Le portier de la gare Windsor

Le portier de la gare Windsor.

D’entrée de jeu il faut dire que l’écriture dramatique de Le portier de la gare Windsor, comme tout autre,  trouve toute sa grandeur et sa véracité sur scène. Il est rare qu’un texte de dramaturgie émeuve autant à sa lecture qu’à son expression scénique. Ce pourquoi il a été écrit. Malgré les photos, judicieusement choisies par ailleurs, qui accompagnent le texte,  le parallèle que Julie Vincent veut faire entre l’Uruguay sous la dictature militaire d’une certaine époque et la situation québécoise, même lors des affrontements du « printemps érable », est pour le moins tiré par les cheveux. Il est difficile d’y croire. Surtout que les protagonistes sont avares de mots.

 

Mais l’idée est originale.

 

Ce livre est le résultat de plusieurs années de travail singulier de la part de l’auteure Julie Vincent et du photographe François-Régis Fournier. Chacun à sa manière a voulu connaître et faire connaître, rencontrer et faire se  rencontrer ces deux extrémités de l’Amérique : l’Uruguay et le Québec. Passion et révolution, richesse et pauvreté, passé et présent, tels sont les éléments de cette pièce où le portrait d’un architecte se dévoile peu à peu au gré des souvenirs qui le hantent, fracassent les frontières entre Montréal et Montevideo, entre l’exil forcé du Sud et l’itinérance du Nord.

 

Julie Vincent Photo : Marc-Antoine Zouéki

 

Comédienne, dramaturge, professeur et metteur en scène, Julie Vincent a reçu la Golden Plaquefor Best Actress de l’International Film Festival of Chicago en 1979, pour son rôle de Suzanne dans Mourir à tue-tête d’Anne-Claire Poirier. Elle a aussi tenu les premiers rôles d’une dizaine de films canadiens, dont Les Beaux Souvenirs de Francis Mankiewicz, Les Grands enfants de Paul Tana et Solo de Paule Baillargeon.

 

 

 

Nombre de pages : 134

Prix suggéré : 27 $

www.pleinelune.qc.ca