Le 32e FIFA lancé cette semaine!

 32e Festival International du Film sur l’Art
32e Festival International du Film sur l’Art

René Rozon, directeur et fondateur du FIFA, est fier de dévoiler la programmation du 32e Festival International du Film sur l’Art, qui se tiendra du 20 au 30 mars prochain.

Cette nouvelle édition fera le bonheur de tous les amateurs d’art et cinéphiles. Avec 270 films issus de 34 pays, les festivaliers auront également accès à des événements spéciaux, tels que des expositions, des installations, des tables rondes et des classes de maîtres, en compagnie des créateurs et spécialistes invités. Le Marché International du Film sur l’Art (MIFA) est de retour pour une 4e année consécutive, et, pour une troisième fois, nos séances junior dédiées aux enfants sont de retour. Une diversité qui saura plaire à tous!

FILMS CANADIENS ET QUÉBÉCOIS

ART CONTEMPORAIN

Le film L’Art fait du bien, de Jean-Sébastien Ouellet, suit sept personnages au parcours de vie unique dans leur découverte ou leur pratique de l’art. Chercher Ferron, de Natalie Martin, dévoile la démarche ludique, rassembleuse et singulière de l’artiste visuel Richard Ferron et se penche sur son processus de création, revisite ses travaux antérieurs et révèle l’empreinte que l’artiste laisse sur les gens, au-delà des œuvres. Freights, de Patrick O’Connor, porte un regard sur la sous-culture graffiti où des graffiteurs des régions rurales, voire sauvages, parmi les plus prolifiques, se sont mis à peindre sur les wagons des trains de marchandises qui vont d’est en ouest au Canada et dans le reste de l’Amérique du Nord, jusqu’au Mexique. Le film Van Horne & Waverly, de Geneva Guérin, se déroule principalement autour du Jardin du Crépuscule du quartier montréalais du Mile End qui abrite la communauté artistique la plus dense du Canada. Rencontre avec trois des créateurs phares du quartier : le sculpteur Glen Lemesurier, le musicien et artiste de la performance Radwan Moumneh et l’artiste multimédia Rouge Lefebvre.

BANDE DESSINÉE

Avec son document BD QC : Michel Rabagliati, Denis Blaquière brosse le portrait du bédéiste en question en explorant ses thèmes de prédilection, ses sources d’inspiration, ses techniques et ses influences. BD QC : Jean-Paul Eid, aussi de Denis Blaquière, illustre la carrière du bédéiste et illustrateur publicitaire et éditorial connu entre autres pour ses Aventures de Jérôme Bigras. Maintes fois primée, c’est en 1999 que paraît le premier tome de la série. Cette fois-ci, avec BD QC : Thierry Labrosse, Denis Blaquière nous plonge dans l’univers de l’auteur BD, illustrateur et peintre, Thierry Labrosse, qui vit de son art depuis une vingtaine d’années. L’artiste nous invite à visiter des mondes futuristes et à partager les aventures d’une incroyable super-héroïne, Moréa. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

CINÉMA

Le film Le Mystère MacPherson, de Serge Giguère, présenté dans la section Regards sur le 7e art, enquête sur le personnage de MacPherson, héros d’une chanson de Félix Leclerc et du film d’animation éponyme de Martine Chartrand.

COLLECTIONNEURS

Les Chercheurs d’art, d’Anne-Marie Tougas, dépeint le portrait de quatre « chercheurs d’art » constituant en fait des modèles d’engagement humain et citoyen. Il s’agit d’Alain Tremblay, professeur d’éthique au secondaire ; Joanie Lapalme, jeune avocate ; François Rochon, gestionnaire de portefeuilles ; et Richard Béliveau, chercheur scientifique. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.) Derby & Groma, de Kara Blake, s’inspire d’une découverte du collectionneur de photos Pablo Cruiz Aguirre pour illustrer l’Argentine des années 1920 et 1930 et témoigne de la valeur des biens culturels pour aider à ressusciter un passé oublié, tout en captivant nos imaginations.

DANSE

Le Vertige de l’étoile, des réalisateurs Éric Côté et Jean-Pierre Dussault, devient l’occasion privilégiée de découvrir l’univers du ballet et de la danse contemporaine à travers le parcours d’un de ses artistes faisant partie de l’élite mondiale du ballet, le Canadien Guillaume Côté. Dans Marie Chouinard – Le Sacre du Printemps, de Mario Rouleau présente, à l’occasion du centenaire du Sacre du printemps de Stravinsky, la superbe version de la chorégraphe Marie Chouinard, véritable hymne à la vie et œuvre marquante de son répertoire, mettant en scène les 14 danseurs de sa compagnie. (Présenté dans la section Le Temps retrouvé) Two, d’Elif Isikozlu, conclut le cycle des Études avec une interprétation originale de la transcription pour piano de Liszt de la Fugue BWV 543 en la mineur de Bach, interprétée par le pianiste torontois Njo Kong Kie. Dans Une chaise pour un ange, de Raymond Saint-Jean, présenté en ouverture du Festival, le chorégraphe finnois Tero Saarinen s’inspire de la culture des Shakers pour la création de Borrowed Light. De nombreuses œuvres sont également présentées dans la section Arts médiatiques, sous Diagonales.

LITTÉRATURE

Meetings with a Young Poet, de Rudy Barichello, est un voyage intime au cœur des destins croisés de deux créateurs, le célèbre Samuel Beckett et Paul Susser, un jeune poète qui tente d’exprimer l’indicible. C’est une étude sur le processus créateur, empreinte d’humanité et de poésie.

MUSIQUE

The Making of Fallujah: A New Chamber Opera, de John Bolton, transpose en œuvre d’art l’expérience traumatisante vécue par un des survivants de la guerre en Irak. Le résultat est Fallujah, le premier opéra sur cette guerre et le syndrome de stress post-traumatique. Pour We Are a One Man Band, les réalisatrices Anne-Charlotte Gellez, Blandine Guézet et Audrey Pernis se sont entretenues avec 15 hommes-orchestre ou femmes-orchestre, réunis à Montréal en mai 2013. Sur scène ou dans l’intimité, ces musiciens se dévoilent sur les chemins musicaux extrêmement éclectiques qu’ils empruntent. Voir également Harmonielehre, l’une des œuvres que présentera le FIFA en 360 degrés à la SAT (p.11)

PEINTURE

Les Vies de mon Père : Yvan Ducharme, de Nathalie Ducharme, brosse le portrait de ce comédien, humoriste à la radio et à la télévision, peintre et écrivain passionné à partir d’archives et de témoignages qui le font revivre. The Wonderful Worlds of Nak, de Patrick Lowe, constitue une odyssée surréelle et très rythmée dans l’univers du personnage haut en couleur et excentrique Robert Pasternak, visionnaire cosmique de Winnipeg.

