L’Opéra de Montréal présente Falstaff mettant en vedette Marie-Nicole Lemieux!

 

Marie-Nicole Lemieux
Marie-Nicole Lemieux

L’Opéra de Montréal célèbre les 200 ans du géant de l’opéra, Giuseppe Verdi, par la présentation de son ultime chef-d’oeuvre : la comédie lyrique Falstaff. Écrit alors que Verdi a presque 80 ans, Falstaff est pourtant un puissant souffle de jeunesse, une farce musicale tourbillonnante où chaque note pétille et met en relief les mots truculents du grand Shakespeare ! Falstaff prend l’affiche les 9, 12, 14 et 16 novembre 2013 à 19h30, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

DISTRIBUTION 

Pour servir ce chef-d’oeuvre de virtuosité, une distribution débordante d’énergie et de raffinement. Dans le rôle-titre, le baryton Oleg Bryjak, auréolé de nombreux succès en Europe, fera ses débuts à la compagnie; l’irrésistible Mrs. Quickly sera incarnée par sa meilleure interprète actuelle de par le monde : la contralto québécoise Marie-Nicole Lemieux, qui effectue un retour à la compagnie dans un rôle où elle a été acclamée sur les plus grandes scènes du monde (Opéra de Paris, Scala de Milan, Covent Garden de Londres…). À leurs côtés, quelques-uns des meilleurs chanteurs canadiens et québécois du moment : Gianna Corbisiero (Mrs. Alice Ford), Lauren Segal (Mrs. Meg Page), Aline Kutan (Nannetta), Gregory Dahl (Ford), Antonio Figueroa (Fenton), Gaétan Sauvageau (Dr. Cajus), Jean-Michel Richer* (Bardolfo) et Ernesto Morillo (Pistola).

*Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal 

Le chef d’orchestre italien de réputation internationale Daniele Callegari dirige l’Orchestre Métropolitain et le choeur de l’Opéra de Montréal (préparé par Claude Webster). À la mise en scène, David Gately dont on a immensément ri le Don Pasquale version western, dans des décors signés John Conklin, revisités ici par Olivier Landreville et éclairés par Éric W. Champoux.

EN PRÉLUDE À L’OPÉRA… 

Avant chaque représentation, un préOpéra : le passionné d’art lyrique et musicologue Pierre Vachon (Ph.D.) fera une présentation de l’oeuvre au Piano Nobile de la salle Wilfrid-Pelletier à 18 h 30 (en français avec résumé en anglais). Gratuit pour les abonnés, 5 $ pour les non-abonnés.

L’HISTOIRE : LA REVANCHE DES FEMMES ! 

Le vieux et bedonnant Sir John Falstaff, s’apercevant que ses finances sont au plus bas, décide de se lancer à la conquête de deux belles et riches dames. Sûr de son charme, il envoie à chacune une lettre d’amour, en fait deux missives absolument identiques ! Les joyeuses commères de Windsor découvrent la machination et entreprennent de se venger. L’audacieux séducteur en verra de toutes les couleurs : enfermé dans un panier de Page 2 de 5

linge sale, précipité dans la Tamise, puis entraîné dans un guet-apens nocturne au beau milieu de la forêt de Windsor, où il sera piqué, taquiné, rabroué, tiraillé et roulé dans la poussière… Malgré cette humiliation totale, Sir John Falstaff rira quand même le dernier, clamant que « tout dans ce monde n’est que farce ! »

VERDI : LE TITAN 

C’est un Verdi au crépuscule de sa vie qui se lance dans la composition d’une ultime oeuvre qui sera vite considérée comme son chef-d’oeuvre absolu : Falstaff. L’idée vient du librettiste Arrigo Boito qui parvient à ramener Verdi à la composition, eux qui avaient commis, quelques années auparavant, une adaptation d’Othello de Shakespeare qui avait été créée triomphalement en 1887. Un des auteurs préférés de Verdi, « le grand Will » a occupé régulièrement ses pensées, que ce soit avec un Macbeth écrit à ses débuts, ou avec un Roi Lear longtemps rêvé mais qui ne vit jamais le jour.

