Entrevues avec les artisans du film Amsterdam, lors de leur passage au FCVQ

Louis Champagne, Marie-Chantal Perron, Stefan Miljevic et Robin Aubert  (absent Gabriel Sabourin)
Louis Champagne, Marie-Chantal Perron, Stefan Miljevic et Robin Aubert (absent Gabriel Sabourin)

Amsterdam, le premier long métrage de fiction de Stefan Miljevic a été choisi comme film de fermeture du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ). Il met en vedette les coscénaristes du film et acteurs Gabriel Sabourin et Louis Champagne ainsi que Robin Aubert et Marie-Chantal Perron. J’ai rencontré ces artisans après la projection du film au Palais Montcalm afin de me parler du tournage et de leurs personnages.

Mon appréciation du film se trouvera dans la section Cinéma de ce site internet, à partir du 11 octobre 2013, date de la sortie officielle du film en salle.

Questions pour Gabriel Sabourin (Jeff) et coscénariste

D’où est venue l’idée de ce film? Et comment écrit-on un scénario à 3 personnes? « On jase beaucoup, on s’obstine beaucoup, on passe chaque idée au vote. C’est comme un entonnoir, et les idées qui restent ont déjà passé un premier filtre. On l’a donc écrit à 6 mains et on se répartissait un peu les scènes. On écrivait un premier jet que les autres repassaient par-dessus. Cela prend donc une bonne dose d’humilité et d’amitié. Ce fut une belle expérience, mais un long parcours. Ensuite, pour établir qui jouerait quoi, cela s’est dessiné tranquillement au fil de l’écriture et on voyait clairement qui serait le mieux pour chaque personnage. Et pour ce qui est des intrigues, qu’on ne dévoilera pas ici, on a travaillé fort dans ce scénario pour amener les éléments peu à peu, pour faire ressortir les secrets aux comptes gouttes. »

Bien que ce soit un thriller psychologique avec des moments très émouvants et des sujets assez sérieux, il y a, au début du film, des situations et des répliques qui font rire énormément le public. C’était voulu de donner un ton léger tout en augmentant pour en faire un drame profond vers la fin? « Oui, on voulait beaucoup que les gens, au début, soient comme un peu dans le voyage de ces gars-là qui décident de faire ce qui ne se fait pas. Qu’ils découvrent le côté festif d’Amsterdam. Même s’il y a un côté plutôt obscur, plus interdit à Amsterdam aussi. Avant de plonger dans le réel de l’aberrante situation dans laquelle ils se sont mis, au retour, où là, c’est pas mal moins drôle. »

Vous avez tourné un peu à Amsterdam dans le red lignt. Comment c’était de tourner là-bas? « Quand on est arrivé à Amsterdam, le red light c’est assez troublant comme endroit. Et ce n’est pas vrai qu’en arrivant là, les gars on est super cool. C’est en fait très troublant. C’est un marché libre de filles dans les vitrines et il y en a partout. Mais c’est bien tenu. Dans le jour, rien n’y parait, car il y a des gens qui y vivent dans ces endroits. Nous avons tourné à l’intérieur de certaines de ces cabines de prostituées et pour plusieurs personnes de l’équipe de tournage hollandaise, ils découvraient ces lieux pour la première fois. Et pourtant, ils passent là tous les jours pour aller travailler, car c’est en plein centre de la ville près du port. Et il y a de beaux cafés au coin des rues. Malgré tout, cela a été très intimidant d’être sur place. »

Quels sont vos autres projets (je sais qu’il y a le scénario de Miraculum de Podz qui a été tourné en partie à Québec, à l’aéroport et dont la sortie est prévue en début d’année 2014 ) et quoi d’autres ?« Justement, j’étais absent à la première du film au festival hier, car j’étais à Gatineau pour jouer dans la pièce de théâtre ‘Les peintres du charbon’ qu’on a créé il y a environ 1 an et demi à la compagnie Jean Duceppe et qui est en tournée à travers le Québec présentement. On sera à la salle Albert-Rousseau le 24 novembre prochain. Ce texte Les peintres du charbon est de Lee Hall (le même auteur que Billy Elliot), et ce texte s’inspire d’un fait historique : un groupe de mineurs anglais s’initie à la peinture en suivant des cours du soir dans les bureaux de son employeur. Une histoire qui expose de belles et profondes réflexions sur le pouvoir de l’art à travers les classes sociales. L’art est un cadeau! L’art appartient à tout le monde! »