PHOTOGRAPHIE

Les États inventés d’Amérique, adaptation cinématographique d’Alberta Nokes, illustre les photomontages de Pierre Guimond, résultat de dix ans de voyages aux Etats-Unis et d’une synthèse de plus de 18 000 photographies. (Voir le communiqué des Événements spéciaux.)

SCULPTURE

Le Cri d’Armand Vaillancourt, de Jacques Bouffard, offre une invitation à la rencontre d’un peintre et sculpteur qui a marqué l’histoire du Québec en faisant de sa vie une œuvre. Armand Vaillancourt s’est tourné vers la création comme forme d’expression et d’engagement social et politique. Le sociologue et critique d’art Guy Durand enrichit ce portrait de ses commentaires. (Voir le communiqué des Événements spéciaux.)

THÉÂTRE

Avec le film Louise Latraverse, libre et moderne, Geneviève Tremblay nous fait entrer dans l’univers de cette artiste et touche-à-tout. Femme d’action et de courage, Louise Latraverse n’a cessé de se réinventer au cours de sa longue carrière, que ce soit à la radio, à la télévision, au théâtre, à la mise en scène ou en écriture.

Pour un aperçu des autres productions québécoises et canadiennes, consultez les sections Le Temps retrouvé et Arts médiatiques.

SÉLECTION INTERNATIONALE

ARCHITECTURE

Fagus – Walter Gropius and the Factory for Modernity, de Niels-Christian Bolbrinker, relate le déploiement du complexe de 10 bâtiments encore en activité témoignant des débuts de l’architecture moderne et du design industriel. Fascination Gratte-ciel – L’Étoile de Sendling, Munich, de Joachim Haupt et Sabine Pollmeier, trace l’histoire de cet édifice exceptionnel. Le 22 mars 2012 était inauguré le nouveau siège social de l’automobile-club allemand ADAC, dans le quartier de Sendling, non loin du centre historique de Munich. C’est le cabinet berlinois Sauerbruch Hutton, l’un des plus novateurs d’Allemagne, qui a conçu cette tour de 93 mètres et son socle en forme d’étoile, tournés vers les Alpes. Jean Nouvel and the Tormented Concerthouse, de Jon Adelsten, tente de cerner au plus près la vision artistique et la personnalité de l’architecte français Jean Nouvel ainsi que les compromis qu’il a dû accepter durant la conception de la Maison de la radio danoise à Copenhague. Le résultat cependant est saisissant : une gigantesque boîte translucide bleue scintillant dans la nuit. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.Le Défi des bâtisseurs – La Cathédrale de Strasbourg, de Marc Jampolsky, propose un document entièrement tourné en 3D relief. Le film alterne séquences de fiction, documents d’époque, images de synthèse et entretiens avec des historiens et spécialistes. Il révèle les secrets de fabrication de cette prouesse architecturale, la vie des maîtres d’œuvre, l’organisation sociale du chantier, le rayonnement européen du projet et le contexte politico-religieux dans lequel il s’est développé.

Avec Le Rolex Learning Center, de Juliette Garcias, nous découvrons les caractéristiques exceptionnelles de cette vague de béton et de verre inspirant de nombreuses métaphores. Construit en 2010 par les architectes japonais Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa de l’agence SANAA, ce volume en apesanteur de plus de 20 000 m2 n’a pas un seul mur. Il est seulement fait de monts en pente douce et de dépressions. Le film MuCEM – Naissance d’un musée, de Samuel Lajus, retrace pendant trois ans, les étapes de création du MuCEM, musée de la civilisation méditerranéenne à Marseille, une œuvre de l’architecte Rudy Ricciotti. Dans Naissance d’un musée – Le Louvre-Lens, Alain Fleischer raconte l’histoire complète de la création d’un nouveau musée sous tous ses aspects : géographique, historique, politique, muséographique, architectural. Tadao Ando, l’architecte du vide et de l’infini, de Mathias Frick, est un témoignage sur l’artiste. Filmé à Osaka et en Italie, où l’architecte japonais est une star, le « maître du minimalisme » commente les bâtiments qu’il a conçus. Distingué en 1995 par le prix Pritzker et par les distinctions les plus prestigieuses de sa profession, il crée des intérieurs sereins et épurés, synthèse réussie de la tradition japonaise et du modernisme. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.The New Rijksmuseum 3, de Oeke Hoogendijk, décrit le processus fascinant et complexe entourant la rénovation du musée le plus célèbre des Pays-Bas, le Rijksmuseum, qui rouvrait ses portes en avril dernier au terme d’un chantier qui a duré 10 ans. The New Rijksmuseum 4, de Oeke Hoogendijk, film de la soirée bénéfice, donne un aperçu du travail accompli pendant les années de démolition et de restauration ainsi que du débat politique et financier entourant les travaux, dont la facture s’élève à 375 millions d’euros. Zaha Hadid: Who Dares Wins, de Lindsey Hanlon et Roger Parsons, présente le portrait de ce chef de file du mouvement déconstructiviste. Seule femme à avoir reçu le Pritzker Price (prix Nobel d’architecture), Zaha Hadid s’emploie à repousser les lois de la gravitation.

ART CONTEMPORAIN

Breathing Earth: Susumu Shingu’s Dream, de Thomas Riedelsheimer, raconte la quête de l’artiste japonais Susumu Shingu, 75 ans, qui crée des sculptures animées d’une beauté unique par leur fluidité, leur mouvement changeant et inattendu, dont les mouvements sont générés par les forces et les flux de la nature comme le vent, l’eau, le soleil et la gravité. Daniel Buren, Monumenta 2012, de Gilles Coudert, se penche sur le montage de l’exposition consacrée à l’artiste, sa dimension humaine, le rapport de l’œuvre avec le public et la programmation des différents événements artistiques qu’elle génère. Erwin Wurm – The Artist Who Swallowed the World, de Laurin Merz, met en évidence les quatre années durant lesquelles l’artiste autrichien Erwin Wurm s’est laissé filmer dans son univers. L’artiste s’est fait connaître par ses « One Minute Sculptures », dans lesquelles lui ou ses modèles dialoguent avec des objets du quotidien de manière surprenante.

