) avec le Seefestspiele Berlin. Ancienne membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal pour lequel elle incarnait récemment Vera Boronel (Le Consul) et Isabella Colbran dans Rossini et ses muses; à l’Opéra de Montréal, on l’a entendue dans Siébel (Faust) et comme Troisième nymphe (Rusalka). Elle a récemment pris part à une tournée en Chine avec l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal et le Théâtre Lyrichorégra 20, et était soliste dans le Messiah par l’Orchestre symphonique de Montréal. À la scène, elle a interprété Stephano (Roméo et Juliette) à Opera NUOVA. Dernière présence à la compagnie : Rusalka (2011).

Récemment : Troisième nymphe, Rusalka (Opéra de Montréal); Siébel, Faust (Opéra de Montréal); Mercédès, Carmen (Seefestspiele Berlin)

Prochainement : soliste, Messe en si mineur (Chœur Classique de Montréal)

Frosch

Martin Drainville, comédien (Canada)

Au théâtre, on l’a vu, entre autres, dans Circus Minimus (Théâtre Il va s’en dire, Théâtre d’Aujourd’hui et tournée québécoise), Les voisins (Compagnie Jean Duceppe et Théâtre Hector-Charland), Les noces de tôle(Compagnie Jean Duceppe), Appelez-moi Stéphane (Compagnie Jean Duceppe) et L’oiseau vert (TNM). En saison estivale, on l’a vu au Théâtre des Grands Chênes dans Ladouceur et filsAndré le magnifique et Le génie amoureux. À la télévision, il allie savamment l’animation (Le Martin-trotteur, Par-dessus le marché et Le tournoi des mètres) et le jeu (Le petit monde de Laura Cadieux, Scoop, Rue L’Espérance, Maman chérie, Caméra Café et LOL.). Au cinéma, mentionnons ses performances dans L’odyssée d’Alice Tremblay (D. Filiatrault) et Laura Cadieux… la suite, sans oublier Louis XIX , un film où il tenait le rôle-titre et qui a été marquant dans sa carrière. Cette année, il fait délirer le public en incarnant une vingtaine de personnages dans la pièce 39 marches (Théâtre Hector-Charland, l’Étoile, tournée québécoise en février, mars 2013).Débuts à la compagnie.

Blind

Aaron Ferguson, ténor (Canada)

Ancien membre de l’Atelier du Festival Glimmerglass et de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, pour lequel il a interprété le Magicien (Le Consul) et Charles Gill (Nelligan), il a aussi chanté à l’Opéra de Montréal : Borsa (Rigoletto), le Doyen de la Faculté (Cendrillon), Spoletta (Tosca), Monostatos (La flûte enchantée) et Basilio/Curzio (Les noces de Figaro). Sur d’autres scènes, il est Apollo (Semele) au Pacific Opera Victoria et Lysander (A Midsummer Night’s Dream) au Banff Centre. En 2012, il incarna Le chevalier danois (Armide) avec l’Opera Atelier au Château de Versailles en France et à Glimmerglass. Dernière présence à la compagnie : Les noces de Figaro (2011).

Récemment : Gala de l’Opéra de Québec; Constable Locke/Conductor, The Music Man (Royal Opera House Muscat); soliste, The Bear (Orchestre symphonique de Toronto)

Prochainement : Monostatos, La flûte enchantée (Opera Columbus, Opera Atelier, Toronto, Penn State); Euryale, Persée (Opéra royal de Versailles, Opera Atelier, Toronto)

Ida

Jonathan Bédard, baryton (Canada)

Jonathan Bédard détient un baccalauréat en chant classique de l’Université Laval où il a récemment interprété Marco (Gianni Schicchi) et Guglielmo (Così fan tutte). Il se produit avec divers ensembles de musique de chambre, tels que l’Ensemble Heimat, Quattr’Opéra et La Chamaille. En 2010, on l’a entendu dans le rôle du Père (The Juniper Tree) avec les Petites Garnottes. En 2011, il prenait part au Festival Opéra de Québec à titre de membre de la Brigade lyrique, groupe qui a reçu le prix d’excellence dans les arts et la culture de la Ville de Québec, en plus de se produire dans la production d’Eugène Onégine à l’Opéra de Québec. L’été dernier, il chantait Le Dancaïre et Moralès (Carmen) lors du Halifax Summer Opera Workshop. Débuts à la compagnie.

Récemment : Le Dancaïre / Moralès, Carmen (Halifax Summer Opera Workshop); Venite adoremus, musique sacrée et de Noël (Église Notre-Dame-de-la-Victoire, Lévis)

Invitée

Chantale Nurse, soprano (Canada)

Ancienne membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle a chanté dans le spectacle Les amoureux célèbresAleacanto, et a interprété le rôle de Anna Gomez (Le Consul). Sur la scène de l’Opéra de Montréal, elle est la Deuxième dame (La flûte enchantée), la Comtesse Ceprano (Rigoletto) et la Première nymphe (Rusalka). À Opera NUOVA et au Glenn Gould School, elle chante Fiordiligi (Così fan tutte). Elle a également donné un récital de lieder au Mazzoleni Hall du Royal Conservatory of Music de Toronto et a été soliste dans la Deuxième symphonie de Mahler avec le Cathedral Bluffs Symphony Orchestra. Dernière présence à la compagnie : Rusalka (2011).