Questions pour Stefan Miljevic le réalisateur et coscénariste

Au début du film, il y a des moments qui sont filmés à l’accéléré, comme le départ en avion et la portion fun dans Amsterdam, puis le film se passe plus au ralenti ensuite avec les recherches. C’était voulu ?« Oui, c’est voulu. C’est pour que le public entre dans le trip de cet enivrement-là de ce voyage. C’est un vrai rush d’adrénaline. On arrive donc là dans un clin d’œil. On voulait que le public soit comme eux, un peu débalancé dans cette nouvelle réalité-là. Et même à Amsterdam, cela roule assez vite, comme sur des chapeaux de roues, car ils ne sont là que pour 48 heures et ça va vite. Et on veut que le public soit comme le 4e membre de la gang. Et après, plus on continue dans le film, ça ralentit lors de leur retour et lors des recherches, car là, on revient à la réalité et la deuxième partie du film commence et c’est complètement différent. »

À Amsterdam, est-ce que vous avez vraiment filmé dans le red light ?« Cela a été un gros débat, de savoir si on allait dans le vrai red light, dans le quartier des prostituées. Même si tout cela est légal là-bas, cela demeure quand même un quartier dangereux. Et en plus, c’est un quartier très touristique avec beaucoup de gens qui sont curieux, plus que des clients je dirais, mais quand même cela fait devient plus difficile à tourner avec pleins de gens autour. Donc, la grosse scène extérieure qui se passe dans le red light, cela a été recréé dans un quartier résidentiel, pour avoir plus de liberté de tournage, de placer la caméra où je voulais, et avoir plus de temps. Sinon, toutes les autres scènes à Amsterdam se passent vraiment là-bas. »

Et qu’est-ce que c’est que cet endroit où l’on voit les gars boire tout en pédalant? « Le beer bike. J’avais vu cela un jour dans un voyage, il y a quelques années. Dans ce véhicule, tous les clients sont assis et ce sont eux qui pédalent pour le faire avancer. Il y a un conducteur. Les clients doivent continuer de pédaler et ils boivent en même temps. J’ai trouvé le concept assez mongol, et j’ai voulu l’intégrer au film pour montrer l’esprit de fête et de décadence de ce voyage-là. »

J’ai trouvé vos choix de musique plutôt impressionnants. Comment avez-vous choisi la musique et pourquoi ?« Avec le compositeur, on voulait pour la portion à Amsterdam de quoi de festif, mais dangereux et sensuel. Et je trouve que dans la musique tzigane il y a de l’esprit de fête, de danger et tout. Et pour le retour en ville, où la vraie nature du film se dévoile, où le drame et le mensonge prennent la place, la musique est là pour amener une tension, un suspens, mais on a aussi gardé des instruments utilisés à Amsterdam, un peu comme pour montrer qu’Amsterdam est maintenant partout, il les a suivis au retour, il est omniprésent. » 

À la fin du film, on ne peut s’empêcher de se poser des questions, sur certains agissements, certains personnages (mais je n’en dis pas plus pour ne rien révéler). Est-ce voulu?

« C’est certain, c’est exactement cela que je voulais. C’est le but du film de se poser ces questions. Eh oui, on a voulu jouer sur des ambigüités à la fin pour que les gens se questionnent. Alors je vois bien avec vous que mon but est atteint! »

Questions pour Robin Aubert (Sam)

Pourquoi ce rôle vous intéressait? ou pourquoi vouliez-vous jouer dans ce film?

« D’abord et avant tout, parce que ce sont des amis (Gabriel, Louis et Stephan) et le rôle me plaisait car je savais que ce serait un rôle demandant. Mais c’est sûr qu’entouré d’amis, c’est toujours plus facile et plus amusant. » 

Vous dites que vous êtes des amis dans la vie, comment vous connaissez-vous?

« Stephan et moi, on a commencé à faire du cinéma ensemble. On s’est rencontré dans des festivals de courts-métrages. Il est sorti de l’INIS alors que je revenais de la course Destination Monde. Pour Louis et Gabriel, ils sortaient de l’école National de théâtre en même temps que moi je sortais de Sainte-Thérèse et donc, on a commencé à jouer ensemble et à travailler ensemble. On a donc un esprit de complicité très fort entre nous. » 

Décrivez-moi votre personnage.