Fabienne Verdier, peindre l’instant, de Mark Kidel, illustre l’œuvre de l’artiste qui a su établir un pont unique entre les cultures orientale et occidentale. Georg Baselitz, d’Evelyn Schels, parle de l’homme éclectique qui a toujours revendiqué la rupture dans son art. Il peint, dessine, grave, sculpte et aime varier les supports. La caméra l’a accompagné pendant trois ans à Ammersee, Berlin, Imperia et Salzbourg pendant la création d’une sculpture monumentale pour son exposition à New York en 2012. Ilya and Emilia Kabakov: Enter Here, d’Amei Wallach, dresse un portrait intime de la vie soviétique, à travers des décennies d’utopie et de bouleversements, et démontre comment l’art et l’ironie peuvent déjouer l’oppression. Woven Worlds – Claudy Jongstra, d’Allard Detiger, présente l’artiste néerlandaise Claudy Jongstra qui crée des tapisseries et des installations textiles grand format inspirées de la beauté de la nature, de matériaux bruts et de savoir-faire tels que le filage, le cardage et le tissage.

ART DE VIVRE, BIJOUX, JOAILLERIE

Les Maîtres du rêve – Les Joailliers français et suisses, de Guillaume De Ginestel, nous fait découvrir trois des plus grands joailliers français et suisses : la Maison Chaumet, joaillier officiel de Napoléon Bonaparte et de nombreuses têtes couronnées, la Maison Boucheron, premier joaillier installé sur la mythique place Vendôme, et Chopard, créateur de la palme d’or emblématique du Festival de Cannes depuis 1997. Dans Les Maîtres du rêve – Les Joailliers italiens, Eric Ellena nous amène au cœur du processus créatif de trois grandes familles italiennes de joailliers, les Damiani, les Bulgari et les Buccellati. Saint-Louis. Cristal design, de Jean-Baptiste Mathieu, nous démontre le savoir-faire de plusieurs maîtres verriers comme Pierre Charpin, Adrien Rovero, Philippine Lemaire, Émilie Colin Garros et Godefroy de Virieu. Pour son film Thierry Marx : Le Chef et la 5e saveur, Jean Barrat a suivi en exclusivité le quotidien du chef Thierry Marx, directeur gastronomique du Mandarin Oriental à Paris. Le chef explique sa conception de l’art culinaire et dévoile la carte de ses deux restaurants.

ART NAÏF

From Grain to Painting, de Branko Istvancic, est un documentaire qui décrit une minorité ignorée, marginalisée en Serbie et oubliée par leur patrie. Les « filles de la paille » sont des artistes anonymes croates, de l’ethnie Bunjevci, qui vivent dans le nord de la province autonome de Voivodine.

ART TECHNOLOGIQUE

Google and the World Brain, de Ben Lewis, rapporte l’importante saga juridique, entre Google, une société d’auteurs, et un groupement d’éditeurs, entourant l’ambitieux projet de numériser la bibliothèque du monde. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

COLLECTIONNEURS

Herb & Dorothy 50×50, de Megumi Sasaki, suit le couple des collectionneurs Herbert et Dorothy Vogel, qui ont légué leurs œuvres à travers 50 musées des états américains.

DANSE

Les réalisateurs Ana Cembrero Coca et Jorge Piquer Rodriguez illustrent, dans Europe Endless, une journée à l’intérieur du Parlement européen à Bruxelles et de ses environs. Le travail et le mode de vie des « eurocrates » ont inspiré cette vidéodanse qui met en scène plusieurs danseurs. Avec La Passion Noureev, Fabrice Herrault a assemblé un film hommage qui montre quelques-unes des prestations des débuts de Noureev, grâce à des archives en grande partie inédites, révélant un Rudi au sommet de sa forme. To Dance Like a Man, de Sylvie Collier, film présenté lors de la Cérémonie de remise des prix, rappelle l’histoire vraie de César, Angel et Marcos, élèves de la prestigieuse école du Ballet national de Cuba où ils suivent une formation rigoureuse et exigeante. Âgés de 11 ans, ces triplés sont le seul trio de danseurs identiques dans le monde. Ils sont tous trois aussi talentueux les uns les autres et veulent être choisis pour une production de ballet au Grand Théâtre de La Havane.

DESIGN

Avec Alessandro Mendini: The Theatre of Objects, le réalisateur Christian Angeli propose un portrait sur l’architecte et designer Alessandro Mendini, l’un des artistes contemporains les plus représentatifs de notre époque. Everything Must Change – Piet Zwart, de Sherman De Jesus, brosse un portrait de l’un des plus grands typographes du XXe siècle. En raison de sa polyvalence et de son influence sur les designers d’aujourd’hui, l’Association des designers néerlandais lui a attribué le titre de « Designer du siècle » en 2000. Table E1027 d’Eileen Gray, de Danielle Schirman, remémore le moment charnière de la carrière de la jeune aristocrate irlandaise Eileen Gray. Remarquée dès 1913 pour sa luxueuse technique de laque, elle se tourne vers l’architecture au début des années 1920 et conçoit la villa E1027 à Roquebrune-Cap-Martin ainsi que tout son aménagement intérieur, dont la fameuse petite table d’appoint dite E1027. Why a Film About Michele De Lucchi, de Alessio Bozzer, retrace la carrière de l’un des piliers du groupe Memphis.

HISTOIRE DE L’ART

Le film Allemagne : L’Art et la nation, du réalisateur Jean-Baptiste Péretié, nous entraîne dans une passionnante traversée de l’histoire de l’Allemagne, de la naissance de l’empire aux deux guerres mondiales, et sa représentation en peinture. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.) La Joconde a disparu, de Joe Medeiros, raconte l’histoire retentissante du vol du portrait de Mona Lisa au Louvre le 21 août 1911. Une aventure inimaginable.

