Cinéma Excentris: – programmation janvier 2014

Cinéma Excentris
Cinéma Excentris

Alors que Dallas Buyers Club, American Hustle et Inside Llewyn Davis, trois aspirants à l’Oscar du meilleur film, conservent l’affiche, le Cinéma Excentris entame 2014 avec une programmation audacieuse. Cumulant les oeuvres de grandes signatures internationales et de cinéastes d’ici, la sélection de films du mois de janvier ne manque pas de panache.

Grandes signatures internationales
Tranchant comme un poignard, explosif comme une cartouche de carabine, le plus récent opus de Jia Zhang Ke, A Touch of Sin, se retrouve sur plusieurs palmarès de films internationaux, à commencer par celui des prestigieux Cahiers du Cinéma. À l’affiche dès le 10 janvier.

Paolo Sorrentino, le réalisateur de Il Divo (2008) et This Must Be the Place (2011), observe la somptueuse décadence de l’élite italienne dans La Grande Bellezza, un des films marquants du plus récent festival de films de Cannes. À l’affiche dès le 24 janvier.

À la croisée du cinéma d’animation et du cinéma documentaire, le cinéaste Rithy Panh (S21, la machine de mort Khmère rouge) propose L’image manquante, un récit intime du génocide cambodgien. Le film a remporté le Prix Un certain regard, Cannes 2013. À l’affiche dès le 24 janvier.

Après les extraordinaires Koyaanisqatsi, Powaqqatsi et Naqoyqatsi, le réalisateur Godfrey Reggio et le compositeur Philip Glass réunissent leurs efforts pour tourner Visitors, un documentaire expérimental consacré à la relation entre l’Homme et la technologie. À l’affiche dès le 31 janvier.

Cinéastes d’ici
La documentariste Amy Miller réalise un film coup de poing sur le phénomène mondial de l’accaparement des terres. Narré par la comédienne Céline Bonnier, Sans terre, c’est la faim (No Land, No Food, No Life) expose les mérites d’une agriculture de subsistance durable. À l’affiche dès le 17 janvier.

Avec Secondaire V, Guillaume Sylvestre s’intéresse à cette année charnière dans l’éducation et la vie des Québécois. Le documentariste place sa caméra à l’intérieur d’une classe de finissants, dévoilant le coeur d’une jeunesse en pleine effervescence. À l’affiche dès le 17 janvier.

Thomas Haden Church (SidewaysSpider-Man 3) et Marc Labrèche (L’âge des ténèbres) partagent la vedette de Whitewash – L’homme que j’ai tué, un thriller psychologique signé Emanuel Hoss-Desmarais se situant au coeur des contrées enneigées du Nord québécois. À l’affiche le 24 janvier.

Khoa Lê signe son premier long métrage, le documentaire BÀ N?I. Signifiant grand maman en vietnamien, BÀ N?I se veut un portrait coloré de l’aïeule du cinéaste. D’ailleurs, Khoa Lê est le réalisateur mis de l’avant en janvier dans le cadre de la série de portraits vidéos Dans un cinéaste près de chez vous (voir en ligne: http://cinemaexcentris.com/Khoa-Le), produit en collaboration avec MAtv et CIBL. Il a également remporté le prix meilleur espoir Québec/Canada de l’édition 2013 des RIDM. À l’affiche dès le 31 janvier.

Événements
Dans le cadre de la série Ciné-Kid, rendue possible grâce au soutien de la Fondation René Malo, le Cinéma Excentris présente un programme composé de trois courts métrages: Rose et Violette de Luc Otter et Claude Grosch, La chose perdue de Andrew Ruhemann et Shaun Tan (Oscar du meilleur court métrage d’animation – 2011) ainsi que Aleksandr de Louise Seynhaeve et Raphaëlle Ranson. Présenté les dimanches 19, 26 janvier et 2 février à 11h.

Le Goethe-Institut de Montréal, dans le cadre de sa série mensuelle Achtung Film!, présente Kaddisch pour un ami (Kaddisch für einen Freund), un film de Leo Khasin. Les destins d’un adolescent immigrant palestinien et d’un octogénaire juif se croisent suite à un acte de vandalisme. Présenté le jeudi 9 janvier à 19h.

Dans le cadre de la série Docville, présentée en collaboration avec Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le film canadien When I Walk sera projeté. Pendant 7 ans, le cinéaste Jason DaSilva filme la progression de la sclérose en plaques sur son corps. Il a remporté le Prix du meilleur film canadien à Hots Docs, ainsi que le Prix du public au Festival du film de Vancouver (VIFF).  Présenté le jeudi 30 janvier à 20h.

Fondé en 1967, le Cinéma Parallèle, opérateur du Cinéma Excentris, est un organisme à but non lucratif qui défend le cinéma indépendant du Québec et du Canada, encourage la relève et fait découvrir le travail des grands auteurs internationaux. Le Cinéma Parallèle remercie de leur soutien : le gouvernement du Québec (le Ministère de la Culture et des Communications, le Secrétariat à la région métropolitaine et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec), le Conseil des Arts du Canada, Téléfilm Canada, le Conseil des Arts de Montréal et la ville de Montréal.

Information: www.cinemaexcentris.com
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