Hier, à l’auditorium de la prestigieuse Auberge Saint-Antoine, se tenait la conférence de presse présentée par les organisateurs du Festival international de jazz de Québec. Le festival se tiendra du 13 octobre au 2 novembre, et on nous promet trois semaines de spectacles et d’activités dans un circuit jazz de plus en plus diversifié. En tout, ce sera plus de 100 spectacles dans 25 lieux de Québec qui enrichiront nos soirées.
Pour sa huitième édition, le Festival continue de croître de belle façon, avec plusieurs nouvelles salles de spectacles et de nouveaux partenaires, tout en mettant en scène une grande variété d’artistes reconnus sur la scène internationale tels que Wynton Marsalis, Steve Barakatt, Karen Young, John Abercrombie, Holly Cole et Emilie-Claire Barlow. Cette dernière se produira avec l’OSQ au Grand-théâtre les 23 et 24 octobre. Les amateurs d’artistes locaux ne sont pas en reste, puisque les jazzmen québécois réputés occuperont une grande part de la programmation, comme à chaque année.
Mis à part les grandes pointures du jazz, les organisateurs considèrent que le Festival doit aussi permettre aux musiciens émergents de se tailler une place dans cet univers coloré, et nous aurons tout le loisir de nous laisser séduire par la relève, tout aussi inspirante que les grands noms. À ce titre, Ariel Pocock a attiré l’attention des organisateurs, et ceux-ci promettent une magnifique rencontre avec cette jeune artiste états-unienne.
Du côté de l’auditoire, les plus jeunes auront l’occasion d’établir un premier contact avec la musique jazz avec la série d’ateliers musicaux qui se tiendront au Cercle, au Benjo ou à la bibliothèque Gabrielle-Roy. Ces ateliers favorisent une approche interactive et dynamique où les enfants pourront se familiariser avec tous les aspects du jazz. Ceux qui voudront bénéficier d’un moment privilégié avec les artistes pourront aussi participer aux ateliers Classe de maître, où Karen Young, Ingrid Jensen, Marianne Trudel, Holly Cole et Richard Galliano se prêteront au jeu de la discussion et de la découverte musicale.
Finalement, la programmation met la table pour la prochaine édition du Festival, en plaçant quelques spectacles ou conférences en lien avec la Louisiane, berceau du jazz tel qu’on le conçoit aujourd’hui.
À chaque année, les organisateurs font preuve d’une grande passion dans leur vocation de diffuser et de faire connaître le jazz, et c’est avec passion que nous aurons plaisir à participer à goûter cet été indien musical.
Il y en aura donc pour tous les goûts, avec la portée internationale du Festival, autant avec la bossa-nova que la musique cajun, sans oublier les standards et la musique innovante.
Pour le communiqué de presse complet
Crédit photo: Yannick Lepage