LITTÉRATURE

Avec Beat Generation – Jack Kerouac, Allen Ginsberg & William Burroughs, le réalisateur Xavier Villetard nous plonge dans la longue et formidable amitié entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs qui a donné naissance au mouvement littéraire de la Beat Generation. Jean Cocteau, je reste avec vous, d’Arnaud Xainte, propose une biographie de Jean Cocteau, 50 ans après sa disparition, qui met en évidence son héritage artistique et son immense influence sur le cinéma et les arts visuels. Avec Les Mots comme des pierres – Annie Ernaux écrivain, la réalisatrice Michelle Porte démontre la démarche de l’artiste qui est reconnue par une presse quasi unanime comme l’un des écrivains majeurs de notre époque. Sincerely, F. Scott Fitzgerald, de Tim Niel, présente le romancier Jay McInerney qui explore la vie et les écrits de l’écrivain américain, dont le chef-d’œuvre, Gatsby le magnifique. Ses lettres à ses éditeurs, à ses maîtresses et à ses proches révèlent les pensées intimes d’un homme dont la vie réelle se confond avec les œuvres de fiction qu’il a écrites. The Day Carl Sandburg Died, de Paul Bonesteel, fait un survol de la vie et de l’œuvre du poète, romancier, historien, biographe (auteur, entre autres, d’une imposante biographie d’Abraham Lincoln) et journaliste américain Carl Sandburg, également musicien, passionné d’histoire américaine orale et chantée, deux fois Prix Pulitzer, principalement connu pour son recueil de poésie, les Chicago Poems, qui lui valurent la célébrité dès 1916.

MARCHÉ DE L’ART

The Next Big Thing, de Frank Van Den Engel, se penche sur l’évolution actuelle du monde de l’art et les conséquences du changement de pouvoir sur les artistes, les collectionneurs, les marchands, les musées et l’histoire de l’art.

MODE

aka Norman Parkinson, de Nicola Roberts, propose un regard sur la vie et la carrière prolifique et glamour de Norman Parkinson, considéré comme le père de la photographie de mode moderne, également portraitiste réputé, photographe officiel de la famille royale britannique et excentrique « gentleman farmer ». La Chemise Polo, de Muriel Edelstein, raconte l’histoire du vêtement dessiné par le tennisman René Lacoste. Épousant les formes du corps, la chemise polo est jugée indécente, mais René Lacoste réussit à l’imposer sur les courts et la pare de son emblème : l’alligator. René Gruau, l’élégance du dessin, d’Adolfo Conti, décrit la démarche artistique du modéliste franco-italien René Gruau, qui a affiné le dessin de mode. Proche de Christian Dior, il contribua en 1947 au lancement du New Look de l’après-guerre. The Man Who Shot Beautiful Women: Erwin Blumenfeld, de Nick Watson, relate la vie du photographe, directeur artistique, collaborateur de Vogue, Harper’s Bazaar, Life et Cosmopolitan, Erwin Blumenfeld qui a révolutionné l’image de mode.

MUSIQUE

A Film About Kids and Music: Sant Andreu Jazz Band, de Ramón Tort, nous amène au sein de cet orchestre, dirigé par Joan Chamorro et rassemblant des jeunes de 6 à 18 ans. Il est présenté à guichets fermés dans les salles de concert les plus importantes d’Espagne et les musiciens américains Jesse Davis, Terell Stafford et Wycliffe Gordon accompagnent les jeunes talents et sont pour eux un exemple. Dans Benjamin Britten – Peace and Conflict, Tony Britten illustre le pacifisme dans l’œuvre du compositeur britannique. Les valeurs humanistes inculquées à la prestigieuse école de Gresham suivront Britten toute sa vie. Le film se termine sur son War Requiem, vaste poème pacifiste. Colin Davis: The Man and His Music, de Reiner E. Moritz, dresse le portrait du chef d’orchestre britannique Sir Colin Davis qui nous quittait le 14 avril 2013. Nous voyons ce spécialiste de Berlioz lors de ses dernières apparitions publiques, alors que des proches et des musiciens du London Symphony Orchestra, dont il fut le chef principal de 1995 à 2006, nous entretiennent de son talent.

Dans Dreaming Chavela, l’artiste Rafael Amargo part à la rencontre de la chanteuse mexicaine Chavela Vargas, figure de proue de la musique ranchera dans le but de lui remettre une lettre du poète Federico García Lorca que tous deux admirent énormément. Ainsi, l’artiste retrouve l’inspiration nécessaire pour rallumer sa flamme artistique. Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises, d’Alain Gordon-Gentil et Laurent Ramamonjiarisoa, présente le Grand Jacques lors des dernières années de sa vie. Il salue ses fans pour la dernière fois en 1966 à l’Olympia pour se consacrer à la comédie musicale au cinéma et surtout à son voilier. L’Askoy le mènera au bout de sa route, aux Marquises. Dans Jimi Hendrix – Hear My Train a Comin’, Bob Smeaton dévoile des images inédites prises par Hendrix et le batteur Mitch Mitchell, et d’autres séquences inédites prises en 1968 au New York Pop Festival à Randall’s Island et au Love & Peace Festival de l’Île de Fehmarn, tout dernier concert de Hendrix en 1970. Kodo – Au cœur des tambours du Japon, de Don Kent, s’intéresse au parcours d’une vingtaine de jeunes qui désirent intégrer la prestigieuse compagnie des tambours de Kodo dirigée par Tamasaburo Bando. La formation constitue un énorme défi, les candidats devant suivre un rigoureux apprentissage de deux ans  sur l’île de Sado. Dans L’Autre Karajan, Eric Schulz brosse le portrait émouvant du chef d’orchestre visionnaire Herbert von Karajan qui, près d’un quart de siècle après sa disparition, voit ses enregistrements de Bruckner, de Beethoven ou de Mahler se vendre toujours mieux que ceux d’aucun de ses homologues.  Voir Kraftwerk – Pop Art, film que présentera le FIFA à la SAT (p. 11)

Dans Maurizio Pollini, de main de maître, de Bruno Monsaingeon, le grand pianiste italien se dévoile pour la première fois à travers des entretiens et des archives de concerts qui couvrent ses expériences musicales, son répertoire et son engagement politique. Mercedes Sosa: The Voice of Latin America, de Rodrigo H. Vila, nous plonge dans l’univers de Mercedes Sosa, symbole d’un mouvement de renouveau de la musique folklorique, socialement engagé. Le Manifiesto del Nuevo Cancionero, auquel elle a collaboré, donna naissance à un mouvement politique et idéologique qui s’est propagé de l’Argentine à Cuba, de l’Équateur au Brésil, du Chili au Venezuela, en Colombie, en Uruguay, au Pérou, au Mexique et puis dans le reste du monde. Avec Passion Verdi, Michel Follin, à l’occasion du bicentenaire de Giuseppe Verdi, suit la soprano Natalie Dessay qui part sur les traces du plus célèbre des compositeurs italiens. De grands chanteurs comme Rolando Villazón, Ruggero Raimondi et Roberto Alagna, des metteurs en scène tels que Robert Carsen et Giorgio Barberio Corsetti témoignent de leur passion pour le célèbre compositeur.

