Le très attendu 24e conte pour tous de Rock Demers, La Gang des Hors-La-Loi sort dès aujourd’hui, le 25 juillet, dans 19 salles au Québec et au Nouveau-Brunswick en version originale française et avec des sous-titres anglais (au Cineplex Odéon Crystal Palace de Moncton et au Cineplex Forum Montréal). Pour donner le goût aux gens, d’aller voir le film, mes entrevues réalisées avec le producteur Rock Demers, l’acteur Guy Thauvette et six des jeunes qui participent au film sont disponibles via ce lien :
Synopsis
Nicolas, 12 ans, doit user d’astuces et de détermination pour reconquérir le terrain de baseball municipal que la mairesse veut convertir en dépotoir. Il veut aussi renouer le lien familial avec son grand-père Jérémie. Malgré les embûches, Nicolas va réussir en rassemblant les jeunes du village et les jeunes touristes en une joyeuse et bigarrée « gang de hors-la-loi ».
Avec des mégas-succès comme La guerre des Tuques, Bach et Bottine et Opération Beurre de pinottes, la barre était haute pour La Gang des Hors-La-Loi ce 24e conte pour tous et pourtant, je pense qu’il comblera toutes les attentes.
Qu’est-ce qui fait la réussite de ce film et des contes pour tous en général ? Un bon mélange d’humour et de situations dramatiques, une histoire cohérente pas trop complexe pour être appréciée par les enfants, mais avec aussi une lecture au second degré qui permet également aux adultes d’y trouver leur compte. Plus particulièrement dans ce film, l’on retrouve un multiculturalisme très représentatif de notre société d’aujourd’hui, une belle région méconnue, au Nouveau-Brunswick à découvrir, des personnages d’enfants fort attachants au cœur de l’histoire dont tout un chacun peut s’identifier, et de belles valeurs qui sont véhiculées, dont l’entraide et le support intergénérationnel. Ajoutez à cela la redécouverte d’un sport qui mérite de revenir sur la sellette, le baseball !
Une des grandes forces du film est de pouvoir traiter de sujets profonds et complexes comme l’alcoolisme et comment survivre au décès d’un être cher, et de réussir à ne pas sombrer dans le mélodrame. Bien au contraire, on ressort de la projection du film avec un sentiment de bien-être et de satisfaction d’avoir eu droit à un très bon divertissement pour toute la famille, en ayant bien ri et parfois même pleuré ou du moins avoir été ému.
Une autre grande force du film est d’avoir réussi à trouver de jeunes comédiens très talentueux et vrais, pour incarner ces personnages très colorés. Ils ont tous des personnalités très distinctes, même un accent et une nationalité différente, avec des passions diversifiées (rap, violon, diabolo, photographie…), mais également un but commun, qui les unissent et les font travailler en groupe à l’unisson.
Charles Gillespie et Frédérique Cyr-Deschênes, tous deux du Nouveau-Brunswick , sont très doués et adorables à écouter parler avec leur accent de la région, rehaussant ainsi l’idée qu’on ne se retrouve pas au Québec. Lambert Legendre, le fils de Joël, a un talent naturel à l’écran et il sait bien nous berner en nous faisant croire qu’il peut vraiment jouer du violon. Et le jeune André Kasper, celui qui tient le film sur les épaules, crève l’écran par son charme et son jeu naturel.
Bien que les acteurs adultes sont moins présents dans le film, il n’en demeure pas moins que le personnage de Valérie Blais en mairesse haïssable fait bien rire, par son ridicule à tenter de mener son projet de dépotoir à terme. Et le rôle du grand-père de Nicolas joué avec brio par Guy Thauvette amène tout le côté dramatique et émouvant du film. Une scène mémorable pour moi, lorsque le petit Nicolas crache la vérité en plein visage à son grand-père, le regard triste et le visage défait de ce grand acteur m’ont atteint en plein cœur.
Un des moments les plus drôles cependant, survient peu de temps après, lors du match de baseball enfants contre aînés où l’on se bidonne royalement, à grands éclats de rire. Voilà vraiment l’essence de ce film, rire et émouvoir en peu de temps.
Une belle histoire réaliste, où les belles valeurs de solidarité, entraide et détermination sont au rendez-vous pour triompher. Ajoutez à cela l’imagination débordante des enfants, la beauté des paysages du Nouveau-Brunswick, capté habilement par la caméra de Jean Beaudry et des dialogues savoureux et des répliques amusantes, que nous ne sommes pas près d’oublier.