« Sans vouloir dévoiler quoi que ce soit de l’intrigue du film, je dirais que c’est quelqu’un qui est en quête, à la recherche de meilleur, il aspire à mieux dans sa vie et c’est pour cela qu’il va décider de faire autrement que ses amis, à un moment donné dans le film.. Et surtout, contrairement à ses deux autres amis, il cherche des réponses à ses questions. Je l’ai beaucoup joué par instinct et comme je ne suis pas très bon pour décrire des personnages, disons que je vais arrêter là. » 

Vous êtes acteur dans ce film et bientôt aussi dans le film Miraculum de Podz. Vous avez écrit et réalisé plusieurs films, dont l’excellent À l’origine d’un cri. Vous avez également écrit une pièce de théâtre Le chant de Meu qui sera joué en novembre 2013 au théâtre Prospéro. Dans tous ces métiers, que préférez-vous? L’écriture, la réalisation, jouer?

« Créer, c’est ce que je préfère. Je ne me considère pas comme un acteur ou un cinéaste ou même un dramaturge, mais je me considère comme un artisan. J’aime créer et peut-être parce que j’ai 41 ans, je n’ai plus le goût de mettre un titre sur la personne que je suis. Ce n’est pas parce que j’écris une pièce de théâtre que je suis dramaturge, que j’écris un recueil de poèmes que je suis poète, mais tout cela, je le fais parce que j’ai le goût de créer et qu’il y a des gens assez fous pour embarquer dans mes projets. Et c’est pour cela que je n’ai pas de plan de carrière. Je fais ce que j’ai le goût. La vie est courte… est-ce qu’on peut s’amuser et faire ce qui nous plait. » 

Dans ce film, vous êtes acteur, mais est-ce que cela vous a tenté un moment donné de mettre votre chapeau de réalisateur pour donner votre opinion? « Jamais. Quand je joue, je ne regarde aucunement comment le plan est réalisé. Je suis trop concentré sur ce que j’ai à faire. » 

L'Équipe d'Amsterdam dont un des producteurs Antonello Cozzolino (à droite)
L’Équipe d’Amsterdam dont un des producteurs Antonello Cozzolino (à droite)

Questions pour Louis Champagne (Marc) et coscénariste

Parlez-moi un peu de votre personnage, mais sans trop dévoiler les punchs du film.

« Tout d’abord, cela a été difficile d’écrire pour ce personnage. Car pour Jeff et Sam, il y a un lien entre les deux, une tension qui existe qui fait que c’était facile de nourrir ces deux personnages. Mais pour Marc, on devait lui trouver un lien fort, et c’est là qu’on l’a associé avec Sam dans une compagnie. Mais en résumé, ce sont trois amis, qui ne sont pas équipés pour mentir. Mais ils pensent que c’est une bonne idée que d’aller à Amsterdam et mettre leur vie de côté pour un week-end et vivre un petit peu leur côté wild, faire des mauvais coups, choses qu’ils n’ont jamais vraiment faites avant, puisqu’ils se sont mariés trop jeunes, à 20 ans.  Ils ont marié leur première blonde et n’ont jamais eu de maitresse. Donc, Amsterdam c’est leur opportunité de faire des mauvais coups. Mais Marc n’est pas bien dans cette situation de mensonge. Et il se rend compte de tout ce qu’il peut perdre avec ce voyage-là. (sa femme, ses enfants). » 

Et comment avez-vous vécu la première du film au Festival de cinéma de la ville de Québec, en présence du public? « C’est sûr, comme acteur, on n’aime pas trop se voir sur grand écran et on trouve tout le monde bon, sauf nous-mêmes. Mais comme auteur, j’étais content de la réaction des gens. Les gens rigolaient au début, puis on sentait la tension, plus on avançait, et ensuite on voyait les gens qui riaient jaune. Et comme la fin est assez touchante, j’étais pas mal ému comme auteur de voir le public aussi ému également. C’était une super première et pourtant j’étais extrêmement nerveux de voir cette première, un peu comme au théâtre quand tu t’apprêtes à jouer, mais là, on est juste assis avec les gens et on regarde en même temps qu’eux, avec autant d’anticipation…. Cela m’a réconforté pour les autres premières qui s’en viennent à Gatineau, à Sherbrooke et à Montréal…On a voulu faire un film populaire, avec trois amis, pêcheurs. On veut que les gens se reconnaissent dans ces gens normaux. » 