OPÉRA

Dans Cosi Fan Tutte, Hannes Rossacher s’intéresse au réalisateur autrichien Michael Haneke alors qu’il signe la mise en scène de l’opéra Cosi Fan Tutte de Mozart au Teatro Real de Madrid. Dmitri Hvorostovsky: The Music and I, de Nika Strizhak, raconte l’histoire du baryton-vedette qui est parti du fin fond de la Sibérie vers le sommet de la musique. Les commentaires du  « lion de l’opéra » sont entrecoupés de témoignages de ses partenaires de scène et d’extraits de ses prestations dans les opéras de Tchaïkovski, Bizet, Rachmaninov et Verdi. Avec The Perfect American, János Darvas nous fait découvrir le plus récent opéra de Philip Glass qui retrace les derniers mois de la vie du créateur de dessin animé Walt Disney. Créé au Teatro Real de Madrid, cet opéra est adapté du roman controversé de Peter Stephan Jungk décrivant Walt Disney sous un jour peu flatteur.

PEINTURE ET DESSIN

Georges Braque, autoportrait, de Michael Gaumnitz, met en lumière l’un des artistes les plus audacieux du XXe siècle, fondateur du cubisme avec Picasso, et dévoile les lieux et les œuvres qui lui étaient chers. Dans Lucian Freud: Painted Life,  Randall Wright brosse le portrait de cet artiste complexe qui s’est consacré minutieusement à l’art du portrait et du nu. On le voit d’ailleurs peindre son dernier portrait, celui de son assistant David Dawson. Picasso, l’inventaire d’une vie, d’Hugues Nancy, retrace les trois années où s’est effectué l’inventaire des 50 000 œuvres laissées par Picasso après sa mort. Dessins, peintures, sculptures, céramiques sont ainsi découvertes à travers ses 11 résidences et révèlent la vie privée d’un des plus grands génies du XXe siècle. Dans The Riviera, A History in Pictures: Painting Paradise, Spike Geilinger suit les traces d’artistes qui ont été séduits par la Côte d’Azur tels que Cézanne, Monet, Signac, Cross et Matisse. The Riviera, A History in Pictures: The Golden Era, de Spike Geilinger, démontre comment la Côte d’Azur est devenue une terre d’accueil pour de grands artistes comme Henri Matisse et Pablo Picasso. La Côte d’Azur connut son âge d’or alors que de richissimes Américains, millionnaires, célébrités et artistes s’y sont côtoyés. Le film Tunisie, l’ère d’une révolution culturelle, de Valérie Loewensberg, consiste en une suite d’entretiens avec cinq groupes d’artistes engagés pour la démocratisation de la culture en Tunisie, depuis la chute de l’ancien régime dictatorial de Ben Ali. Voir également Escher’s Universe, l’une des œuvres que présentera le FIFA en 360 degrés à la SAT (p.11)

PHOTOGRAPHIE

Les Jambes de Saint-Pierre, de Dominique Roland, raconte la vie de l’énigmatique photographe surréaliste Pierre Molinier dont la vision artistique était basée sur le fétichisme, le voyeurisme, l’indécence et la provocation. Son œuvre, sa vie et sa mort finissent par se confondre. Avec Lucien Hervé, photographe malgré lui, Gerrit Messiaen s’immisce dans le travail de Lucien Hervé, né Laszlo Elkán, qui est considéré comme l’un des principaux photographes d’architecture du XXe siècle. Au cours de sa brillante carrière, il a collaboré avec les architectes Le Corbusier, Alvar Aalto et Oscar Niemeyer. Dans Photo : Après la photo, Juliette Garcias s’intéresse à la survie de la photo au XXIe siècle. D’un côté, ceux qui veulent expérimenter les dernières technologies (Joan Fontcuberta, Thomas Ruff, Brandon Lattu); de l’autre ceux qui veulent revenir à une démarche low-tech (Daido Moriyama, Rosangela Renno, Michel Campeau). Une photographie de la maison, d’Alain Fleischer retrace l’histoire de la photographie en présentant, en photos fixes, la Maison européenne de la photographie et les grandes figures qui y sont passées : William Klein, Ralph Gibson, Helmut Newton, René Burri, Raymond Depardon, Jim Dine, Sebastiao Salgado, Bernard Lamarche-Vadel, Georges Didi-Huberman, Jean Baudrillard et bien d’autres.Vivian Maier: Who Took Nanny’s Pictures?, de Jill Nicholls, relate l’histoire d’une gouvernante de Chicago qui, durant toute sa vie, a pris plus de 150 000 photos dans les rues de New York et Chicago. En 2007, ses négatifs sont découverts au hasard d’une vente aux enchères et elle décède deux ans plus tard. Depuis ce moment, ses clichés gagnent le cœur du monde de la photographie.

SCULPTURE

Dans La Nature d’Alphonse Mucha, Katia Chapoutier remémore l’histoire du fameux buste en bronze intitulé La Nature qui, après être disparu pendant plusieurs décennies, est désormais la pièce emblématique du musée Fin-de-siècle à Bruxelles. Secrets of the British Museum: Ancient Greece Rediscovered,de Tomomi Nagasawa, remet en cause la blancheur de la sculpture grecque.

THÉÂTRE

Avec rage et courage – Le Théâtre politique en Europe, d’Eva Schötteldreier, fait appel Olivier Py, auteur, metteur en scène et tout nouveau directeur du Festival d’Avignon, Karin Beier, directrice du Deutsches Schauspielhaus de Hambourg, et Simon Stephens, artiste associé du Lyric Hammersmith de Londres. Ces trois grands dramaturges européens engagés militent pour un théâtre politique davantage témoin de son époque. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

HOMMAGE

Chaque année, le FIFA rend hommage à un producteur, un réalisateur ou un distributeur ayant contribué à l’évolution du film sur l’art. Cette fois, le producteur émérite, Alan Yentob, directeur artistique à la BBC de Londres, est à l’honneur.

Dans cette série Hommage, le film Andy Warhol: Denied, de Chris Rodley, témoigne de la rencontre à New York entre le présentateur Alan Yentob et les proches collaborateurs de Warhol pour tenter de comprendre les critères d’authentification du Andy Warhol Art Authentification Board (AWAAB), l’un des clubs les plus sélects du monde de l’art, selon l’expert en art Peter Falk.

