Dead Man Walking en première québécoise à l’Opéra de Montréal!

Dead Man Walking
Dead Man Walking

L’Opéra de Montréal poursuit sa 33e saison en frappant un grand coup : la première québécoise d’un des chefs-d’œuvre de la scène lyrique du XXIe siècle, un drame poignant basé sur une histoire vraie. Dead Man Walking narre la rencontre improbable entre une religieuse éprise de justice et un assassin. Le récit bouleversant de Sœur Helen Prejean, adapté au cinéma avec succès, a valu à Susan Sarandon l’Oscar de la meilleure actrice en 1996. En 2000, le dramaturge Terrence McNally, déjà connu des lyricophiles pour sa pièce Les leçons de Maria Callas, réécrit l’histoire pour en faire son premier livret d’opéra. Le compositeur américain Jake Heggie le met en musique, signant un œuvre à la fois complexe et accessible. Pas étonnant que ce drame de courage et de passion ait été repris près de 30 fois depuis sa création. À la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, les 9, 12, 14 et 16 mars 2013, 19 h 30.

Sur scène, devant et derrière les barreaux, une distribution entièrement canadienne, où l’on reconnaîtra plusieurs anciens membres de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Dans les rôles principaux,Allyson McHardy, mezzo très en demande sur les scènes du monde entier, incarne Sœur Helen, et le baryton Étienne Dupuis, étoile non seulement montante mais confirmée, endosse l’uniforme de prisonnier de Joseph De Rocher. Autour d’eux, Kimberly Barber (la mère de Joseph), Chantale Nurse (Sœur Rose), Mariateresa Magisano (Kitty Hart), Mia LennoxWilliams (Jane Boucher), Aidan Ferguson (Sœur Catherine), John Mac Master (Father Grenville), Thomas Goerz (Owen Hart), Alain Coulombe (George Benton), Kurt Lehmann (Howard Boucher) et Philip Kalmanovitch (un policier). L’OrchestreMétropolitain et le Chœur de l’Opéra de Montréal sont sous la direction du chef britannique Wayne MarshallAlain Gauthier règle la mise en scène, dans des décors de Harry Frehner et Scott Reid (qui signe aussi les costumes), éclairés par Éric WChampoux.

Chaque représentation est précédée d’un préOpéra par le musicologue Pierre Vachon au Piano Nobile de la salle Wilfrid-Pelletier à 18 h 30 (en français avec résumé en anglais. Gratuit pour les abonnés, 5 $ pour les non-abonnés).

L’histoire

Une jeune religieuse travaillant avec les déshérités devient la correspondante de Joseph De Rocher, condamné pour meurtre et en attente d’être exécuté. Bravant la controverse, elle va à sa rencontre et devient son guide spirituel. Arrogant et insoumis, De Rocher refuse d’abord d’assumer sa responsabilité et même de reconnaître sa culpabilité. Au fil de ses rencontres avec le prisonnier, avec les parents des victimes et avec la famille de Joseph, Sœur Helen accomplit un intense voyage intérieur et aide Joseph à trouver son chemin vers la rédemption.

Un compositeur d’opéra du XXIe siècle

Né en 1961, Jake Heggie a composé les opéras Moby DickDead Man WalkingThree DecembersThe End of the Affair et To Hell and Back. Son catalogue comprend aussi quelque 200 mélodies, des pièces pour orchestre, pour chœur et de la musique de chambre. Récemment, le Dallas Opera lui passait la commande d’un nouvel opéra, Great Scott, dont la création est prévue pour 2015. Les opéras de Heggie ont été acclamés en Australie, au Canada, au Danemark, en Allemagne, en Suède, en Irlande, en Autriche, en Afrique du Sud, de même que sur plus d’une douzaine de scènes américaines dont le San Francisco Opera, le New York City Opera, le Houston Grand Opera, le Dallas Opera, le Seattle Opera, Fort Worth Opera, le Cincinnati Opera, le Pittsburgh Opera, le Austin Lyric Opera et le Madison Opera. Dead Man Walking à lui seul a été représenté près de 150 fois depuis sa création à San Francisco en 2000, ce qui en fait le deuxième opéra américain le plus souvent monté – Jake Heggie étant par ailleurs le compositeur d’opéra vivant le plus représenté au monde.

