J’ai survécu au débarquement

 

J'ai survécu au débarquement
J’ai survécu au débarquement

Rares sont les anciens combattants qui désirent témoigner sur ce qu’ils ont vécu sur le champ de bataille. Ces souvenirs demeurent traumatisants, et ce, même après plusieurs décennies.

C’est par l’intermédiaire de ses deux petites-nièces que le vétéran Germain Nault accepte de nous raconter son histoire. Il le fait;  » en mémoire pour les frères d’armes qui ne sont plus et leurs familles qui se souviennent; pour les soldats en devenir qui oublient parfois les fondements de leur rôle et de leur engagement ; pour l’homme inconscient qui démontre de l’indifférence par rapport au passé qui a façonné le présent; pour les curieux respectueux de cet effort de guerre; pour les Canadiens français, fiers et conscients de leurs actions. »

 En 1941, Germain Nault a vingt ans et il est mobilisé pour un entrainement obligatoire de deux mois avec les forces armée canadienne. À ce moment, le conflit en Europe ne semble pas menaçant pour les Québécois, isolés dans leur petit village.  Pendant son séjour dans les rangs, on incite notre jeune recrue à s’enrôler et participer à l’effort de guerre. Sans connaitre la réelle portée de son geste, Germain Nault signe son engagement dans l’armée régulière. « Je venais d’avoir 20 et un an et cette simple signature apposée sur une feuille de papier allait changer ma vie à tout jamais.»

 Pendant les deux années qui suivent, le soldat Nault poursuit son entrainement à la base de Valcartier et par la suite en Angleterre. Il exerce inlassablement les mouvements du combattant jusqu’au 6 juin 1944,  le jour du débarquement de Normandie.  Ces 24 heures au combat changeront à jamais le cours de sa vie. Il y vit l’enfer, témoin du carnage de cette opération meurtrière. La chance lui permet d’en sortir idem. Par la suite, il poursuit sa mission comme estafette, en support au Régiment dela Chaudière.  Sa survie tient du miracle. Au retour de mission, il faut reprogrammer son quotidien.

“J’ai survécu au Débarquement et le destin fut mon allié dans cette bataille pourla vie. Jequitterai cette terre la tête haute, sans regret et fier d’avoir participé à un effort de paix et de liberté. »

 À une époque où les ainés sont isolés, je trouve très touchant que deux jeunes femmes s’intéressent ainsi à ce grand-oncle « âgé».  D’ailleurs, on perçoit le respect des auteures pour le militaire. Bravo les filles!   Plus de quatre années de travail rigoureux pour parfaire ce livre. Vous avez réussi avec brio le défi que vous vous étiez donné.

 Marilou et Martine ont consacré quatre années à la préparation de ce témoignage mémorable.  Selon elles, nous devons à tous les anciens combattants la paix et la liberté dont nous jouissons aujourd’hui.

 Page : 248

Prix : 24,95$

Édition JCL   http://www.jcl.qc.ca/

Rue des librairies : http://www.ruedeslibraires.com/livres/vecu-debarquement-6-juin-1944-48489.html/624d40fac1b257935f8215c13b5b4152d69154ad1f9d3fa630d1d66165b1e50295a43787c79ab6e3beecc422f6ccbdeeee960be59a9870181f18703f68c2f0d1/?u=4850