En grande première québécoise ce 22 février au Capitole de Québec était présenté le spectacle « Les drôles de ténors ». Michael Rancourt, Steeve Diamond et Francesco Verrecchia font un trio hors pair et efficace. Un spectacle jouissif de bonheur du début à la fin.
Près de 12 ans après le succès incontesté des « 3 Ténors de l’humour » sur les scènes du Québec (plus de 100 000 billets vendus et un Olivier), le trio a redonné vie ce soir au concept indémodable avec « Drôles de Ténors ».
Dans une mise en scène signée Stéphane E. Roy (Mars et Venus, Ils se sont Aimés, Grand Rire de Québec), et une création inédite, les trois comparses nous servent un spectacle agréable et vibrant d’émotion.
Des numéros stupéfiants, originaux, et surprenants livrés avec une complicité évidente de trois gars talentueux. Des chansons propulsées par des puissances vocales à nous jeter par terre. Des imitations à s’y méprendre avec les personnages véridiques et un humour bon enfant savoureux. Voilà le remède d’un aphrodisiaque pour un bonheur instantané qui perdurera jusque dans vos rêves.
MICHAËL RANCOURT : « Avec 25 ans de carrière en 2013, Michaël Rancourt prête sa voix à plus de 200 grands noms de la chanson. Il est l’un des imitateurs les plus marquant de sa génération. Un des rares à imiter les voix de femmes aussi bien que celles des hommes ».
Pour meubler la scène, deux pianos blancs de chaque côté était suffisants pour nous faire apprécier les talents pianistiques des confrères qui s’amuseront au cours de la soirée à pousser quelques notes.
Des chansons et des imitations
Il y en avait pour tous les goûts, et de tous les styles sur différentes décennies. Jeunesse d’aujourd’hui a reprit du service avec Pierre Lalonde : « C’est le temps des vacances, Donne-moi ta bouche et âge de raison. » Les femmes dans la salle devaient crier comme à l’époque et elles ne se sont pas faites prier pour le faire, un vrai défoulement collectif.
L’imitation de Ginette Reno et Jean-Pierre Ferland était impeccable avec « Un peu plus haut, un peu plus loin » et « T’es mon amour, T’es ma maîtresse »
STEEVE DIAMOND : « Révélation du public au Festival Juste pour rire en 1998, Steeve Diamond cumule plus de 22 ans de carrière. Des centaines de spectacles et plusieurs nominations aux Galas de l’ADISQ et Les Oliviers ont fait de Steeve Diamond l’un des humoristes les plus aimé du public d’ici et d’Europe. ».
Aussi au rendez-vous, des chansons qu’on aime entendre
« O Sole Mio , Ave Maria, Amazing Grace, My Way, Pretty Woman, Que je t’aime, Laisse-moi t’aimer, Femme, je vous aime, Imagine, Bozo, Gloria, Mille après mille, femme de société, l’Amérique, Crying ».
En 2e partie un bulletin de nouvelles par Daniel Lemire et Mario Jean
Comme invité très bien imité on a retrouvé Yvon Deschamps, Pierre Légaré, Jean-François Mercier, Claude Poirier, Michel Barrette, Mike Ward, Pierre Bruno, Peter Mc Cloud, Boucar Diouf.
À souligner le talent un peu particulier de Michael Rancourt qui joue des instruments de musique avec sa bouche comme le violon ou l’harmonica. Impressionnantes aussi les imitations que Michael Rancourt et Steve Diamond pouvaient s’échanger à volonté les rôles de Ginette Reno/Jean-Pierre Ferland ou bien Édith Piaf/Jerry Boulet.
Une soirée extraordinaire. On était tous suspendu au feu roulant des numéros qui se sont succédés durant une heure trente. J’en aurais pris encore et encore. Merci!
FRANCESCO VERRECCHIA : « Ténor reconnu pour sa voix immuable et modulable, Francesco Verrecchia cumule plus de 30 ans de carrière, des centaines de spectacles partout dans le monde, des participations spéciales à plus de 20 albums et 10 DVDs, dont les ventes ont dépassé le million ».
www.francescoverrecchia.com/main.fr.html
La première Montréalaise
18 octobre 2014 au Théâtre St-Denis
Les billets sont en vente au (514) 790-1111, au 1(800) 848-1594 et sur http://www.ticketpro.ca.
Productions MGI, en collaboration avec Pierre Gravel International
Directeur technique et éclairagiste : Julien St-Pierre
Sonorité : Patrick Boileau
GALERIE PHOTOS : http://flic.kr/s/aHsjT7KUzv
Crédit photos: Annick Langelier
