Entrevues avec les artisans du film Le Vrai du Faux qui prend l’affiche dès le 9 juillet

De haut en bas, de gauche à droite : Denise Robert, Émile Gaudreault, Catherine De Léan, Pierre-Michel Tremblay, Charles-Alexandre Dubé, Normand D'Amour, Guylaine Tremblay, Mathieu Quesnel, Stéphane Rousseau, Marie-Ève Milot, Julie Le Breton
De haut en bas, de gauche à droite : Denise Robert, Émile Gaudreault, Catherine De Léan, Pierre-Michel Tremblay, Charles-Alexandre Dubé, Normand D’Amour, Guylaine Tremblay, Mathieu Quesnel, Stéphane Rousseau, Marie-Ève Milot, Julie Le Breton

La comédie dramatique Le VRAI du FAUX, mettant en vedette entre autres Stéphane Rousseau, Mathieu Quesnel, Guylaine Tremblay et Julie Le Breon, sortira en salles dès le 9 juillet dans l’ensemble du Québec! Réalisé par Émile Gaudreault (De père en flic, Le sens de l’humour), selon un scénario d’Émile Gaudreault et Pierre-Michel Tremblay, Le VRAI du FAUX est un film pour tous les âges, drôle, touchant, qui aborde des sujets assez difficiles comme entre autres le traumatisme des soldats au retour de la guerre, et dont l’histoire est prenante, et où l’on va de surprise en surprise. Une bonne comédie dramatique avec un sujet traité avec de la profondeur.

Mon appréciation du film sera disponible sur ce site, dès le 9 juillet.

Synopsis

Marco Valois veut réaliser un film inspiré de l’histoire vraie d’un soldat en stress post-traumatique. Il rencontre Éric Lebel, jeune homme charismatique et blessé à souhait, mais s’aperçoit vite qu’il ne se passe rien dans sa vie. Marco décide d’aider Éric à s’en sortir, geste d’amitié sincère, qui pourrait aussi améliorer la fin de son film. Ensemble, ils vivront une odyssée comique et touchante.

 

Voici les entrevues que j’ai réalisées avec les scénaristes, la productrice et plusieurs acteurs du film.

Questions pour Stéphane Rousseau qui joue le rôle du réalisateur.

Vous avez joué avec Mathieu que vous ne connaissiez pas. Vous avez développé une belle chimie ensemble. C’était comment de tourner avec lui?  Et aussi comment c’était de travailler avec Émile? Cliquez sur ce lien pour l’entendre raconter comment ils ont développé leur chimie : 

Et donnez-moi une qualité et un défaut de Mathieu. « Mathieu c’est une vraie force brute, je trouve. C’est beau parce que c’est quelque chose qui ne s’apprend pas. Ce sont des forces de la nature. C’est probablement sa plus belle qualité. Son plus gros défaut… il est un peu baveux. »

Jusqu’à quel point votre personnage vous ressemble-t-il ou est-il différent de vous? Cliquez sur ce lien pour connaitre ses points en commun avec son personnage : 

Stéphane Rousseau
Stéphane Rousseau

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à tourner dans le film, car il y a des scènes physiques et d’autres assez dramatiques?« Je dirais que c’est le fait d’avoir énormément de textes à apprendre. Pas nécessairement sur le plateau, car quand on arrive là, on est bien préparé. Mais c’est plutôt quand je recevais les textes pour me préparer et que je les apprenais, mais ensuite, Émile m’appelait pour me dire qu’il avait réécrit une scène, alors que moi j’avais déjà appris la scène qui était assez longue, par cœur, et là, je devais recommencer à quelques jours du tournage, avec de nouvelles pages non prévues. Et comme j’ai beaucoup de monologues et que mon personnage parle vite, il faut que je les sache vraiment par cœur, pour les dire rapidement, sans y penser, mais en conservant la bonne émotion. Je devais maitriser mon texte à fond. Donc, je me suis donné des petits trucs, je mettais mon Iphone sous mon oreiller et je faisais jouer mon texte en boucle pendant que je dormais.»

