iShow – Usine C

iShow - Usine C
iShow – Usine C

Les Petites Cellules Chaudes, ce jeune collectif audacieux, sont de retour à Montréal pour présenter une version revisitée et améliorée de leur étonnantIShow ou je m’occupe de transférer le message à Chanda. Savant mélange de technologies interactives, de théâtre multimédia et d’imprévus circonstanciels, Le iShow(…)se joue des frontières entre  la réalité et la fiction afin de questionner notre rapport à la technologie et sa présence inévitable dans les rapports sociaux et intimes contemporains. Une expérience déroutante qui interroge la dimension spectaculaire que prend l’exposition quotidienne  de notre intimité sur les médias sociaux. Présenté dans le cadre de la Série Temps d’Images à l’Usine C du 21 au 23 Février.

Quinze artistes réunis autour d’une même table et projetés sur trois écrans, se mettent à la merci d’une technologie imprévisible pour questionner ce geste anodin que nous faisons chaque jour en consultant notre téléphone portable ou notre ordinateur. Accrochés à nos écrans, dans l’urgence, nous cherchons activement l’autre pour lui montrer quelque chose de nous. Mais quoi ? Qu’avons-nous donc à exhiber de façon si essentielle, si pressante, si généralisée ? Chaque jour, nous exposons. Chaque jour, nous montrons. Chaque jour, je montre. Every day, I show.

Par un enchaînement de tableaux, Le iShow explore différentes caractéristiques de la rencontre, qu’elle soit virtuelle ou réelle. Les Petites Cellules Chaudes proposent ici une création périlleuse où elles sont constamment en danger, dans l’obligation de se commettre et de se révéler. Le spectacle intègre la participation d’inconnus via des modes de communication publique et volontaire, où les utilisateurs s’exposent à ce genre de danger. Chatroulette, un site web qui met des internautes en relation de manière aléatoire, sert de fil conducteur à la représentation. La collusion entre la réalité et la fiction s’exprime par une mise en scène impressionniste qui questionne les codes usuels de représentation. Quinze interprètes, autant d’ordinateurs, et trois écrans pour mettre en lumière les rencontres virtuelles et spontanées d’écran à écran, d’écran à la scène, d’écran à la salle. Pour décortiquer la présence de ces images pixélisées, leur pouvoir sur nous, et notre pouvoir sur elles. Un objet théâtral singulier et une expérience humaine résolument contemporaine!

Les Cellules Chaudes sont un collectif d’artistes pancanadiens qui se sont rencontrés de manière fortuite lors d’un stage dirigé par Claude Poissant et intitulé Devoir de création et joie du péril…Comment mieux définir aujourd’hui ce qui anime ces jeunes artistes intrépides ? Cherchant ailleurs que dans le théâtre conventionnel, réinventant les liens avec le monde extérieur, les spectateurs et la scène, ils créent un laboratoire multimédia autant réel que fictif à l’intérieur duquel prise de risques et mise à nu sont les maîtres mots. IShow ou je m’occupe de transférer le message à Chanda est leur premier opus né de ces explorations et fut présenté pour la première fois au OFFTA 2012 à Montréal.

Dramaturgie: Sarah Berthiaume, Édith Patenaude, Gilles Poulin-Denis Mise en scène : Maxime Carbonneau, Philippe Cyr, Laurence Dauphinais Avec : Hugo Lefort, Émile Beaudry, François Édouard Bernier, Sarah Berthiaume, Maxime Carbonneau, Patrice Charbonneau Brunelle, Nathaly Charette, Philippe Cyr, Laurence Dauphinais, Dominique Leclerc, Émilie Leclerc, Chanda Legroulx, Édith Patenaude, Gilles Poulin Denis, Audrey Talbot Scénographie:Patrice Charbonneau BrunelleTechnique:Hugo Lefort Lumières: Marie-ève Pageau Son : Navet Confit Créé dans le cadre du : OFFTA 2012 Présentation : Usine C

le iShow nous convie à une cérémonie de tous les jours. (…) Cette création se termine sur la plus belle métaphore qui soit : celle d’un corps symboliquement mis à nu. (…) un de ces spectacles qui vous habitent longtemps. Magazine Être

 Le iSHOW ou je m’occupe de transférer le message à Chanda

Du 21 au 23 Février

Usine C / 20h

Billetterie 514 521-4493

www.usine-c.com

Crédit photo : Dimitrios Touloumis