Que pensez-vous de l’amitié entre gars, qui va jusqu’à mentir pour sauver leur ami? Est-ce que vous, personnellement vous iriez jusqu’à mentir ainsi? « Non, garder un secret comme les gars le font, je ne pense pas que je pourrais le faire. Je suis trop honnête. Je trouve cela trop compliqué mentir. Quand je vois ce genre de situation comme dans ce film, je me dis plutôt, que si ça ne va pas bien dans ta vie de couple, par exemple, alors lâche-la ta blonde. Ou si tu as une vie qui ne te plait pas, fais quelque chose pour que ça change. On a juste une vie à vivre, alors vis-la! Mais je comprends aussi que ça existe à plein ce genre de gars qu’on décrit dans notre histoire. J’en ai déjà vu pleins. Et les secrets de famille aussi. C’est pour cela que je pense que ce film va toucher les gens. Tout le monde a ses propres mensonges, soit pour eux-mêmes ou dans leurs familles ou amis proches. Mais personne au final n’aime se faire mentir, ou se faire tricher. Donc, cela va nous questionner! » 

Écrire un scénario à trois, cela doit être assez complexe non?

« J’ai écrit beaucoup de pièces de théâtre avec Gabriel, alors là, je suis plutôt habitué. Et Stephan, je le connais depuis longtemps. Mais je suis tiraillé entre dire que oui c’est plus complexe (car par exemple, les prochains films que j’ai commencé à écrire, je vais les terminer seul) mais pour le cas de ce film-ci, je pense que s’il n’y avait pas eu cette collaboration, on aurait probablement abandonné avant la fin. Cela a été une longue aventure, mais au moins, quand on est arrivé devant les institutions, on avait déjà fait un bon tour de roue, et on avait dégraissé. C’était comme si on avait fait la script-édition nous-mêmes… Car chacune de nos idées devait passer au vote, et il devait y avoir au moins deux votes pour qu’on la garde cette idée. » 

Questions pour Marie-Chantal Perron (Simone)

Pourquoi ce rôle vous intéressait-il? Au-delà du fait que c’est un rôle complètement opposé à ce que vous êtes, un rôle sérieux, sans pétillement. « Les gars ont écrit ce rôle en pensant à moi. Ce sont de vieux amis à moi et quand ils m’ont fait lire le scénario et mon rôle, je n’en revenais pas de voir qu’on s’en allait tellement dans un endroit que je vais rarement. Et qu’ils me fassent confiance pour aller dans ces sphères-là, je trouvais cela trippant. »

Ce film décrit et met l’accent beaucoup sur l’amitié masculine, mais il y a quand même une amitié féminine entre les 3 blondes des gars. Comment est-ce que cela s’est passé entre vous trois? « On ne se connaissait pas beaucoup. C’était la première fois que je jouais avec Fanny et aussi avec Suzanne. Cela a pris 2 secondes et on riait et on était de super copines. Ce sont des actrices pour qui j’ai énormément d’admiration, mais on est très différentes l’une de l’autre, mais on s’est super bien entendues… En plus de jouer avec des amis, on savait que le scénario était bon et Stephan savait exactement ce qu’il faisait. Alors au niveau de la direction d’acteur, sans être trop contrôlés, on n’était pas laissés à nous-mêmes. On était juste bien appuyés par le regard de Stephan et par la limpidité du texte des 3 gars. » 

Vous êtes chanceuses d’avoir eu deux films (J’espère que tu vas bien 2 et Amsterdam) présentés dans le même festival (FCVQ). Comment avez-vous vécu cela ?« C’était super le fun. Et ce qui était cool, c’est que c’était deux rôles complètement différents, même si les deux finissent par se retrouver en béquilles un moment donné dans chacun des films. Et c’était deux projets totalement différents. Un qui est complètement fou de faire un plan-séquence d’une heure et demie, complètement improvisé au niveau du dialogue. Et l’autre c’est un suspens, découpé par plan, à la seconde près. Donc, ce festival m’a permis de célébrer mon métier. » 

Pour terminer, Marie-Chantal me mentionne qu’on peut continuer de la voir à la télé dans Destinée, Gentleman et Les Parents et qu’on la verra sûrement dans le prochain projet de film J’espère que tu vas bien 3, avec toujours David La Haye, mais dans une aventure qui se passera à Québec.   