Le tournage a eu lieu principalement à Richibouctou-Village, à la fin de l’été 2013.
Après avoir eu un succès monstre au Festival de Zlin (République tchèque) de nombreux autres festivals ont invité le film : le 24 juillet il sera de la Compétition du 44e Festival de Giffoni (Italie); le 9 août de celle du 17e Festival Matatena (Mexique); en septembre en lice pour des prix aux festivals de Rimouski et au Festival international du film pour enfants (Lucas) de Francfort (Allemagne); en octobre au Festival de Bruxelles et de Cinekid à Amsterdam et en novembre en sélection officielle du Festival ALEKINO de Poznan (Pologne). Jamais encore un CONTE POUR TOUS n’avait démarré en si grande vitesse sa carrière internationale via le réseau des festivals.
En plus de la version originale en français du film, il existe aussi une version sous-titrée en anglais. De plus, la version doublée en anglais du film est présentement en cours de préparation, car tous les contes pour tous sortent toujours en salle dans les 2 langues presque toujours en même temps. Cette version doublée en anglais sera disponible à partir de la mi-aout.
Pour la sortie du film, comme avec tous les autres contes pour tous, il y a également la sortie du roman-jeunesse basé sur le film, écrit aussi par Jean Beaudry. Je parlerai du livre dans un prochain article dans la section des livres d’ici quelques jours.
Et comme c’est le 30e anniversaire des contes pour tous, alors on a voulu rendre l’évènement encore plus spécial, en publiant aussi une bande-dessinée, aux éditions Bayard, inspirée aussi du scénario et du film et dessiné par Réal Godbout.
http://www.bayardjeunesse.ca/familles/etre-parents/276-la-gang-des-hors-la-loi
Un film à voir pour toute la famille !
Pour la galerie photo de la journée d’entrevues : https://www.flickr.com/photos/
Distribution
Nicolas
André Kasper
Jérémie
Guy Thauvette
Tiger
Charles Gillespie
Shogun
Lambert Legendre
Keiko
Anyjeanne Savaria
Raoul
Samuel Descôteaux
Charley
Maxime Tremblay
Pic-Pic
Uapeshkuss Thernish
Simon
Olivier Bourque
La mairesse
Valérie Blais
Georges
Vincent Bolduc
Cécile
Frédérique Cyr-Deschênes
Marie-Jeanne
Marie-Jo Thério
Ingrid
Sara Hanscom
Horace
Sullivan Ouedraogo
Gustaf
Nicolas Black
Bérénice
Widline Champoux
Théo
Raymond Cloutier
Gaston
André Melançon
Donat St-Clair
Donat Lacroix
Directeur de la Ligue
Gildor Roy
Cléo
Rose Plante
Et la participation spéciale de
DEREK AUCOIN
Fiche technique
Producteurs
Rock Demers, François Savoie, Chantal Lafleur et Clarence LeBlanc
Producteur associé
Chris Goguen
Réalisateur
Jean Beaudry
Scénaristes
Lance Woolaver et André Melançon avec la collaboration de Jean Beaudry
1er assistant-réalisateur
Pierre Plante
Directeur Photo
Philippe Lavalette
Concepteur artistique
Raymond Dupuis
Créateur des costumes
François Barbeau
Son
Georges Hannan, Paul Goguen et Patrice Plante
Directrice de production
Sylvie de Grandpré
Musique originale
Marc Beaulieu
Montage image
Hélène Girard
Directeur de la postproduction
Pierre Thériault
Concepteur sonore
Chris Goguen
Monteurs sonores
Paul Goguen et Yves Clément
Mixage
Paul Goguen
Photographe de plateau
Jean Demers
Régisseur de plateau
Martin Couture
Chefs maquilleuses
Renée Beaulieu et Charline Babineau
Chef coiffeuse
Linda Flynn
Chef éclairagiste
Clermont Lapointe
Chef machiniste
Simon Doucet
Produit par Rock Demers et Chantal Lafleur pour Productions La Fête (Québec) ainsi que par François Savoie et Clarence LeBlanc pour Connections Productions (Nouveau-Brunswick), le film est distribué en salles par K-Films Amérique.
Crédit photos : Courtoisie et Réjeanne Bouchard