Cafeïne présente : New Love

Xavier Caféïne
Xavier Caféïne

Près de quatre années suivant les dernières frasques du dandy montréalais, Cafeïne refait des siennes en mode turbo et présente New Love. Enregistré à Montréal, puis mixé dans le Grosse Pomme, l’album est imprégné de New York, où Xavier a posé ses pénates dans les quartiers généraux de Gus Van Go (The Stills, Les Trois Accords, Priestess, Vulgaires Machins) pour raviver ses élans bien ancrés dans le punk rock de la première heure.

Glaneur, si ce n’est archiviste, au cœur de la genèse du mouvement, c’est quelque part entre les mythiques Lower East Side et le East Village que Cafeïne redore son froc et nous envoie cette nouvelle galette en pleine gueule. Ouvrant les valves de ses excès et canalisant le tout en dix titres carrés, le colosse érige un mur de son galvanisé de refrains solides comme la pierre.

Du coup, si sur la forme l’opus explore les idylles musicales de Cafeïne, sur le fond, il se veut un voyage dans les tréfonds d’un cœur brisé. Sorte de fragment d’un discours amoureux en dix temps, New Love se présente en clair-obscur parcourant les différents plateaux d’une chute sentimentale – à la dure.

Les chroniques d’une chute de longue haleine dans lequel le rockeur plonge sans retenue, y distille l’essence, y colle des riffs de guitare gros comme ça, des lignes de claviers tendues au possible, et livre un album qui cumule 20 ans de rock ferme. Abouti, dense, éclectique et porté par un souffle sans compromis.

Voici donc l’album que tous attendait de lui : New Love.

Pour écouter le premier extrait radio, visitez http://youtu.be/WT1D9Eqc6b0