Questions pour Antonello Cozzolino,   producteurs

De tourner sur deux continents, dont à Amsterdam, est-ce que ça fait peur un peu au départ pour produire un film?

« Non, pas du tout. J’avais une expérience internationale avant, alors on était préparé. La difficulté d’Amsterdam ce n’est pas ça. Le véritable défi, c’est d’arrimer la vision du réalisateur, avec ce qu’on a comme moyens. Le but ultime du producteur c’est de faire en sorte que le réalisateur puisse réaliser le film qu’il veut faire, et c’est à nous, producteurs, de trouver les moyens. Pour Amsterdam, j’avais des contacts là-bas, et avec eux, on a fait des recherches et on a trouvé la boite ‘Submarine films’ qui nous a offert un support extraordinaire à Amsterdam. Au final, ce film fonctionne parce que c’est un film d’équipe, au niveau de la technique, distribution, création. Et ils ont toutes les mêmes qualités. Ils sont passionnés, généreux et talentueux. » 

Naturellement ce qui manque le plus souvent c’est le budget n’est-ce pas?

« C’est certain. Avant le début du tournage, faute d’avoir le budget voulu, on a dû couper 16% de notre budget. Dans un monde idéal, Stephan aurait tourné 5 jours de plus, dont un de plus à Amsterdam. Le film aurait duré peut-être 5 minutes de plus. » 

Comment trouvez-vous notre festival de cinéma de la ville de Québec, où Amsterdam est présenté comme film de clôture? « Je connaissais bien ce festival, et celui avant cela, le festival des trois Amériques. À mon avis le FCVQ est une version améliorée du précédent festival, mieux structuré aussi et je salue cela. J’ai l’énorme chance d’aller au Festival de Cannes une fois par année, pour voir ce qu’est un véritable festival de cinéma, où tout est possible. C’est à cela que doit servir un festival. Dire aux jeunes de la relève, si tu veux, tu peux. Il ne faut pas arrêter d’y croire et donc, si le FCVQ continue dans ce sens-là, de donner de l’espoir, alors on est bien parti pour qu’il devienne un festival incontournable. » 

Synopsis

Dans une petite ville forestière comme tant d’autres, trois amis d’enfance décident de se payer une fin de semaine de rêve. En prétextant la tenue de leur voyage de pêche annuel, les trois chums s’éclipsent secrètement à Amsterdam pour un week-end de liberté totale… Mais au moment du retour, l’un des trois amis manque à l’appel… Commence alors la spirale infernale du mensonge dans laquelle leur amitié et leur apparente vie paisible voleront en éclats.

Thriller psychologique

Durée: 1h45

Tournage: octobre 2012 et janvier et février 2013 à Montréal, ses environs et à Amsterdam durant 5 jours

 

Ce film sortira dans nos salles de cinéma, le 11 octobre 2013.

Galerie photo de la soirée de clôture du festival : http://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/sets/72157635997950453/

 

Distribution

Robin Aubert (Sam)

Gabriel Sabourin (Jeff)

Louis Champagne (Marc)

Fanny Mallette (Béatrice)

Marie-Chantal Perron (Simone)

Suzanne Clément (Madeleine)

 

Réalisation: Stefan Miljevic

Scénario: Louis Champagne, Stefan Miljevic, Gabriel Sabourin

Production: Antonello Cozzolino, Josée Vallée

Société de production: Attraction Images

Productrice déléguée: Sylvie Trudelle

Producteur exécutif: Richard Speer

Distribution: Les Films Seville

 

Équipe technique

Casting: Nathalie Boutrie

Costumes: Judy Jonker

Direction artistique: David Pelletier

Montage images: Carina Baccanale

Musique: Ramachandra Borcar

Photographie: Jérôme Sabourin

Son: Arnaud Derimay, Sylvain Bellemare, Stéphane Bergeron

Festival de cinéma de la ville de Québec
http://www.fcvq.ca/

 

Crédit photos : Lise Breton