Boito revient donc à la charge avec un nouveau livret inspiré de deux pièces de Shakespeare, Les joyeuses commères de Windsor et Henry IV. On y retrouve Sir John Falstaff, fanfaron sympathique et irrévérencieux, grand buveur et impénitent séducteur. Il était apparu une première fois dans un drame, Henry IV, où il apportait une touche d’humour. Le personnage connaît un tel succès que Shakespeare ramène dans une autre pièce « l’énorme Sir John, cette grosse panse, ce défonceur de lits, ce briseur de chaises, cet éreinteur de mules, cette outre de vin doux, cette graisse animée… », comme le décrit Boito. Il ajoutera : « Il n’y a qu’un seul moyen de terminer votre carrière mieux encore qu’avec Otello, c’est de finir victorieusement avec Falstaff. »

Verdi s’identifie à Falstaff, vieux mais encore plein de sève, fait de drôlerie et de tendresse, capable de survivre à mille difficultés. Il se donne à fond, prend son temps (la composition dure cinq ans), libre de toute contrainte, sans se fixer d’obligation, par pur plaisir. Une fois l’ouvrage terminé, Verdi le porte à la scène avec un soin maniaque, réglant les moindres détails de la mise en scène, le choix des interprètes. Le soir de la première, l’enthousiasme du public est tel que l’ovation finale dure une demi-heure. On salue d’emblée le triomphe d’un chef-d’oeuvre absolu, qui conquiert le monde dès les mois suivants : Vienne, Berlin, Paris, Londres…

L’OEUVRE : UN TOURBILLON D’HILARITÉ 

Pour son dernier tour de piste, Verdi renouvelle complètement le genre de la comédie en musique et fait preuve à chaque mesure d’une verve étincelante. La musique de Falstaff court comme une source bondissante qui n’aurait le temps ni de s’arrêter, ni de se retourner. Une réelle conversation en musique où les airs à proprement parler sont peu nombreux et courts, avec quelques élans particuliers de lyrisme par les deux amoureux, Nannetta et Fenton. L’orchestre est prodigieux d’invention et regorge à chaque page de sonorités inouïes, quasi-modernes. Et comble d’ironie, l’opéra se termine par une cacophonie harmonieuse et joyeuse (une fugue ! genre associé à l’église), pour dire que « tout dans le monde n’est que plaisanterie ».

Opéra : Falstaff, de Giuseppe Verdi

Genre : Comédie lyrique

Structure : 3 actes

Langue : en italien avec surtitres français et anglais

Livret : Arrigo Boito, d’après Les joyeuses commères de Windsor et Henry IV de William Shakespeare

Création : Teatro alla Scala, Milan, le 9 février 1893

Production : Opéra de Montréal, créée pour le New York City Opera et le Glimmerglass Opera

Dernière présentation à l’Opéra de Montréal : mars 1994

AUTOUR DE FALSTAFF

TFO ET L’OPÉRA DE MONTRÉAL

L’Opéra de Montréal est fier de son nouveau partenariat avec le groupe média TFO pour la présentation des opéras diffusés à la télévision en novembre. Le musicologue et directeur des communications Pierre Vachon animera les quatre soirées diffusées dès 20 h sur TFO. « Nous sommes très heureux de ce premier partenariat avec l’Opéra de Montréal – la plus importante maison lyrique francophone en Amérique du Nord – avec qui nous partageons la même passion pour la musique. Les amateurs d’opéras et de grands spectacles seront choyés grâce à notre nouveau programme d’opéras, CinéTFO+, qui est diffusé sur TFO tous les dimanches à 20 h. En effet, chaque opéra présentée en novembre sera précédé d’une mise en contexte réalisée avec le concours de l’Opéra de Montréal. », a souligné Pascal Arseneau, directeur principal du marketing.

3 novembre : Rigoletto à Mantova

10 novembre : Il trovatore

17 novembre : La traviata à Venise et Falstaff Page 3 de 5

24 novembre : Billy Budd

GÉNÉRALES ÉTUDIANTES 

Chaque année, l’Opéra de Montréal, grâce à l’appui financier de Bernard Stotland et famille et de RBC, permet à 2300 étudiants de 12 à 17 ans d’assister gratuitement à 3 générales étudiantes. Cette année, l’Opéra de Montréal propose Falstaff (jeudi 7 novembre), Porgy and Bess (jeudi 23 janvier) et Turandot (jeudi 15 mai). Un guide pédagogique est remis aux professeurs.

Bernard Stotland et famille

COOPÉRA – 10 ans déjà

Le projet éducatif phare de l’Opéra de Montréal, coOpéra, fête cette année ses 10 ans d’existence. CoOpéra permet à une centaine de jeunes des 5e et 6e du primaire, de créer leur propre opéra inspiré d’un des opéras à l’affiche de l’Opéra de Montréal, soutenu par divers formateurs et des artisans de l’Opéra de Montréal et des jeunes compositeurs de l’Université de Montréal. Le projet a été plusieurs fois primé et a reçu, en 2012, le prix d’excellence de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Cette année, les jeunes du projet coopéra ont choisi Falstaff.

Leur création musicale sera présentée à l’UQAM les 14 et 15 mai 2014, devant public.