Plusieurs autres films sont à découvrir dans ce volet dont des œuvres entourant David Bowie, Werner Herzog, William Burroughs et Orson Welles. Alan Yentob donnera également une classe de maître. Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

ARTS MÉDIATIQUES

FIFA expérimental propose 56 œuvres canadiennes, films et vidéos, réunies par la commissaire Nicole Gingras, incluant la nouvelle installation de l’artiste néo-écossaise Jan Peacock, Prix du Gouverneur général des arts visuels et des arts médiatiques 2012, intitulée The the (Things that go in the Horizon. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

La catégorie Animation regroupe onze œuvres dont six sont signés Julie Doucet. Elle affirme son goût pour l’image animée, mais pose également une signature des plus originales où mots et images s’entremêlent. Pour sa part, Diane Obomsawin nous offre sa toute récente réalisation intitulée La Forêt.

Le volet Perceptions regroupe 25 œuvres produites depuis 2011. Dix vidéos de Lamathilde ont été sélectionnées. Ses œuvres ont l’élégance de la sobriété et une profondeur qui se conjugue avec désinvolture. De son côté, Vincent Grenier présente Watercolour qui table sur la relation entre l’environnement naturel de la Terre et les espaces créés par l’homme.

Dans la section Perspectives, plusieurs films retiennent l’attention dont Les Vagues impostures de Jade Barrette, Sophie Rondeau et Jean-Sébastien Vague. Cette œuvre s’attarde aux normes et aux clichés qui fondent la construction et la représentation sociales des sexes. Cecilia (Train to Illinois), de Kim Kielhofner et produit à partir de collections personnelles et publiques, est un aller-retour dans la mémoire. Apex, de Nelly-Ève Rajotte, est une déconstruction de la force des éléments d’un paysage dans une recherche de verticalité. Dans Shikisou, Yota Kobayashi et Barry Doupé proposent une œuvre étonnante sur la perception des couleurs en lien avec un travail complexe sur la bande sonore.

Breakaway, de Daniel Olson, présente une scène burlesque autour d’une imitation  de l’œuvre de Joseph Kosuth, One and Three Chairs. Olson propose un deuxième effort intitulé Heisenberg’s Cat inspiré du personnage Walter White de la série télévisée Breaking Bad.

Éric Gaucher fait ses premiers pas au FIFA avec Sing Pedestrian Sing, un court métrage qui prend comme point de départ des séquences dans lesquelles se déroule une rupture entre l’audio et le visuel. Avec Belated Eulogy for My Father, Brian MacDonald poursuit son exploration de l’image comme machine à voyager dans le temps et recrée les funérailles de son père.

À fleur de peau, de Chantal Dupont dépeint une poésie des petits gestes du quotidien sous le thème Vieillir à deux. Dans Visages, elle explore avec humour et poésie les transformations de son visage par de multiples objets qu’elle tient dans sa bouche.

BackBone Vancouver Experimental Cinema 1967-1981, de Richard Martin, célèbre le cinéma et l’innovation cinématographique de la ville de Vancouver qui a constitué une plaque tournante internationale pour le cinéma expérimental. Raphaëlle de Groot en performance à Venise, de Frédéric Lavoie, témoigne des trois phases de la performance de Raphaëlle de Groot à la Biennale de Venise 2013 présentée par la Galerie de l’UQAM.

Le programme Des constructions identitaires, des récits queer, du commissaire Karl-Gilbert Murray, regroupe six films de l’artiste torontois Peter Kingstone. Ce dernier s’intéresse à la construction sociale de la masculinité et de la féminité et aux modes de représentation visuelle véhiculés dans les médias tout comme dans l’art. Dans Living in 10 Easy Lessons (2012), il trace les portraits de femmes itinérantes, prostituées, toxicomanes, délinquantes ou transgenres alors que dans 100 Stories About My Grandmother (2008), il présente cent récits d’hommes prostitués, de Toronto, Vancouver, Ottawa, Montréal, Miami et Londres à qui il a demandé de raconter une histoire sur leur grand-mère. Sept de ces cent histoires seront présentées au FIFA. Ces deux oeuvres vidéographiques se partagent le genre documentaire : l’entrevue filmée de réalités queer socialement marginalisées, donnant une voix aux laissés-pour-compte de l’histoire. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

Focus Suisse, de la commissaire Chantal Molleur, souligne les 50 ans de la vidéo d’art célébré en 2013 avec 17 titres répartis en deux séances en arts médiatiques faisant entre autres écho aux premiers travaux des pionniers suisses du médium. Parallèlement à cette programmation, l’artiste suisse Philipp Gasser présente deux installations vidéo. The Representative est une nouvelle œuvre créée spécifiquement pour le FIFA, présentée en première mondiale. Coming and Going sera présentée en première canadienne à la salle d’exposition de l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts du 5 au 30 mars 2014 (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

Pierre Hébert – Lieux et monuments présente 7 œuvres de l’artiste, offrant un mélange d’animation et de manipulation numérique d’images tournées, dont notamment l’œuvre de John Cage – Halberstadt, nous livrant le 12e changement de note de l’œuvre du célèbre compositeur. Un vertige temporel provoqué par l’exécution, sur une durée de 639 ans, de la pièce de John Cage Organ2/ASLSP. Le numéro 6 du projet, Berlin – Le passage du temps, présenté en installation, constitue pour sa part, un nouveau pas dans la réflexion de l’artiste sur l’idée de l’animation et l’expression instrumentale. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

La section Diagonales regroupe 24 œuvres. Anatomie, de Patrick Bossé, présente les corps vieillissants des acteurs Gilles Pelletier et Françoise Graton qui témoignent d’un amour plus fort que le temps et qui s’engagent dans un échange captivant sur la vieillesse et la mort. Dans Between Entrance and Exit de Boris Paval Conen, une oeuvre co-scénarisée par Ji?í Kylián, un homme et une femme se rencontrent dans un appartement inoccupé et tentent de donner un sens au temps qui leur est donné entre entrée et sortie, vie et mort. Avec Cocoon, Petri Ruikka explore l’esthétique du mouvement sous l’eau. Entre ralenti et action, deux danseuses exécutent une singulière chorégraphie. Dans Perception, de Xavier Curnillon, le danseur Simon Courchel improvise en studio sur deux morceaux de musique bien différents, l’un de Moby, l’autre de Kevin McLeod. La répétition, de Carl-Antonyn Dufault,  dans une chorégraphie de Victor Quijada, explore l’idée où le résultat est la réflexion d’une somme d’efforts. Dans La terre nous est étroite, Jennifer Alleyn met en scène l’écrivaine Nancy Huston et le peintre Guy Oberson qui racontent la guerre et la vie en s’inspirant du poème de Mahmoud Darwich.

