L’album de musique indienne « The Master » revit dès le 22 juillet pour Warren Cuccurullo et Ustad Sultan Khan

The Master par Warren Cuccurullo et Ustad Sultan Khan
The Master par Warren Cuccurullo et Ustad Sultan Khan

Pour les amateurs de musique classique indienne où les résonnances plaintives se font entendre, vous serez bien servi avec la première pièce « The Holy Man’s Plea ». Ustad Sultan Khan, une légende en Inde mort en 2011 est le plus grand joueur de sarangi des temps modernes.  Cuccurullo, l’ancien guitariste de Duran Duran et Frank Zappa a fait revivre le fruit de sa collaboration enregistré de manière spontanée en un week-end à Londres en 1998.

Cuccurullo aime le son particulier du sarangi qui est une vièle à archet très présente dans la musique hindoustani. L’album de sept pièces « The Master » associe le chant et le sarangi inimitable de Khan avec les sons luxuriants de la guitare atmosphérique de Cuccurullo. Le deuxième titre « 4 D Suite » est une longue mélodie musicale de guitare et de sarangi de douze minutes, les titres évocateurs des autres pièces sont : « Mirror Margana, Sikar, The Lost Master, Octavia, You Cant Tell ».

À propos de Khan

Khan était une légende en Inde jusqu’à sa mort en 2011. À lui seul, il a maintenu la tradition du sarangi. En 2010, il a été décoré de la Padma Bhushan, troisième plus haute récompense du gouvernement indien.

Comme Shankar, il s’est fait ambassadeur pour faire connaître sa musique. Il a composé pour des films hollywoodiens à gros budget, joué dans le grand projet de fusion Est/Ouest Tabla Beat Science de Bill Laswell, enregistré avec le bassiste suédois Jonas Hellborg.

En juillet 1998 Khan rendit visite à Cuccurullo chez lui, à Londres. Son salon servait de studio d’enregistrement à Duran Duran. Cuccurullo écoutait un album de guitare acoustique atmosphérique qu’il s’apprêtait à sortir quand Khan lui annonça qu’il voulait jouer et chanter sur sa musique. Le morceau qui fit naître cette envie de Khan fut The Holy Man’s Plea, somptueuse et cinématographique pièce d’ouverture de l’album.

À propos de Cuccurullo

Lorsque Cuccurullo ressortit les enregistrements de 1998, en y ajoutant de la basse et des percussions, par contre, les parties de guitare et de sarangi sont demeurées telles quelles. Elles avaient été conçues en duo, et Cuccurullo n’avait aucune intention d’altérer la magie de ce weekend mémorable.

L’idée de sortir et terminer l’album lui vint lorsqu’il est tombé sur un article du Times of India indiquant l’avis de décès de Khan, il a compris qu’il devait terminer 4 D et en parler avec sa famille.

Depuis que Warren Cuccurullo avait reçu son premier sitar en rendant visite à Frank Zappa en 1977, il avait la musique indienne dans le sang surtout en tant qu’auditeur passionné, mais en jouant parfois.

Aujourd’hui en 2014, alors que « The Master » sort, Cuccurullo a l’âge qu’avait Khan lorsqu’ils se sont assis ensemble dans son appartement de Londres, pour composer l’album,  il y a seize ans.

Un album à apprivoiser musicalement pour les gens qui ne sont pas familiers avec la musique indienne, pour les autres, c’est une euphorie totale pour des retrouvailles attendues depuis seize ans.

www.cuccurullo.tv

www.facebook.com/warrencuccurulloofficial

Écoutez un extrait de Holy Man’s Plea:      www.youtube.com/watch?v=NV72oKy3dxE