Pourquoi aller voir ce film selon vous ?« C’est un très grand film d’Émile. C’est un film qui va vous toucher, vous faire sourire au moins, sinon vous faire vraiment rire un bon coup. Mais surtout, ne serait-ce que pour la scène d’anthologie de Guylaine Tremblay, allez voir le film. Elle est fabuleuse, c’est un très beau cours de comédie. »

Questions pour Mathieu Quesnel qui joue le rôle d’Éric le soldat.

Vous avez joué le même rôle autant dans la pièce de théâtre Au champ de Mars que dans le film Le vrai du faux. Est-ce que vous l’avez joué différemment, ou avez-vous développé autrement votre jeu pour le cinéma? Écoutez-le parler de son rôle via ce lien : 

Mathieu Quesnel
Mathieu Quesnel

Dans le film, vous avez des scènes dramatiques assez éprouvantes et intenses à jouer, où avez-vous puisé cette énergie, ces émotions? «J’ai loué tous les films de guerre du vidéoclub. Je me suis beaucoup informé sur le sujet. Pas nécessairement pour développer mon personnage dans sa démarche, mais juste pour avoir cela en moi, être chargé en fait, pour aller y puiser durant ces scènes difficiles. Donc, je jouais ce personnage, en pensant un peu à ces gars-là qui reviennent avec un traumatisme »

Vous avez joué avec Stéphane Rousseau, mais vous ne vous connaissiez pas avant de faire ce film. Avez-vous développé une amitié de cinéma (pour faire un lien avec ce qui est dit dans le film pour ceux qui iront le voir), ou une réelle amitié? Écoutez-le parler de son amitié avec Stéphane : 

Et si vous aviez à donner un avantage et un inconvénient de travailler avec Stéphane? (Une qualité et un défaut) Haha! L’avantage, je dirais qu’il est super ouvert. Il aime le monde alors c’était facile d’entrer en contact avec lui. J’avais peur qu’il soit un peu tête enflée, vu que c’est une grosse vedette. Mais il ne l’est pas du tout. On a rapidement collaboré ensemble. On s’aidait à apprendre nos textes, à trouver les bonnes intentions. Pour le côté plus négatif de Stéphane? Hum! j’y pense… Disons qu’on est moins tranquille quand on va manger au restaurant, il est tellement reconnu partout. Aussi, Stéphane peut niaiser beaucoup entre les prises et peut-être qu’il faut le ramener un peu.»

Est-ce qu’il a des scènes qui ont été plus difficiles à jouer? Que ce soit à cause du décrochage, ou des scènes intenses ou même physiques, ou même la scène de nudité qui n’a sûrement pas été facile à jouer? Écoutez-le parler des scènes plus difficiles à jouer : 

Émile Gaudreault
Émile Gaudreault

Questions pour Émile Gaudreault le coscénariste et réalisateur du film

Je sais qu’il n’y a pas de recette, mais c’est quoi votre recette pour réussir systématiquement vos comédies dramatiques?  « C’est de travailler beaucoup, et encore le scénario au départ. D’en faire beaucoup de versions et d’avoir des gens intelligents qui vont lire ces versions, faire des commentaires et ensuite de retravailler à nouveau le scénario. Ma volonté première c’est de raconter une bonne histoire, la meilleure histoire possible, qui soit prenante, drôle, touchante, intéressante et que les gens soient transportés pendant 1 h 45.»

Une de vos réussites également est de vous entourer d’un bon duo d’acteur avec une chimie d’enfer. Comment s’est fait le choix de ce nouveau duo, après Michel Côté et Louis-José Houde? Comment l’avez-vous su que ce nouveau duo marcherait aussi fort? Écoutez-le parler de son duo Mathieu et Stéphane : 

Vous avez tourné à Thetford Mines, et c’est magnifique. Comment avez-vous trouvé l’idée de ce lieu pour votre film?«C’est la personne dans mon entourage qui est en charge de trouver les locations qui me l’a fait découvrir. On cherchait une ville, qui au départ, n’était pas nécessairement une ville minière, mais plutôt une ville de province avec une usine. C’était tout. Elle a visité plein de villes, mais je ne trouvais rien qui était visuellement assez fort. Puis, après environ 20 villes, elle est arrivée avec un quartier de Thetford, Black Lake, et en regardant ses photos, j’ai vu que c’était génial. Ça pouvait même faire ressembler à l’Afghanistan. On peut regarder des photos de Thetford et d’autres d’Afghanistan et on ne pourrait pas les différencier. On a donc ajusté le scénario pour en faire une ville minière et on a su créer des moments inoubliables lors de plusieurs scènes. C’est un heureux accident d’avoir trouvé cela.»

