Entrevue avec Guy Corneau, Guylaine Dumont et Vincent Lasnier pour le salon espace santé globale

Premier salon sur la santé globale à Québec au Centre des Congrès du 25 au 27 janvier 2013

Mercredi le 16 janvier dernier, j’ai eu la chance de m’entretenir avec Guy Corneau, Guylaine Dumont et Vincent Lasnier sur le tout premier Salon Espace Santé Globale qui aura lieu au Centre des congrès de Québec du 25 au 27 janvier 2013.

Aleph Productions, entreprise formée de Louise Crête, présidente et de Vincent Lasnier, vice-président, ainsi que toute leur équipe, est fier de présenter cet événement, une première au Québec, qui regroupera une centaine d’exposants professionnels reconnus par leurs pairs et issus d’une quinzaine de domaines d’activités, afin de répondre aux besoins de plus en plus grandissants liés au développement personnel, de même que de consommation de produits et de soins de santé naturelle.

Pour en savoir plus sur ce salon, voici un résumé des entrevues qu’ils m’ont accordées :

Vincent Lasnier co-organisateur de l’évènement

Comment vous est venue l’idée d’avoir Guy Corneau comme président d’honneur de votre salon et Guylaine Dumont comme porte-parole?

Vincent Lasnier : « Dans l’optique du Salon qui est la santé globale, où l’on touche à l’équilibre de la santé autant au niveau physique que le côté psychologique, et spirituel, Guy Corneau avait écrit son dernier livre Revivre qui allait dans le même sens que la mission du salon. Donc, tout de suite on a pensé à lui. Et il a accepté. Pour Guylaine, cela a été un concours de circonstances. Par des relations communes, on a été présentée et elle aussi a un parcours qui va dans le même sens que la mission du salon et dans son cheminement en tant qu’ex-athlète olympique, elle a touché à diverses avenues de la santé naturelle, alors on a pensé qu’elle serait parfaite pour être notre porte-parole.»

Pour ce premier Salon, quels étaient les critères à respecter pour un exposant qui voulait participer à cet évènement?

Vincent : « Les exposants devaient cadrer avec la mission du salon et il fallait qu’ils aient une qualité d’exposant, autrement dit qu’ils aient un bagage académique, qu’ils aient une crédibilité. Et nous, on veut pouvoir rejoindre la population en général et donc, on veut que les néophytes dans le domaine aient des exposants de qualité qui puissent leur expliquer ce que c’est que la santé globale.»

 

Guy Corneau psychanalyste et auteur

Effectivement, Guy Corneau, vous êtes la personne idéale pour présider ce salon, après tout ce que vous avez vécu, traversé, survécu, avec cette maladie en 2007 pour laquelle vous êtes maintenant en rémission grâce à la chimiothérapie, mais également grâce à toutes ces autres ressources alternatives à la médecine traditionnelle. Avez-vous été surpris qu’on vous demande d’agir à titre de président d’honneur?

Guy Corneau « Non, j’étais content. C’était beaucoup effectivement comme un prolongement de ce que j’ai écrit dans Revivre. Car c’est sûr que je suis l’avocat des complémentarités des approches, autant les médecines d’hôpital, que les médecines naturelles, de même les médecines énergétiques, comme la méditation et la visualisation. Ainsi, cela me donnait un tremplin pour faire valoir ces idées-là. Et j’ai vu les kiosques qui seront là, qui touchent autant les aspects physiques, l’ostéopathie,  la nutrition, et les aspects plus psychiques et psychologiques. C’est très varié et je suis très content de l’éventail des conférences qui ont été développées. Par exemple, il y a un conférencier qui va parler de cohérence cardiaque… Donc, ce salon allait très bien dans ma philosophie.»

Pour ce salon, vous ferez la conférence du vendredi soir Pour une approche globale de la santé. Également, vous présentez une pièce de théâtre intéractif et participatif le samedi soir. C’est une pièce de théâtre que vous avez écrite avec la comédienne Danielle Proulx. D’où vous est venue cette idée de collaboration avec elle?