Le librettiste Terrence McNally a plusieurs fois montré dans ses œuvres son intérêt pour le monde de l’opéra avec trois pièces sur le sujet : Master Class (monté ici sous le titre Les leçons de Maria Callas), The Lisbon Traviata (qui raconte l’histoire d’un amateur d’opéra passionné) et Golden Age (où on assiste à un épisode de la vie de Bellini, l’auteur de Norma). Après avoir écrit les livrets d’une grande quantité demusicals à succès pour Broadway (Kiss of the Spider WomanA Full MontyRagtime, entre autres), des pièces de théâtre couronnées de multiples récompenses, des scénarios pour le cinéma et la télévision, McNally signe ici son tout premier livret d’opéra. Son coup d’essai est un coup de maître.

Crime et châtiment

Les scènes de prison abondent à l’opéra, de Fidelio au Dialogues des Carmélites, en passant par Faust et Billy Budd. On y rencontre aussi des exécutions, la plupart du temps en coulisses – celle du rôle-titre deAndrea Chénier – mais parfois aussi sur scène, comme celle de Cavaradossi dans Tosca. Mais jamais un opéra n’était allé aussi loin que Dead Man Walking. Depuis l’horrible double meurtre du prologue jusqu’à la scène de l’exécution par injection létale, d’une froideur clinique insoutenable, la mort est présente sur scène. À la fin de la première représentation à San Francisco, des spectateurs pleuraient sans retenue.

Jamais non plus un compositeur n’avait osé situer son œuvre aussi proche du moment présent. Toutes les morts mentionnées plus haut avaient lieu dans un passé historique lointain, voire dans un monde imaginaire. Mais Jake Heggie choisit un thème percutant, digne de la première page d’un quotidien d’aujourd’hui ou du téléjournal. La réalité sur scène rejoint la réalité dans la rue : le soir de la première, en face du War Memorial Opera House, des opposants à la peine de mort tenaient une veille aux flambeaux. Une fois le rideau baissé, Sœur Helen n’a eu qu’à franchir les portes du théâtre pour aller les rejoindre.

Et l’amour ?

Dead Man Walking est une œuvre de théâtre musical absolument vivante et passionnante. La mélodie y est présente, que ce soit par l’hymne gospel qu’on entend au début et à la fin de l’opéra, la chanson populaire qui joue à la radio pendant le prologue, de même que les vibrantes envolées lyriques des arias dignes des compositeurs du bel canto et les ensembles qui émaillent l’œuvre. Fait intéressant : au moment de l’exécution, l’orchestre ose silence, comme si le compositeur avait jugé que le pouvoir d’expression de la musique atteignait là sa limite.

Dead Man Walking n’est pas un pamphlet anti peine de mort, ni une œuvre de propagande, malgré les prises de positions très fermes de la femme qui l’a inspirée. C’est un drame qui saisit les nuances et les subtilités, voire l’humour, à l’intérieur et tout autour de son puissant thème central. Et comme dans tout opéra, il est question d’amour, même si c’en est un à des lieues de tout sentiment romantique. Outre l’amour de la justice et de la vérité qui anime l’héroïne, on voit naître un amour très chaste entre les deux protagonistes, à la fois filial et spirituel. Et c’est en toute logique que, au moment de sa mort, les derniers mots de Joseph De Rocher à Sœur Helen sont « Je vous aime ».