Normand d'Amour, Guylaine Tremblay et Julie Le Breton
Normand d’Amour, Guylaine Tremblay et Julie Le Breton

Questions pour Guylaine Tremblay et Normand D’Amour qui jouent les parents d’Éric.

Guylaine, vous avez une scène mémorable dans le film où vous avez un monologue à livrer qui est formidable, tout le monde s’entend pour le dire. Comment vous êtes-vous préparé pour ce moment? « J’ai appris le texte, sans aucune intention, comme un mantra. Il fallait que je le sache à la perfection d’abord pour que je n’aie plus besoin d’y penser. Ensuite, c’est avec la gang, avec Émile qu’on voit comment le texte doit sortir. Et comme Émile est perfectionniste, on l’a fait plusieurs fois la scène. Mais j’avais Jule Le Breton devant moi, une super actrice à l’écoute, alors je ne me sentais pas toute seule.»

Et vous Normand, parlez-moi un peu du personnage que vous jouez. Cliquez sur le lien pour en savoir davantage sur le rôle des parents dans ce film, par Normand et Guylaine :  

 Comment décririez-vous le style de réalisateur qu’est Émile? Normand « Très respectueux. Son idée est faite, mais en même temps, il est malléable. Tu peux y proposer des choses et s’il sent que ça peut être meilleur, alors il va y aller dans ton sens. Il sait exactement où il veut aller. Et il nous a répété plusieurs fois qu’il faut vraiment être sur la ligne entre le drame et la comédie pour que ça fonctionne.» Guylaine : «Émile c’est aussi un obsédé de la vérité, du jeu vrai. Et souvent, on voit des comédies où les gens jouent à être drôles et ce n’est pas drôle du tout. Et lui, il ne voulait pas ça, mais pas du tout. Il voulait qu’on joue la vraie situation. C’est l’absurdité de la situation qui va faire en sorte que c’est drôle. Il est très rigoureux et il nous aime, ça, on le sent.»

Guylaine et Normand, que dites-vous aux gens qui hésitent encore à aller voir le film ? « C’est une comédie intelligente, où les gens vont rires beaucoup (on l’a vu dans les projections qu’on a déjà faites à Montréal). Ils vont aussi être touchés et surpris. Et ils vont découvrir un nouvel acteur excellent, Mathieu Quesnel. Et c’est un scénario d’enfer!»

Questions pour Julie Le Breton qui joue Rachel la psychologue.

Parlez-moi de votre personnage, et comment vous le percevez? Écoutez-la parler de son personnage. 

Il y a une scène mémorable dans l’auto avec Charles-Alexandre, parlez-moi un peu de cette scène justement «C’est une scène vraiment drôle où on rit un peu de la psychologie et de la théorie qui veut que tout se dit cela dépend juste de la façon dont tu le dis. Alors dans le cas de mon personnage Rachel, elle rejette les avances du personnage d’Antoine, de manière terrible, mais elle le dit avec une espèce de fausse gentillesse ce qui rend le tout encore plus dégueulasse et cela la démontre comme quelqu’un de passif-agressive. Un peu comme un cordonnier mal chaussé. Elle est peut-être bien bonne pour aider les autres, mais pour elle-même, elle ne s’aide pas du tout.»