Guy Corneau «Danielle a collaboré avec moi pendant une quinzaine d’années. J’avais créé une organisation qui s’appelait Production CŒUR.COM qui réunissait des artistes, des thérapeutes, et des techniciens soit une équipe d’environ 20 personnes ici et la même chose en Europe. Et avec eux, je construisais des séminaires. Ces séminaires débutaient par une pièce de théâtre d’environ une demi-heure, à partir d’un mythe et ensuite, j’interprétais cela pour les gens pour qu’ils puissent aller dans des ateliers dirigés par un artiste et un thérapeute. J’ai donc fait plusieurs de ces projets avec Danielle. Pour cette fois-ci, j’ai voulu écrire une pièce selon nos besoins. Je voulais parler de la santé relationnelle, la santé du couple et nos relations. J’ai écrit le scénario et j’ai coacher Danielle de scène en scène en lui précisant les besoins non dits de chaque scène : les attentes, les blessures, les peurs. Et à partir de cela, elle a écrit tous les dialogues. Danielle est une dialoguiste et une actrice exceptionnelle, avec un sens de la répartie remarquable. Pour ma part, durant la pièce, je viens entre les scènes et je parle au public et je leur demande de devenir des psychanalystes qui se penchent sur un cas. Et il y a même des gens du public, qui peuvent venir sur scène, s’ils le veulent, pour souffler des répliques aux acteurs pour voir comment ce couple-là peut s’en tirer. Donc, on apprend des choses sur le couple, par le jeu, en s’amusant.»

Vous avez changé radicalement votre alimentation et votre façon de vivre pour contrer la maladie. Comment est-ce que votre vie est différente maintenant, versus avant 2007? Comment faites-vous pour ne pas replonger dans le surmenage alors que vous être toujours très en demande ?

Guy Corneau : “C’est difficile. Je trouve que c’est un combat de chaque jour. Les gens disent souvent ‘Bravo vous avez survécu à votre cancer’, mais moi je trouve que la vraie bataille, ce n’est pas pendant, c’est après. Pendant la maladie, on fait des prises de conscience vraiment importantes. C’est sûr que je suis une personne qui a tendance à brûler la chandelle par les deux bouts. J’ai un tempérament très feu et quand il n’y a pas d’action, je m’ennuie. Donc, ça bouge dans ma vie et j’aime ça comme cela en plus. Mais c’est vrai que là, j’exagérais. J’avais trop tiré sur mes ressources, quand le cancer a éclaté. J’avais mon émission de télé, j’écrivais un livre et j’avais mes tournées internationales de conférences. Il y avait au moins une vie de trop là. En fait, le cancer est venu me dire que ça n’avait pas de bon sens. Je n’avais plus le temps de jouir de la vie, de me ressourcer. Je vivais de la détresse, j’étais fatigué. Cela m’a permis de me rendre compte que j’avais négligé une partie fort importante pour moi, plus créatrice : le besoin de m’exprimer subjectivement et c’est pour cela que j’ai fait la pièce de théâtre et je compte bien continuer dans ce sens, qui sait avec une plus grande participation comme acteur et moins comme psychanalyste, par la suite… C’est sûr que maintenant, je dois faire attention de ne pas trop en prendre de choses et quand il faut que j’en fasse plus, je dois quand même trouver du temps pour moi. Comme ce matin, je devais me lever tôt pour les entrevues, mais j’aime bien faire du yoga et de la méditation, je me suis levé un peu plus tôt, pour pouvoir faire ces activités et me partir d’une façon équilibrée. Et je fais aussi attention à ce que je mange. Il faut s’aimer assez pour avoir un style de vie respectueux envers soi-même.”

 

Guylaine Dumont Olympienne en 2004 en volleyball de plage, conférencière, thérapeute en relation d’aide (TRA), consultante en psychologie sportive.

Maintenant, Guylaine Dumont, tout d’abord,  je veux vous dire que moi-même je suis une fervente adepte du volleyball, depuis au moins 25 ans et je ne me vois pas arrêter de jouer, car c’est toujours ma passion, et ce sera un deuil pour moi, le jour ou je devrai arrêter. Vous avez pris votre retraite du volleyball professionnel en 2005. Est-ce que cela a été difficile pour vous d’arrêter et par la suite de vous lancer dans une autre carrière?