REGARDS SUR LE 7E ART

Avec Bardot, la méprise, le cinéaste David Teboul élabore un portrait rare et sensible qui donne à voir toutes les contradictions d’une femme et d’une actrice mythique et passionnée : Brigitte Bardot. Dans l’œil de Luis Buñuel, de François Lévy-Kuentz, raconte l’histoire de ce cinéaste majeur et inclassable. Il a laissé à la postérité plus de 30 films ainsi qu’une autobiographie et quelques interviews, qui font la trame de ce portrait. Horror Europa with Mark Gatiss, de John Das, est une incursion dans le cinéma d’horreur européen. D’Ostende jusqu’à la Slovaquie, Gatiss explore des lieux classiques de tournage et discute avec de grands noms du genre, notamment les réalisateurs Dario Argento et Guillermo del Toro. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

Il était une fois… La Dolce Vita, d’Antoine De Gaudemar, met en lumière la vive réaction que ce film mythique, Palme d’or à Cannes en 1960, a provoqué, tant par son énorme succès que par son scandale tout aussi retentissant. Il était une fois… La Règle du jeu, d’Anne Kunvari, remémore la controverse entourant ce film exceptionnel boudé et incompris à sa sortie. La Règle du jeu est aujourd’hui l’un des cinq chefs-d’œuvre les plus souvent cités du cinéma mondial. Il était une fois… Le Ruban blanc, de Vassili Silovic, propose des extraits choisis et des interviews décryptant ce film complexe ainsi que le message qu’il véhicule. Palme d’or à Cannes en 2009, le dixième long métrage de Michael Haneke, observe le climat de violence qui régnait dans les villages allemands au début du XXe siècle. Il était une fois… Les Enfants du Paradis, de Julie Bonan, retrace l’histoire du film. Commencé à l’été 1943, il ne sortira en salle qu’à la Libération en 1945 et sera alors le film de la réconciliation nationale autour de l’esprit français. Triomphe mondial, ce film a été déclaré « meilleur film français de tous les temps ».

John Ford at Monument Valley, de Clara et Julia Kuperberg, décrit comment ce lieu est lié à John Ford comme rarement un décor ne le fut à un réalisateur dans l’histoire du cinéma. Il y tournera huit films. Le film Mémoires pour Simone, de Chris Marker, commandé pour le 39e Festival de Cannes en 1986 et resté inexploité depuis près de 30 ans, mêle extraits de films, d’émissions de télévision et d’interviews, accompagnés de passages du livre de la comédienne Simone Signoret. Dans Pasolini, la passion de Rome, le réalisateur Alain Bergala met en valeur la pensée de l’homme en question. Pour Pier Paolo Pasolini, Rome a eu une existence physique, charnelle et passionnelle.

LE TEMPS RETROUVÉ

ANNIVERSAIRE

À l’occasion du 50e anniversaire de sa mort, Édith Piaf Amoureuse, de Philippe Kohly, raconte les liaisons tumultueuses qui alimentaient le talent de la chanteuse.

MÉMOIRE

L’Affaire Pasolini, d’Andreas Pichler, retrace les circonstances de la mort de l’artiste, ainsi que l’enquête bâclée qui a suivi. De nombreuses questions restent sans réponses. Chant de lumières : Fernand Leduc, un portrait, de David Clermont-Béique, a été tourné à l’occasion de sa rétrospective au Musée du Québec en 1997. Ce film évoque la figure du peintre disparu en janvier dernier. Colville, de Andreas Schultz, illustre la vie intime du peintre, auteur de tableaux hyperréalistes et énigmatiques. Patrice Chéreau : Le Corps au travail,  de Stéphane Metge, dresse le portrait du grand Patrice Chéreau qui s’est investi dans la mise en scène au théâtre, à l’opéra et au cinéma. Face à la caméra, il analyse son travail et relate ses influences. La caméra de Werner Volkmer, dans Roussil ou le curieux destin d’un anarchiste impénitent, traque le sculpteur automatiste connu Robert Roussil chez lui, à Tourettes-sur-Loup, en 2002.

ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX

La série d’Événements spéciaux, présentée par Loto-Québec, démarre dès le 5 mars. Pour tous les détails au sujet de ces fascinantes rencontres, consultez le communiqué Événements spéciaux, la grille horaire ou le site Internet du FIFA.

PROJECTIONS À LA SOCIÉTÉ DES ARTS TECHNOLOGIQUES

Nouveauté cette année au FIFA : du 25 au 29 mars, deux films seront projetés dans un dôme 360 degrés à la SAT.

Le film musical immersif Harmonielehre de Michel D.T. Lam vous plongera au cœur de la pièce éponyme, du compositeur américain John Adams, à travers la captation de l’Orchestre symphonique de Montréal et de son chef Kent Nagano à la Maison symphonique.

Dans Escher’s Universe, Ernesto Páramo met en lumière la vie et l’œuvre originale de Maurits Cornelis Escher à la fois, artiste, astronome, mathématicien et voyageur.

Le documentaire Kraftwerk Pop Art, de Hannes Rossacher et Simon Witter, sur le quatuor experimental de Düsseldorf qui inventa la musique électronique et révolutionna la pop, dès  les années 1970, en pleine vague hippie, sera présenté sur six écrans simultanément et sera suivi d’une soirée DJ. (Voir également le communiqué des Événements spéciaux.)

FILM D’OUVERTURE

La projection des films Off Ground, de Boudewijn Koole, et Une chaise pour un ange, de Raymond St-Jean, le jeudi 20 mars à 20 h, à l’Auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts de Montréal, sera suivie d’un cocktail à la Galerie des bronzes. Sur invitation seulement.

CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX

Le film To Dance Like a Man, de Sylvie Collier, présenté le samedi 29 mars, à 20 h, à l’Auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts de Montréal, sera suivi de la Cérémonie de remise des prix, et d’un cocktail à la Galerie des bronzes. Sur invitation seulement.