Mathieu que pensez-vous de sa performance? « Mathieu commence dans le métier, mais je sens qu’on va le voir davantage. J’avais vu la pièce de théâtre et je l’avais trouvé incroyable. J’espérais vraiment qu’il ait le rôle dans le film (car il a fallu qu’il passe par le processus d’audition comme les autres), pour aider sa carrière, mais aussi pour que les gens découvrent cet acteur extraordinaire qu’il est. Et il y a peu d’acteurs au Québec qui ont cette carrure, cette force intimidante là, et Mathieu joue à merveille ce gars qui a une charge violente et en plus d’avoir de l’humour. Et Mathieu a un très grand sens de l’humour, du timing et du comique en plus d’être une force brute. Bien que je n’ai que très peu de scène avec Mathieu je peux dire qu’il est remarquable, tout comme le jeune Charles-Alexandre qui a aussi un sens du comique très développé et naturellement la très grande actrice Guylaine Tremblay, qui elle aussi a une scène mémorable, un monologue qui deviendra sûrement une scène d’anthologie du cinéma québécois. »

Les défis pour vous dans ce film ? Expliquez ce que vous aimez du cinéma d’Émile? Écoutez-la parler du cinéma d’Émile Gaudreault 

 Questions pour Pierre-Michel Tremblay scénariste

Comment vous est venue d’abord l’idée de faire une pièce de théâtre drôle sur un sujet aussi grave et dramatique pour ensuite en faire un film ? Cliquez sur ce lien pour l’écouter parler de son idée. : 

Pierre-Michel Tremblay scénariste
Pierre-Michel Tremblay scénariste

Comment est-ce que le film est différent de la pièce? «De la pièce, on a conservé 4 personnages, soit le personnage d’Éric, du réalisateur,  de la psychologue et le personnage d’Antoine, mais qui a été modifié un peu par rapport à la pièce. À ceux-ci, on a rajouté l’ex-petite amie de Éric, ses parents et la petite amie du réalisateur. C’est donc vraiment une adaptation de la pièce vers le film. De plus, dans la pièce, c’est plus comme un huis clos. Il y a peu de lieux. Tandis qu’au cinéma, il faut penser en termes de mouvement et d’action. On met les personnages en mouvement. Car au théâtre, beaucoup de choses passent par la parole, mais au cinéma on peut avoir l’image ou l’action qui parle aussi…  Fait intéressant : Le film a été tourné en partie à Thetford Mines et à Black Lake. Les gens nous ont accueillis de manière extraordinaire. Ils ont été très généreux avec nous et très collaborateurs. Comme nous savons que la ville et les habitants qu’on a décrits dans le film ne correspondent pas à ceux de Thetford Mines, alors nous avons préféré changer le nom de la ville afin de ne pas porter à confusion. »

Après avoir fait le scénario avec Émile, avez-vous continué à suivre les étapes du film, ou bien si votre collaboration s’est terminée avec le scénario? Cliquez sur ce lien pour l’écouter parler de la suite du processus. : 

Marie-Ève Milot, Catherine De Léan et Charles-Alexandre Dubé
Marie-Ève Milot, Catherine De Léan et Charles-Alexandre Dubé

Questions pour Catherine De Lean.

Parle-moi un peu de ton personnage. « Je joue Marie-Claude, la petite amie du réalisateur (Stéphane Rousseau). Et comme le mentionne le titre du film, je dirais que tous les personnages sont un peu dans le vrai, un peu dans le faux, mais je pense que mon personnage est celui qui est le plus vrai dans toute cette histoire, tandis que son chum, le réalisateur, est celui qui est le plus faux de tous. Il se ment à lui-même et il se croit… Alors, inévitablement, ce couple ne sera pas fait pour durer.»

Et c’était comment de jouer avec Stéphane Rousseau et pour Émile Gaudreault? Cliquez sur ce lien pour entendre son commentaire sur Stéphane et sur Émile : 

As-tu d’autres projets en cours que tu peux me parler? «J’ai Mémoire Vives qui revient à l’automne à Radio-Canada. Aussi je jouerai dans le Misanthrope de Molières au Rideau Vert à Montréal en janvier. Pour le reste, ce n’est pas encore assez officiel pour en parler.»

Questions pour Charles-Alexandre Dubé qui joue le rôle d’Antoine.

