Luc Archambault présente : « L’être et le néant | Détruire disent-ils ! »de com

Performance manifestive intitulée « L'être et le néant | Détruire disent-ils ! »
Performance manifestive intitulée
« L’être et le néant | Détruire disent-ils ! »

L’artiste Luc Archambault et Le Cercle présentent du 6 déc. 2012 au 29 janvier 2013 un accrochage intitulé ceci n’est pas une exposition ; la matérialisation partielle d’une i|xpo dont Pol Pelletier est la conservatrice invitée ; le tout partie d’un dispositif artistique internautique comprenant plus de 14 i|xpos et un i|film ; dont les i|xpos des conservateurs invités, Robert Lepage et Jean-Paul Le Bourhis.

Avant de procéder au décrochage ce mercredi 30 janvier 2013, Le Cercle et l’artiste présentent à 14h une… Performance manifestive intitulée

« L’être et le néant | Détruire disent-ils ! »

Le Cercle | mercredi 30 janvier 2013 @ 14h | 226ó St-Joseph | Québec

Performance au cours de laquelle Luc Archambault procédera, sur le pas de porte du Cercle à Québec à la destruction par compression, déchirement, javellisation, inondation, mutamorphose, percussion et crémation de 10 de ses oeuvres peintes.

Un encan à la criée pourra permettre in situ aux personnes présentes d’acquérir les artéfacts créés et résidus d’oeuvres ; des oeuvres en soi ainsi créées.

Une performance qui exprime et matérialise la protestation de l’artiste contre le bâillon médiatique et la mise en abîme de sa production artistique présentée jusqu’au 29 janvier au Cercle. Ce qui se trouve à néantiser ce qui se crée et présente à Québec sur la scène des arts et métiers d’arts visuels de Québec hors les institutions subventionnées, une scène pourtant autant digne d’intérêt que les autres scènes qui reçoivent abondamment l’attention de ces médias. Ce traitement à géométrie variable des arts ne fait que démontrer l’ampleur chronique du sous-développement de ce secteur névralgique des arts d’ici, d’autant à Québec dans un Québec médiatique montréalisé.

Non pas que nos artistes manquent de génie, de savoir-faire, d’adresse, de compétences et d’expertises… non pas que nous ne disposions pas des ressources utiles… c’est le reste qui ne suit pas… c’est le « marché » qu’on a omis de développer, alors qu’on a pu le faire depuis la publication de Refus global autant pour les arts de la scène ( théâtre, musique classique et populaire, chanson, danse, cirque et rire ), que pour le cinéma, la littérature, l’architecture, l’urbanisme, la radio et la télévision. Les médias ne sont pas les seuls acteurs de ce sous-développement, mais ils ont leur part de responsabilité et pourraient être des facteurs essentiels du développement à mettre de l’avant. Faut bien commencer quelque part. Par où ? Sinon protester contre ce qui nous fait être dans l’impasse, parce que nous le sommes, nous les praticiens,nes.

photo: courtoisie