Guylaine Dumont : “En fait, en 2005, c’était ma deuxième retraite. J’ai arrêté la première fois en 1999 suites à un burnout sportif (une écoeurite aigüe de sport). Je voulais vraiment me retrouver moi-même. J’ai donc arrêté le sport pendant 2 ans et demi.  J’ai fait ma formation en relation d’aide, je me suis mariée, j’ai eu un enfant et j’ai repris contact avec une partie de qui j’étais. Et cela m’a permis de savoir ce que je voulais faire comme carrière après. Puis, je suis retournée au jeu en 2001 et aux Olympiques en 2004 avec Annie Martin, mais je dirais que ce sont ces deux années et demie d’arrêt qui ont fait en sorte que ce soit moins drastique comme coupure en 2005. Oui cela a été difficile, mais comme j’ai été projetée dans un tourbillon après les jeux Olympiques, même si je n’ai pas gagné de médaille, j’avais plusieurs demandes de présidente d’honneur dans le sport.  C’était exigeant, mais comme j’aime bouger, j’ai dit souvent oui. Et en plus, j’ai eu ma deuxième fille en 2006. Bien que je ne joue plus au volleyball dans une ligue, comme telle, je suis sportive et j’aime bouger. J’entraine présentement une équipe de volleyball au collégial, au Cegep Saint-Lawrence, c’est un bon petit défi, car ça faisait longtemps que je n’avais pas touché à cela. Je le fais aussi pour inculquer des valeurs aux jeunes filles et la manière que j’ai trouvée au fil des ans de voir la compétition.  Je travaille maintenant avec les athlètes en psychologie sportive et je suis thérapeute en relation d’aide. Donc, je travaille avec les athlètes, mais aussi avec monsieur et madame tout-le-monde. C’est sûr que ma spécialité c’est vraiment dans le sport. Et j’ai toujours dit qu’il fallait considérer l’athlète globalement. Ce n’est pas juste l’athlète, mais son environnement aussi, sa vie familiale, ses études, ses relations avec ses amis, en amour, si tout cela va bien, il y a des chances que cela aille bien sur un terrain. C’est tout cela aussi que je gère avec les athlètes.  Il y a pas des trucs pour optimiser la performance, oui, mais il y a tout l’aspect relationnel par la suite à traiter. Relationnel à soi, à l’entraineur, à ses parents.»

Et c’est de cela que tu vas parler dans ta conférence : dimanche Comment optimiser les performances sportives de nos jeunes : 

Guylaine : “Oui, mais cette conférence-là du dimanche s’adresse plus aux parents. Mais oui, je vais parler des relations, mais surtout je vais parler des façons d’accompagner son enfant à mieux gérer le stress de la performance. Et je donne aussi des trucs aux parents pour mieux gérer leur propre stress face à la performance de leur enfant, ou face à leur non-performance parfois. Je suis parent moi-même, et j’ai été membre de conseils d’administration, j’ai donc observé et vécu comme parent. C’est à partir de ces trucs-là et des livres de Colette et Marie Portelance, ‘Éduquer pour être heureux’ et ‘Inspirer le respect’ qui parlent de la relation parent-enfant que je me suis inspirée. »

 

Avez-vous un dernier message à envoyer aux gens qui hésitent à visiter ce premier salon?

Guy Corneau : « Comme cela fait longtemps que je suis venu à Québec, j’aimerais bien que les gens viennent m’entendre à ma conférence et viennent voir ma pièce. Les prix sont très abordables pour chacune de ces activités et pour venir voir le salon. C’est donc un accès à beaucoup d’informations qui peuvent changer des choses dans notre vie, et ce, à très peu de frais. Et comme c’est le premier salon, c’est important de venir, car cela pourrait devenir un rendez-vous annuel pour les gens de Québec. C’est très rare de voir ce genre de salon sur la santé globale, qui ne préconise pas une méthode, un dogme, ou une médecine plus qu’une autre.» 