Dead Man Walking

Opéra en 2 actes de Jake Heggie (né en 1961)

Livret de Terrence McNally d’après le livre La dernière marche de sœur Helen Prejean

Créé au War Memorial Hall Opera House, San Francisco, le 7 octobre 2000

Chanté en anglais, avec surtitres français et anglais

Production : Fort Worth Opera

Première à l’Opéra de Montréal et au Québec

BIOGRAPHIES DES ARTISTES

Sister Helen Prejean

Allyson McHardy, mezzo-soprano (Canada)

Allyson McHardy captive partout où elle chante au Canada, aux États-Unis et en France : présence en scène noble et magnétique, voix à la fois lumineuse, sombre, incandescente et somptueuse. La présente saison la voit soliste dans le Stabat Mater de Pergolèse lors du Festival de Lamèque au Canada, Le Messie de Handel avec Tafelmusik et la Neuvième symphonie de Beethoven avec le Toronto Symphony. Sur scène, elle fait partie de la distribution dans Orlando de Handel au Festival de musique ancienne de Vancouver et tient les rôles de Cornelia (Giulio Cesare) au Michigan Opera Theatre et de Ste-Catherine (Jeanne d’Arc au bûcher) avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2012).

Joseph De Rocher

Etienne Dupuis, baryton (Canada)

Un habitué de l’Opéra de Montréal, il y était Johnny Rockfort (Starmania Opéra), Silvio (Pagliacci), Marcello (La bohème) et Valentin (Faust). Ancien membre de l’Atelier lyrique pour lequel il a tenu avec autorité le rôle de John Sorel (The Consul), il incarnait récemment Figaro (Le barbier de Séville) et Zurga (Les pêcheurs de perles) au Deutsche Oper Berlin, Marcello (La bohème) au Vancouver Opera et André Thorel (Thérèse) au Festival de Radio-France à Montpellier. Dernière présence à la compagnie : Faust (2012).

Mrs. Patrick De Rocher

Kimberly Barber, mezzo-soprano (Canada)

Puissance, expressivité, pureté, raffinement, élégance du phrasé, musicalité et intensité sont là quelques-uns des qualificatifs associés à l’art de Kimberly Barber. À la scène, l’ont entendue et vue l’Opéra de Paris, le Lyric Opera of Chicago, le New York City Opera, l’English National Opera, le Canadian Opera Company. Ses emplois vont du Compositeur (Ariane à Naxos) à Xerxes, Ariodante, Annio (La clemence de Titus), en passant par Erika (Vanessa) et Concepciòn (L’heure espagnole). Elle a également endisqué sur CBC, Naxos et Deutsche Grammophon. Débuts à la compagnie.

Sister Rose

Chantale Nurse, soprano (Canada)

Ancienne membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle a chanté dans le spectacle Les amoureux célèbresAleacanto, et a interprété le rôle de Anna Gomez (The Consul). Sur la scène de l’Opéra de Montréal, elle était la Deuxième dame (La flûte enchantée), la Comtesse Ceprano (Rigoletto), la Première nymphe (Rusalka) et très récemment, Joséphine Baker dans La chauve-souris. Pour Opera NUOVA et la Glenn Gould School, elle interprète Fiordiligi (Così fan tutte). Elle a également donné un récital de lieder au Mazzoleni Hall du Royal Conservatory of Music de Toronto et a été soliste dans la Deuxième symphonie de Mahler avec le Cathedral Bluffs Symphony Orchestra. Dernière présence à la compagnie : La chauve-souris (2013).

George Benton

Alain Coulombe, basse (Canada)

Au cours de la saison 2012-2013, il chante Banco (Macbeth) au Pacific Opera Victoria et le Comte Des Grieux (Manon) à l’Opéra de Montréal. Les dernières saisons, il a participé à deux créations mondiales : le Lieutenant Gordon Muriel Flowerdew (Mary’s Wedding) au Pacific Opera Victoria et Clark Gable (Waiting for Miss Monroe) au De Nederlandse Opera. On note aussi : le Comte Ceprano (Rigoletto) au Canadian Opera Company, Don Fernando (Fidelio) au Edmonton Opera, et Marcel (Les Huguenots) pour le Toronto’s Opera in Concert. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).