Décrivez-moi un peu le personnage que vous jouez et ce qui vous plaisait de le jouer. Cliquez sur ce lien pour l’écouter parler de son personnage : 

Votre personnage interagit surtout avec celui joué par Julie Le breton.  Vous avez des scènes mémorables ensemble. C’était comment de jouer avec Julie pour la première fois? « Julie est une super comédienne. On a passé beaucoup de temps en voiture pour nos rôles et on a bien rigolé à jouer ensemble… Je me souviens que même à l’audition que j’avais faite avec Julie, cela avait été très agréable, facile même. Et avec Émile (le réalisateur), on a fait plusieurs fois les mêmes scènes. Il est très perfectionniste et il nous donne la chance de faire les scènes plusieurs fois, pour essayer des choses, pour rendre le tout le plus authentique possible. Car, comme la ligne est mince entre le drame et la comédie, il faut faire bien attention pour ne pas cabotiner. Et Émile est là pour nous ramener à l’ordre. Par exemple, mon personnage ne veut pas nécessairement être drôle. Il veut vraiment aider. Il a de réelles bonnes intentions. C’est donc les situations qui sont drôles, bien que le tout a été dit le plus sérieusement possible.»

Vous avez d’autres projets en cours que vous pouvez me parler? Cliquez sur ce lien pour l’écouter parler de son projet de film qui sortira à l’automne. : 

Questions pour Marie-Ève Milot, qui joue le rôle de Sarah, l’amoureuse qu’Éric va tenter de reconquérir.

Qu’est-ce qui te plaisait de jouer ce rôle? Cliquez sur ce lien pour écouter son commentaire sur son personnage. : 

Que dirais-tu aux gens pour leur donner le goût d’aller voir le film? « Je dirais d’abord que c’est un film avec un petit côté montagne russe. C’est un film très audacieux. Ce n’est pas juste une comédie, ni juste du drame. C’est un bon mélange des deux. C’est vraiment le genre de film que j’aime aller voir au cinéma.»

As-tu d’autres projets que tu peux me parler? « Oui, je viens de terminer le tournage de la mini-série Le berceau des anges, de Ricardo Trogi, qui se passe dans les années 50. Aussi, je jouerai dans la pièce Peter et Alice, chez Duceppe en septembre. Et je vais aller jouer en France après Noël»

Denise Robert la coproductrice
Denise Robert la coproductrice

Questions pour Denise Robert la coproductrice :

Pour vous, en tant que producteur, c’était quoi le défi de faire ce film?« Tout film au Québec est d’abord un défi financier. Mais au-delà de ça, dans ce film, le défi est de toujours rester sur la mince ligne entre le drame et la comédie et que ce soit bien équilibré. Et mon rôle est de bien accompagner le réalisateur dans ces démarches. Il y a aussi le défi du délai du tournage, surtout quand on tourne dehors, avec la température au Québec, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Et on peut dire que cette fois-ci, le Bon Dieu était de notre côté quand on a fait ce film.»

D’où vient votre collaboration avec Émile et pourquoi vous aimez travailler avec lui? Cliquez sur ce lien pour écouter son commentaire : 

Pour la galerie de photos des entrevues et séance de signature d’autographes :

https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/sets/72157645102017978/

ACTEURS

Marco Valois : Stéphane Rousseau

Éric Lebel : Mathieu Quesnel

Rachel Duguay : Julie Le Breton

Antoine Lavassani : Charles-Alexandre Dubé

Line Lebel : Guylaine Tremblay

Jacques Lebel : Normand d’Amour

Sara :  Marie-Ève Milot

Marie-Claude : Catherine De Léan

Madame Turcotte : Sonia Vachon

RÉALISATEUR

Émile Gaudreault

SCÉNARISTES

Émile Gaudreault

Pierre-Michel Tremblay

Musique

FM Le Sieur

PRODUCTEURS

Denise Robert

Daniel Louis

STUDIO DE PRODUCTION

Cinémaginaire inc.

DISTRIBUTEUR AU QUÉBEC

Les Films Séville

Crédit photos : Réjeanne Bouchard