Guylaine Dumont : « Je dirais aux gens de venir avec une ouverture d’esprit. Certains pensent connaître tout, mais en fait, ils pourraient être surpris de ce qu’ils découvrent, dans la mesure où ils sont réceptifs et l’esprit ouvert. Et ce sont des choses qui peuvent être complémentaires à la médecine traditionnelle. Dans mon sport, je faisais de la physiothérapie, mais je faisais aussi de l’acupuncture, de la visualisation, du yoga. J’ai essayé différentes méthodes et j’ai conservé ce qui fonctionnait pour moi. Donc, je pense qu’il faut venir dans cette optique-là de peut-être trouver quelque chose qui va nous aider à mieux vivre.» 

Vincent Lasnier : “Pour ceux qui ont des petites familles et veulent venir avec leurs enfants, on a organisé une journée de la famille pour le dimanche. Les enfants de 16 ans et moins c’est gratuit. Il y a des thématiques pour la journée et des conférences adaptées pour les familles. Le dimanche après-midi, l’école de cirque de Québec va être présente pour faire de l’animation et des activités avec les jeunes. Également, on est vraiment fier de mentionner que pour ce premier salon, on a réussi à lier le salon d’exposition avec les arts. C’est pour cela qu’on a la pièce de théâtre le samedi soir, ainsi qu’un concert de musique. Il y a également une exposition de peinture le samedi et dimanche, avec certains exposants sur place. Donc, c’est une belle réussite.»

C’est un premier salon pour cet évènement, où le mieux-être, la santé au naturel et les arts se côtoient pour le bien de tous et on espère que ce sera un succès et que cela reviendra chaque année par la suite.

Les conférences et séance de dédicace de Guy Corneau
Le vendredi 25 janvier dès 19 h 30, la conférence intitulée Pour une approche globale de la santé. Celle-ci permettra un apprentissage de l’auto-guérison et donnera des pistes sur la santé globale.

Le samedi 26 janvier dès 19 h 30, un théâtre participatif

 Céline et André. Une histoire d’amour à éclairer … »

une pièce interactive écrite par Guy Corneau et Danielle Proulx

 Le 26 janvier au Centre des congrès de Québec dans le cadre du Salon Espace Santé Globale

• Les 13 et 14 février au Gesù

• Le 15 février au Centre récréatif de Repentigny

• Les 19 et 20 février au Gesù

• Les 6 et 7 mars au Gesù

• Le 14 mars à la polyvalente Hyacinthe Delorme à Saint-Hyacinthe (Tél.: 450-773-8282)

Guy Corneau sera également présent pour dédicacer son livre Revivre, samedi et dimanche dès Midi, ainsi que le vendredi soir après sa conférence.

 

La conférence et kiosque de Guylaine Dumont
Comment optimiser les performances sportives de nos jeunes

Dimanche 13h55

Durant cet atelier/conférence Guylaine Dumont parlera de différentes stratégies pour maintenir la motivation et a?n de mieux gérer le stress et l’anxiété de la performance chez les jeunes sportifs. Elle  parlera d’une nouvelle philosophie sportive qu’elle a développée et intégrée en tant qu’athlète olympique.

Guylaine Dumont sera également présente à son kiosque une bonne partie du week-end, pour rencontrer les gens.

Horaire de visite du salon
Vendredi 25 janvier de 18 h 00 à 21 h 00

Samedi 26 janvier de 9 h 00 à 18 h 00

Dimanche 27 janvier de 9 h 00 à 17 h 00

Le dimanche sera la journée familiale. C’est gratuit pour les enfants 16 ans et moins et il y aura la présence de l’école du cirque de Québec.

Pour plus de détail sur les divers ateliers, conférences et exposants présents au salon, visitez leur site internet : www.espacesanteglobale.com

LIVRE REVIVRE 2010

http://www.editions-homme.com/revivre-/guy-corneau/livre/9782761929554

http://www.toslog.com/guycorneau/accueil

 

Pour rejoindre Guylaine Dumont, Olympienne en 2004 en volleyball de plage et maintenant conférencière, thérapeute en relation d’aide (TRA), consultante en psychologie sportive.

Lesoleil67@hotmail.com

 

Photographe : Peter Marcoux.