Father Grenville

John Mac Master, ténor (Canada)

Depuis son remarquable Canio (Pagliacci) au Glimmerglass Opera, John Mac Master est très en demande dans le répertoire de ténor dramatique. Parmi ses récents engagements : Florestan (Fidelio) avec le London Symphony Orchestra et au Edmonton Opera, ses débuts au Semper Oper de Dresde dans Calaf (Turandot), ses débuts remarqués au Metropolitan Opera dans Canio, dont une représentation faisait partie des radiodiffusions du Met, Tristan (Tristan und Isolde) au Welsh National Opera and à l’Opéra national de Corée, soliste dans le Requiem de Verdi au Centre national des arts à Ottawa, Égisthe (Elektra) à la Canadian Opera Company et Hérode (Salomé) au New Orleans Opera. Dernière présence à la compagnie : Salomé (2011)

Kitty Hart

Mariateresa Magisano, soprano (Canada)

Elle est tour à tour Mimi (La bohème) au Nickel City Opera, Micaëla (Carmen) au Green Mountain Opera Festival au Vermont et au Vancouver Opera, Liù (Turandot) et Susanna (Les noces de Figaro) à Opera Lyra Ottawa et Beth (Little Women) au Calgary Opera. On l’a entendue également dans Susanna au Vancouver Opera, Despina (Così fan tutte) à l’Arizona Opera, Gretel (Hänsel und Gretel) au Calgary Opera et Rosina (Le barbier de Séville) à Opera Lyra Ottawa, au  Aspen Opera Theater et Opera Saskatchewan. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2001).

Owen Hart

Thomas Goerz, baryton-basse (Canada)

Ses rôles vont de Leporello (Don Giovanni) à Opera Ontario à Owen Hart (Dead Man Walking) au Calgary Opera. Récemment, on l’entendait dans les rôles de Pooh Bah (The Mikado) et Rocco (Fidelio) au Edmonton Opera, Don Basilio (Le barbier de Séville) au Vancouver Opera, Benoît/Alcindoro (La bohème) au Vancouver Opera et Central City Opera, et Andrew Carnes (Oklahoma) également au Central City Opera. Débuts à la compagnie.

Jane Boucher

Mia Lennox-Williams, mezzo-soprano (Canada)

Ancienne de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle a chanté entre autres dans la production de Dido and Aeneas. Carrière en pleine ascension et saluée pour la beauté de sa voix, la souplesse de son instrument et ses dons dramatiques, elle chante au Canada, en Europe et aux États-Unis. Récemment, on l’a entendue dans Tisbe (La cenerentola) au Calgary Opera, la Sorcière (Hänsel und Gretel) à Opera Ontario, Gwendolen (Earnest, The Importance of Being) au Toronto Operetta Theatre, Lola (Cavalleria rusticana) au Edmonton Opera, Frasquita (Carmen) au Brott Music Festival et Idamante (Idomeneo) et Baba (The Rake’s Progress) au Pacific Opera Victoria. Dernière présence à la compagnie : Ariane à Naxos (2004).

Howard Boucher

Kurt Lehmann, ténor (Canada)

Kurt Lehmann chante de New York à Naples et partout au Canada des rôles variés qui vont de Lenski (Eugène Onéguine) à Barinkay (Der Zigeunerbaron). Récemment, il incarnait Le timonier (Le vaisseau fantôme) à l’Opéra de Montréal. L’an dernier, il était soliste dans Les Sept Portes de Jérusalem (Septième symphonie) de Penderecki et la Messe en do de Beethoven avec le Winnipeg Symphony, la Neuvième symphonie de Beethoven avec l’Orchestre symphonique de Québec et le Requiem de Verdi pour le Regina Symphony. Plus récemment, il a pris part à la présentation de l’opéra Der Vampyr de Marschner au Festival de Lanaudière, et chanté Rinuccio (Gianni Schicchi) et Beppe (Pagliacci) au Calgary Opera. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2012).