En savoir plus

HAPPENING À L’OPÉRA – ARTV

Un nouveau partenariat, une nouvelle série d’événements éclatés pour les 18-30 ans au studio d’ARTV : Happening à l’opéra, des soirées à l’ambiance électrisante, avec DJ, accents de Verdi et de l’irrévérencieux Falstaff, performances LIVE… Deuxième événement : le jeudi 31 octobre, de 18 h à 20 h, à l’ARTVStudio de la Place des Arts.

MTL À TABLE ACCUEILLE L’OPÉRA DE MONTRÉAL

Une initiative de Tourisme Montréal, MTL À TABLE est une invitation à célébrer durant 11 jours la gastronomie montréalaise à son meilleur! Du 1er au 11 novembre, la deuxième édition de ce rendez-vous culinaire mettra à l’affiche de délectables menus à prix fixe (19 $, 29 $ ou 39 $) dans plus de 125 restaurants aux quatre coins de la ville et une foule d’activités spéciales. L’Opéra de Montréal, par le biais des chanteurs de l’Atelier lyrique, est heureux de participer à trois représentations uniques dans certains restaurants participants de la rue Saint-Denis.

Pour tout savoir sur MTL À TABLE, visitez le www.mtlatable.com Page 4 de 5

Un air d’opéra lors des dates suivantes dans les restos ci-dessous :

Tasso bar à Mezze : lundi 4 novembre à 19h

Au Cinquième Péché : mardi 5 novembre à 19h

Le Continental : mercredi 6 novembre à 20h

JEUNES ASSOCIÉS DE L’OPÉRA DE MONTRÉAL

Cette année encore, les Jeunes associés de l’Opéra de Montréal organisent des soirées réseautage pour sensibiliser les jeunes professionnels à la philanthropie culturelle. Prochaine soirée réseautage : jeudi 14 novembre.

Partenaire financier

PLACE À L’ART VOCAL

En collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales, l’Opéra de Montréal est heureux de présenter une toute nouvelle série de concerts-causeries animés par le musicologue Pierre Vachon en compagnie de chanteurs de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal et de comédiens. Gratuit.

19 novembre 2013, 19 h

Sujet : 400 ans d’opéra, du délice des princes au spectacle de nos vies.

Chanteurs :

Florie Valiquette, soprano

Rachèle Tremblay, mezzo-soprano

Aaron Sheppard, ténor

Josh Whelan, baryton

Au piano : Jennifer Szeto

13 février 2014, 19 h

Sujet : Un triangle amoureux : Robert Schumann, Clara Schumann et Johannes Brahms. Un siècle en musique et en mots.

Comédiens :

Caroline Lavoie – Clara Schumann

Alexandre Préfontaine – Robert Schumann et Johannes Brahms

Chanteurs :

France Bellemare, soprano

Jean-Michel Richer, ténor

Josh Whelan, baryton

Au piano : Jennifer Szeto

APPLICATION MOBILE

L’Opéra de Montréal possède maintenant son application mobile.

Info

LA GRANDE SAISON

L’Opéra de Montréal est fier de s’associer au chéquier culturel qui regroupe six institutions culturelles.

 

VENTE DE BILLETS

ABONNEMENT

OPÉRA : 4 opéras (Lakmé, Falstaff, Porgy and Bess, Turandot)

OPÉRA + : 4 opéras + Atelier lyrique (Hänsel et Gretel) 

TD T’EMMÈNE À L’OPÉRA – L’OPÉRA POUR LES 18-30 ANS

DE RETOUR : LES FORFAITS À 30 $ POUR LES JEUNES DE 18 À 30 ANS!

INFO : HTTP://WWW.OPERADEMONTREAL.COM/FR/BILLETTERIE/18-30-ANS

BILLETS SIMPLES

À l’unité à partir de 20 $ (en catégorie 5 uniquement)

Billetterie : PdA (514) 842-2112 / ou www.operademontreal.com

L’OPÉRA DE MONTRÉAL

Fondé en 1980 et basé à Montréal, l’Opéra de Montréal est la plus importante maison lyrique francophone en Amérique du Nord. L’an dernier, plus de 50 000 spectateurs ont franchi les portes de l’Opéra de Montréal dirigé par son directeur général Pierre Dufour et son directeur artistique, Michel Beaulac. Sa saison comprend quatre opéras, un spectacle de l’Atelier lyrique, un Gala et de nombreuses activités de démocratisation. L’Opéra est un acteur de premier plan dans le développement économique, culturel et social puisque, chaque saison, il entretient des relations avec plus de 360 entreprises d’ici et embauche plus de 800 artistes et artisans. Près de 80 % des artistes qui s’y produisent sont Canadiens.

© Denis Rouvre