SOIRÉE BÉNÉFICE

La soirée bénéfice du 32e FIFA, présidée par Claude Provencher, architecte et cofondateur du cabinet Provencher_Roy, aura lieu le lundi 24 mars à 18 h 30 au Musée des beaux-arts de Montréal. L’événement, rassemblant plusieurs personnalités des milieux des arts et des affaires, débutera avec le film Le Nouveau Rijksmuseum 4, de Oeke Hoogendijk, à l’Auditorium Maxwell-Cummings, et sera suivi d’un cocktail dînatoire et d’un encan silencieux, à la salle La Verrière. Billet : 250 $. Des forfaits sont également disponibles.

MARCHÉ INTERNATIONAL DU FILM SUR L’ART

Le 4e Marché International du Film sur l’Art (MIFA), événement unique au monde, est de retour du 26 au 29 mars, cette fois à l’Hôtel InterContinental Montréal. Cette année, le MIFA met l’accent sur les activités favorisant le réseautage et sur les activités de formation. Au programme, des présentations, des tables-rondes, des sessions de pitch, des ateliers, une vidéothèque et un service de rendez-vous pour les professionnels accrédités. Pour plus de détails, consultez le site Internet du FIFA.

VISUEL DE L’ÉDITION & BANDE-ANNONCE

Excentrique(s), une œuvre de l’artiste Daniel Buren présentée lors de Monumenta 2012 au Grand Palais à Paris.

DES PARTENAIRES ESSENTIELS

Le Festival International du Film sur l’Art ne pourrait exister sans la précieuse collaboration et l’apport financier de partenaires de choix. Les dirigeants du Festival tiennent à remercier Loto-Québec, Digital Cut, l’Hôtel InterContinental Montréal. Le FIFA remercie également Patrimoine Canadien, Téléfilm Canada, le Conseil des Arts du Canada, la SODEC, le Secrétariat à la région métropolitaine, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Sociale, le Bureau des festivals et événements culturels de la Ville de Montréal, le Conseil des Arts de Montréal, Tourisme Montréal, ainsi que ses partenaires médias ICI ARTV, Télé-Québec, TFO, la Société Radio-Canada, le Journal Métro, le Journal Voir, et Le Devoir.

LIEUX DE PROJECTIONS ET BILLETTERIE

Le FIFA prendra l’affiche à compter du 20 mars dans onze lieux du centre-ville de Montréal : le Centre Canadien d’Architecture (Théâtre Paul-Desmarais), le Centre PHI (Espace B), la Cinémathèque québécoise (Salles Claude-Jutra, Fernand-Seguin, Salle Norman-McLaren, Foyer Luce-Guilbeault), la Grande Bibliothèque (Auditorium), le Musée d’art contemporain de Montréal (Salle Beverley Webster Rolph), le Musée des beaux-arts de Montréal (Auditorium Maxwell-Cummings), le Musée McCord (Théâtre J. Armand Bombardier), la Place des Arts (Cinquième Salle, l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme), l’Université Concordia (Cinema J.A. de Sève, Pavillon J.W. McConnell Building) et dans deux nouveaux lieux : la Société des arts technologiques [SAT] (la Satosphère), et l’Université du Québec à Montréal (Salle 1 – anciennement le Cinéma ONF de la rue Saint-Denis).

Les billets sont disponibles à compter du 26 février à midi par téléphone ou en personne à la billetterie de la Place des Arts, 514-842-2112 / 1-866-842-2112, au 175, rue Sainte-Catherine Ouest, ainsi qu’en ligne à www.artfifa.com. Les billets sont également disponibles dans les onze lieux mentionnés ci-haut, une heure avant les représentations.

À l’exception des séances présentées à la SAT qui relèvent d’une tarification spécifique, le coût régulier des billets est de 12 $ l’unité, 13 $ pour l’achat en ligne ou par téléphone. Des carnets de 8 coupons, échangeables contre des billets de salles, excluant les séances à la SAT sont vendus au coût de 87,30 $. Un passeport Arts médiatiques au coût de 27,30 $, donne accès à cinq séances identifiées par un point mauve dans la grille-horaire. Des tarifs : aîné, jeunesse et junior, et des E-carnets sont aussi proposés. L’entrée pour les séances junior est de 5 $ pour les adultes et les enfants. Le prix d’entrée pour les séances à la SAT est de 15 $ pour Escher’s Universe et l’événement Kraftwerk – Pop Art + Soirée DJ, puis de 24,30 $ pour Harmonielehre.

Des billets VIP à l’unité sont également disponibles au coût de 20 $. Ces billets coupe-file donnent un accès direct à une séance publique au choix, sans réservation, sous réserve de la disponibilité des places, excluant les séances à la SAT. Le Passeport Ambassadeur, en vente jusqu’au 18 mars, au prix de 250 $, comprend l’accès direct sans réservation, à toutes les séances publiques, à la Soirée d’Ouverture et à la Cérémonie de remise des prix, sous réserve de la disponibilité des places, et donnent droit à un catalogue et une affiche. Il est à noter que les Matinées du Festival, identifiées par un point rose dans la grille-horaire, sont gratuites pour les VIP du Musée des beaux-arts de Montréal. Les détenteurs de la carte Accès Montréal auront 2 $ de rabais à l’achat d’un billet à tarif adulte aux Matinées du Festival. Certaines séances identifiées par un point rouge dans la grille-horaire, sont également accessibles gratuitement pour les membres de la Cinémathèque québécoise.

Les cinéphiles sont invités à consulter le site www.artfifa.com, à téléphoner au 514 855-4750, ou encore à se rendre aux kiosques du FIFA qui seront en place du 26 février au 4 mars près de la 5e salle de la Place des Arts, puis à partir du 5 mars à l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts, du 10 au 14 mars au EV Building de l’Université Concordia, ainsi qu’au Pavillon Judith-Jasmin de l’Université du Québec à Montréal, du 17 au 21 mars.

À PROPOS DU FIFA

Le Festival International du Film sur l’Art (FIFA) est une société à but non lucratif vouée à la promotion et à la diffusion des meilleures productions mondiales de films sur l’art et d’arts médiatiques. Unique en Amérique et reconnu comme la manifestation la plus importante du genre au monde, le Festival, d’ordre compétitif, est devenu une activité attendue et incontournable. Riche et variée, sa programmation, provenant des quatre coins du monde, est agrémentée d’évènements rassembleurs, ainsi que d’une tournée régionale et internationale. Rendez-vous du monde de l’art, de la culture et du cinéma, le FIFA a présenté à ce jour plus de 5 000 films provenant de plus de 70 pays.

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