Un Policier à moto

Philip Kalmanovitch, baryton (Canada)

Un ancien de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Philip Kalmanovitch s’est fait entendre à l’Opéra de Montréal dans les rôles d’Antonio (Les noces de Figaro), le Comte Ceprano (Rigoletto), Il familiare di Nottingham (Roberto Devereux), le Sergent (La bohème) et Wagner (Faust). Les magazines Opera News et Opera Canada ont salué sa prestation de l’Agent de police secrète dans The Consul présenté par l’Atelier lyrique. Récemment, il incarnait Schaunard (La bohème) au Green Mountain Opera Festival au Vermont et Don Giovanni au Banff Centre for the Arts. Au cours de la présente saison, il fera ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Montréal et prendra part à une tournée au Québec et en Ontario avec les Jeunesses musicales du Canada. Dernière présence à la compagnie : Faust (2012).

Sister Catherine

Aidan Ferguson, mezzo-soprano (Canada)

Ancienne de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal pour lequel elle a tenu le rôle de la Secrétaire (The Consul), on a pu l’entendre aussi à l’Opéra de Montréal dans les rôles de La Ciesca (Gianni Schicchi), Giovanna (Rigoletto), Marcellina (Les noces de Figaro), la Seconde nymphe (Rusalka) et Flora (La traviata). Cette saison, elle est soliste dans le Requiem de Mozart (Pro Coro Edmonton) et fait ses débuts avec le Toronto Symphony dans le rôle de Carmela (La vida breve). Récemment, elle incarnait Madeline Mitchell (Three Decembers) en Virginie et Donna Elvira (Don Giovanni) en Israël. Dernière présence à la compagnie : La traviata  (2012).

Sister Lillianne

Rachèle Tremblay, mezzo-soprano (Canada)

Membre (1ère année) de l’Atelier lyrique, elle chantait récemment Mercedes (Carmen) en tournée avec les Jeunesses musicales du Canada. Aux auditions des Jeunes ambassadeurs lyriques, elle a reçu le prix du Centre national d’artistes lyriques (France), lui octroyant une résidence d’artiste lors de la saison 2008-2009. En 2009, elle chantait le rôle de Mrs. Smith (La cantatrice chauve) à l’Opéra de Montpellier. En 2010, elle effectuait un stage au Domaine des arts de la Roche d’Hys (France). Elle a aussi été membre de l’ensemble des jeunes artistes de l’Opéra d’État de Bavière à Munich, et s’est produite en récital au Japon. Débuts à la compagnie.

Chef d’orchestre

Wayne Marshall (Royaume Uni)

Chef d’orchestre, organiste virtuose et pianiste, il est reconnu notamment comme interprète de Gershwin, Bernstein, Ellington et plusieurs autres compositeurs américains du 20e siècle. En septembre 2007, il est nommé principal chef invité de l’Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi. En 2010, il devient membre honoraire du Royal College of Music. Depuis, il dirige au Royaume Uni, l’Accademia di Santa Cecilia, le Rotterdam Philharmonic, les orchestres des radios de Vienne et de Suède, le Sydney Symphony, le Royal Stockholm Philharmonic et le Maggio Musicale. Récemment, il dirigeait West Side Story(Bregenzer Festspiele) et Porgy and Bess (BBC Proms, Bregenz, Washington, Paris). Organiste titulaire du  Bridgewater Hall de Manchester, il a joué dans la plupart des hauts lieux de concert. Débuts à la compagnie.