Récemment : Anna Gomez, Le Consul (Atelier lyrique); Comtessa Ceprano, Rigoletto (Opéra de Montréal); Première nymphe, Rusalka (Opéra de Montréal)

Prochainement : Sister Rose, Dead Man Walking (Opéra de Montréal)

Chef d’orchestre

Timothy Vernon (Canada)

Récemment nommé membre de l’Ordre du Canada, Timothy Vernon s’affirme depuis de nombreuses années comme un des chefs d’orchestre canadiens les plus en vue. Fondateur et directeur artistique de Pacific Opera Victoria, il y dirige la majorité des productions, couvrant un vaste répertoire qui va de Handel à Berg, en passant par Verdi et Puccini. On a pu l’entendre au cours des dernières années dans plusieurs maisons d’opéra canadiennes, dont le Calgary Opera, l’Edmonton Opera et l’Opera Lyra Ottawa. Présent aussi au concert, il a été le chef invité des meilleurs orchestres canadiens : le Calgary Philharmonic, le Vancouver Symphony, l’Edmonton Symphony, l’Orchestre symphonique de Montréal et le Toronto Symphony. Professeur réputé, il a enseigné notamment à l’Université McGill, en plus de participer à différents projets au disque et à la télévision. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).

Récemment : Carmen (Pacific Opera Victoria); Maria Stuarda (Pacific Opera Victoria); Macbeth (Pacific Opera Victoria)

Metteur en scène

Oriol Tomas (Canada)

Il a signé des mises en scène pendant cinq ans à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Récemment, il mettait en scène Rodelinda au Pacific Opera Victoria, Aleacanto à la Place des Arts et Il trovatore à l’Opéra de Montréal. Il a aussi mis en scène des œuvres telles La Périchole au Conservatoire de musique de Montréal, Apéro à l’Opéra sur ARTV, Apollo et Daphné au Festival international de musique baroque de Lamèque. L’an dernier, la critique a salué sa vision du Consul présenté par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Dernière présence à la compagnie: Il trovatore (2012).

Récemment : Rodelinda (Pacific Opera Victoria); Le Consul (Atelier lyrique); Il trovatore (Opéra de Montréal)

Décors

Richard Roberts (Australie)

Basé à Melbourne, il signe les décors pour le théâtre, la danse, le film, la télévision et l’opéra. Parmi ses récents projets : Don Pasquale et La Sonnambula (Opera Australia); La flûte enchantéeA Baroque Triple Bill,Le couronnement de Poppée et Don Giovanni (Victorian Opera); Next To NormalThe Gift et The Grenade (Melbourne Theatre Company); True West et Riflemind (Sydney Theatre Company); et The Man from Mukinupin et Sapphires (Melbourne Theatre Company and Company B). Il a aussi dirigé la School of Production au Victorian College of the Arts de 2000 à 2010. Débuts à la compagnie.

Récemment : Intermezzo (Buxton Festival, RU); Kaffee-Kantate (Victorian Opera, Melbourne); Les noces de Figaro (Victorian Opera, Melbourne)

Prochainement : Nixon in China (Victorian Opera, Melbourne); Don Pasquale (Opera Australia, Sydney)

Costumes

Angus Strathie (Australie)

Collègue de longue date de Baz Luhrmann et Catherine Martin, l’un de ses premiers grands projets a été le film culte Strictly Ballroom. Il conçoit ensuite les costumes pour une production télévisuelle de La bohèmeet le film Moulin Rouge pour lequel il remporte un Academy Award pour les meilleurs costumes en 2001. On lui doit aussi : Lake LostMer de GlaceSimon BoccanegraLa PéricholeLuluSamson et Dalila et La bohème (Opera Australia); The Rise and Fall of Little VoiceInto the WoodsThe Gift of Gorgon et Medea (Sydney Theatre Company). Débuts à la compagnie.

Récemment : La chauve-souris (Opera Australia)

Éclairages

Anne-Catherine Simard-Deraspe (Canada)

Formée et issue du milieu de la scène, elle est une touche à tout en éclairages : danse, théâtre, expositions, architecture. À l’opéra, elle signe plusieurs spectacles dont Il tabarro/Suor Angelica, Le barbier de Séville,Lucia di LammermoorTosca, La flûte enchantée et Werther (Opéra de Montréal), ainsi que Macbeth (Opera Australia). Elle assiste le concepteur des éclairages dans Thaïs (Palm Beach Opera et Kentucky Opera). Elle est également professeure pour l’École nationale de théâtre du Canada. Dernière présence à la compagnie : La traviata (2012).

Récemment : Les noces de Figaro (Opéra de Montréal); Il trovatore (Opéra de Montréal); La traviata (Opéra de Montréal)

Prochainement : Manon (Opéra de Montréal); Le Vodou, un art de vivre (Musée canadien des civilisations)

Chef de chœur

Claude Webster (Canada)

Coach vocal spécialiste du répertoire français, Claude Webster a fait partie du corps professoral de différents programmes à New York, à Miami, à Puerto Rico, à Montréal et en Virginie. Depuis 1997, il est chef de chant principal à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. À l’Opéra de Montréal, il a collaboré à plus de cinquante productions à titre de pianiste-répétiteur, avant d’être nommé chef de chœur en 2007. En mars 2011, il a fait ses débuts en tant que chef d’orchestre dans Le consul de Gian Carlo Menotti, présenté par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Dernière présence à la compagnie : Le vaisseau fantôme (2012).

AUTOUR DE LA CHAUVE-SOURIS

 Place à l’opéra – 3e saison

Présentée conjointement par l’Opéra de Montréal et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, en collaboration avec le Centre Segal des arts de la scène, et animée par le musicologue Pierre Vachon, la populaire série propose une plongée au cœur de ce chef-d’œuvre d’opérette.

INVITÉ
Pascal Blanchet (PhD), musicologue, spécialiste de l’opérette et scénariste

17 janvier 2013, 19 h – Grande Bibliothèque 
21 janvier 2013, 19 h 30 – Centre Segal – 5 $

© Julien Faugère