Metteur en scène

Alain Gauthier (Canada)

Figurant comme l’un des metteurs en scène les plus en vue au Canada, Alain Gauthier signe plusieurs mises en scène en Amérique du Nord. Son association avec l’Opéra de Montréal a donné des spectacles acclamés tels Suor AngelicaIl tabarroLe barbier de SévillePagliacci/Gianni Schicchi (Prix Opus pour le meilleur spectacle de l’année), La bohème et L’étoile (repris au Cincinnati Opera, au Austin Lyric Opera et au New York City Opera), et Faust. Au cours de la présente saison, il met notamment en scène Acis et Galatée avec l’Atelier lyrique, La vie parisienne à l’Opéra de Québec et Così fan tutte avec les Jeunesses musicales du Canada. Dernière présence à la compagnie : Faust (2012).

Décors

Harry Frehner (Canada)

Harry Frehner est actif comme concepteurs de décors et d’éclairages. À ce dernier titre, voilà quelque vingt-cinq ans qu’il signe les éclairages de quelque 250 productions pour le théâtre, la danse et l’opéra au Canada et aux États-Unis. En 2003, il reçoit le Prix d’excellence du Canadian Institute of Theatre Technology. Il a travaillé pour le Vancouver Opera, Opéra Lyra Ottawa, le Pacific Opera Victoria, le Edmonton Opera, Opera Ontario, le Manitoba Opera, le Arizona Opera, Opera Colorado, Utah Opera, le Banff Centre, le Royal Winnipeg Ballet et les festivals Stratford et Shaw. Plus récemment, il était de l’Équipe des concepteurs des créations Before Night Falls (Fort Worth Opera), Lillian Alling (Vancouver Opera) et The Inventor (Calgary Opera). Débuts à la compagnie.

Décors et costumes

Scott Reid (Canada)

Établi à Calgary, il signe décors, projections, éclairages et costumes à travers le Canada. Parmi ses conceptions : The Inventor, Little Women, Dead Man Walking, Dialogues of the Carmelites, Faust (Calgary Opera); A Midsummer Night’s Dream, Dido & Aeneas (The Banff Centre – Opera Program); Losing Ground (The Banff Centre – Dance Program); Requiem (Alberta Ballet/Edmonton Opera); Fumbling Towards Ecstasy (Alberta Ballet); Sherlock Holmes, Crimes of the Heart, Romeo and Juliet (Theatre Calgary); A Raisin in the Sun (Soulpepper Theatre); 14 playRites Festivals, Half Life, Oliver Twist, Peter Pan, Treasure Island (ATP); Noirville, A Party to Murder, Shear Madness (Vertigo Theatre); The Clockmaker (Tarragon Theatre). Débuts à la compagnie.

Éclairages

Éric W. Champoux (Canada)

Peintre depuis l’âge de 16 ans, Éric W. Champoux s’est toujours intéressé aux éclairages. Il a d’ailleurs signé une soixantaine de productions théâtrales au Québec et en Europe, collaborant avec des metteurs en scène comme André Brassard, Gilles Champagne, Alice Ronfard, René Richard Cyr, Claude Poissant, Yves Desgagnés et Wajdi Mouawad, pour lequel il signe RêvesLes TroyensLe Mouton et la Baleine,The Three SistersIncendiesFôrets et Seuls. On lui doit aussi La Promesse de l’aube et Les hommes aiment-ils le sexe, vraiment, autant qu’ils le disent? présentés au Théâtre Espace Go, et OVO pour le Cirque du Soleil. Débuts à la compagnie.

Chef de chœur

Claude Webster (Canada)

Coach vocal spécialiste du répertoire français, Claude Webster a fait partie du corps professoral de différents programmes à New York, à Miami, à Puerto Rico, à Montréal et en Virginie. Depuis 1997, il est chef de chant principal à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. À l’Opéra de Montréal, il a collaboré à plus de cinquante productions à titre de pianiste-répétiteur, avant d’être nommé chef de chœur en 2007. En mars 2011, il a fait ses débuts en tant que chef d’orchestre dans The Consul de Gian Carlo Menotti, présenté par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Dernière présence à la compagnie : La chauve-souris (2013).

AUTOUR DE DEAD MAN WALKING

VISITE DE SŒUR HELEN PREJEAN : du 26 au 28 février

L’Opéra de Montréal a le plaisir d’accueillir Sœur Helen Prejean à Montréal. Diverses activités sont organisées :

Mardi 26 février

–          Répétition ouverte aux médias en présence de Sœur Helen Prejean et du metteur en scène Alain Gauthier. (heure à confirmer).

–          Projection du film Dead Man Walking, mettant en vedette Susan Sarandon et Sean Penn, au Cinéma du Parc à 18 h 30 (suivi d’une période de questions avec Sœur Helen). – N.B. Le film sera également diffusé le lundi 25 février à 18 h 30, ainsi que le mercredi 27 et le jeudi 28 février à 21 h.

Mercredi 27 février

–          Conférence de Sœur Helen Prejean suivie d’une table ronde animée par Béatrice Vaugrante (directrice générale, Amnistie internationale francophone Canada) avec les invités suivants :

o   Georges Leroux, philosophe

o   Daniel Turp, juriste

o   Daniel Benson, ex-condamné

Lieu : Piano nobile, Place des Arts, 18 h.

Place à l’opéra : l’opéra aujourd’hui

Présentée conjointement par l’Opéra de Montréal et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, en collaboration avec le Centre Segal des arts de la scène, et animée par le musicologue Pierre Vachon, la populaire série propose une plongée au cœur de l’opéra au 20e siècle, et plus particulièrement Dead Man Walking. 

INVITÉES
Chantal Lambert, soprano et directrice de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal

Béatrice Vaugrante, directrice générale, Amnistie internationale francophone Canada

28 février 2013, 19 h – Grande Bibliothèque 
4 mars 2013, 19 h 30 – Centre Segal – 5 $

Blogues 

Actualités lyriques : animé par Pierre Vachon

Mode de vie : animé par Geneviève Émond, propriétaire du spa bota bota, Jean-François Lamarche, directeur de programmation, Cinéma du Parc, Carl Coppens, écrivain et directeur de création, agence brad, et Christian Bélanger, designer.

Sur operademontreal.com

Espace.Mu

Dans le but de favoriser l’accès à l’opéra pour tous et de bonifier l’expérience, l’Opéra de Montréal a conclu une entente avec Radio-Canada pour la diffusion d’extraits d’opéra sur le site Espace.mu et accessible via une console web sur le site de l’Opéra de Montréal.  Les internautes ont ainsi accès en tout temps à tout un catalogue d’extraits d’opéras. 

OPÉRA DE MONTRÉAL | SAISON  2012-2013

Tous les opéras sont présentés en langue originelle, avec surtitres bilingues projetés au-dessus de la scène.

Prochains rendez-vous

Monument-National

Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal

Menotti – The Old Maid and the Thief Amahl et les visiteurs du soir  | 13, 16, 18 et 20 avril 2013 à 19 h 30

Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts

Massenet – Manon 18, 21, 23, 25 mai 2013 à 19 h 30

billets

à l’unité à partir de 50 $ ; abonnements à partir de 157 $

18-30 ans : 30$ le billet avec un minimum de 2 opéras.

Billetterie : OdM (514) 985-2258 / PdA (514) 842-2112 / ou www.operademontreal.com

L’OPÉRA DE MONTRÉAL

Fondé en 1980 et basé à Montréal, l’Opéra de Montréal est la plus importante maison lyrique francophone en Amérique du Nord. L’an dernier, plus de 54 000 spectateurs ont franchi les portes de l’Opéra de Montréal dirigé par son directeur général Pierre Dufour et son directeur artistique, Michel Beaulac. Sa saison comprend quatre à cinq opéras, un concert de l’Atelier lyrique, un Gala et de nombreuses activités de démocratisation. L’Opéra est un acteur de premier plan dans le développement économique, culturel et social puisque, chaque saison, il entretient des relations avec plus de 360 entreprises d’ici et embauche plus de 800 artistes et artisans. Près de 80 % des artistes qui s’y produisent sont Canadiens.