La belle et la Bête, version contemporaine très esthétique, fantastique et imagée de ce conte de fées! En salle dès le 10 octobre

La Belle et la Bête en salle le 10 octobre
La Belle et la Bête en salle le 10 octobre

À l’occasion de la présentation de son long métrage La Belle et la Bête comme film de clôture du Festival de cinéma de la Ville de Québec le 24 septembre dernier, le réalisateur Christophe Gans ainsi qu’une des actrices du film Myriam Charleins étaient présents à Québec pour le tapis rouge et la projection du film.

Suite à la projection du film, le réalisateur Christophe Gans est venu dire quelques mots pour parler de son film et de sa vision : « Je suis très content de présenter mon film à Québec, puisque tous les effets spéciaux du film (qu’on retrouve dans presque tous les plans) ont été faits par des équipes de Montréal. Le film a été tourné entièrement en studio. Tout a été filmé avec des effets spéciaux. Je tenais aussi à faire le tout sous forme de tableaux. Mon père était peintre et j’ai voulu faire un lien entre l’image du cinéma et la peinture. Donc, j’ai voulu présenter des tableaux qui sont très représentatifs du Premier Empire français. C’était cela l’enjeu esthétique du film. Aussi, tout le monde connait la Belle et la Bête, le film de Jean Cocteau, alors, j’ai voulu permettre aux gens qui connaissent très bien cette histoire de la voir d’une autre façon, en mettant en lumière des éléments du récit qu’on n’a pas vu dans les autres versions. C’est une façon de montrer du respect envers Jean Cocteau. J’ai donc insisté sur le passé de la Bête, du temps qu’il était prince. Aussi j’ai mis de l’avant des personnages qui n’étaient pas très présents dans la version de Cocteau, comme notamment les frères et les sœurs de Belle et les brigands (dont Astrid jouée par Myriam ici présente). J’ai voulu aussi montrer ce film comme une fable qui montre les liens entre la nature et les humains. »

Le film est sorti en février dernier en France où il a rassemblé près de deux millions de spectateurs : il prend l’affiche dans les salles au Québec dès aujourd’hui le 10 octobre.

Résumé

1810 : Un marchand de la bourgeoisie, confronté à la ruine suite au naufrage de ses deux navires, est contraint de s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, et celle dont il est le plus proche. Lors d’un voyage éprouvant, il découvre le domaine féérique d’un mystérieux personnage, La Bête, qui le condamne à mort, après que celui-ci ait dérobé une rose pour offrir à sa cadette. Par amour pour son père et par sentiment de culpabilité, Belle se sacrifie et décide de prendre la place de son père, en se rendant au château de la Bête où elle devient prisonnière. Obligés de cohabiter, les deux apprennent peu à peu à s’apprivoiser comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine : elle découvre peu à peu dans d’étranges rêves le passé tragique de son hôte solitaire, qui fut autrefois un prince majestueux. Armée de son courage, luttant contre tous les dangers et ouvrant son coeur Belle tentera de libérer la Bête de sa malédiction.

images grandioses!
images grandioses!

Voici mon appréciation de ce conte que tout le monde connait, mais qui cette fois-ci est présenté à grand déploiement et avec l’usage de la technologie numérique et des effets spéciaux réalisés pour la plupart à Montréal.

Pour avoir lu l’histoire de la Belle et la Bête, pour l’avoir vu en film ou en théâtre musical, que ce soit dans une version à la Disney ou à la Cocteau, je dois dire que je pensais avoir fait le tour de ce conte et de ne pas pouvoir être charmé par une nouvelle mouture. Cependant, j’ai eu l’agréable surprise d’être séduite par cette version contemporaine très esthétique, fantastique et imagée de ce conte de fées.

Cette version plus fidèle à l’œuvre originale de Madame de Villeneuve, auteure de la première version en 1740 a été filmé entièrement en studio, sur fond bleu et 90% du film a été soumis aux effets spéciaux numériques. Cela crée un style à la fois féérique et symbolique.

Vincent Cassel (La Bête)
Vincent Cassel (La Bête)

Vincent Cassel  dans le rôle de la Bête est des plus crédibles, avec son masque fait en partie en effets spéciaux et en partie en costume très détaillé et élégant. Une vraie noblesse. Malgré ses allures d’une bête, il demeure digne et droit tel un prince.

Léa Seydoux dans le rôle de Belle est sublime de beauté. Avec des robes splendides digne des plus belles princesses, Léa donnera le goût à toutes les petites filles de devenir une Belle. Toute douce, mais avec une force de caractère à tout rompre, Belle semble bien fragile, mais ne s’en laisse pas imposer.

La distribution prestigieuse comprend aussi André Dussollier, qui interprète le père de Belle. Un autre beau personnage qu’il est intéressant de connaitre plus à fond dans cette version.

Effets spéciaux des jardins !
Effets spéciaux des jardins !

Au niveau de la cinématographie, ce film en met plein la vue et il est grandement préférable de regarder ce long métrage sur grand écran pour en apprécier toutes les somptueuses tenues, les gigantesques jardins, les superbes paysages, l’immense château qui se dresse, le naufrage du bateau, bref tout est grandiose dans les images de ce film. On ne peut que redevenir enfant et s’émerveiller devant ce conte de fées sur grand écran.

J’aime bien aussi apprendre à découvrir les frères et surtout les sœurs de Belle, qui sont drôles à souhait, surtout celle qui semble être un peu hypocondriaque. Ajoutez à cela les petites bestioles, semblables à des chiots qui suivent Belle partout dans le château et qui nous font bien rigoler.

Mais ce qui m’a plus le plus dans ce film, c’est de voir comment Belle réussit à voir dans le passé de sa Bête, ce qui lui est arrivé pour passer de Prince à bête sauvage. L’utilisation du fantastique, du surnaturel, des pouvoirs magiques pour revenir dans le temps, cela m’a beaucoup plus par son originalité.

Léa Seydoux (La Belle)
Léa Seydoux (La Belle)

Distribution

VINCENT CASSEL Le Prince/La Bête

LÉA SEYDOUX La Belle

ANDRÉ DUSSOLLIER Le Marchand

EDUARDO NORIEGA Perducas

MYRIAM CHARLEINS Astrid

AUDREY LAMY Anne

SARA GIRAUDEAU Clotilde

JONATHAN DEMURGER Jean-Baptiste

NICOLAS GOB Maxime

LOUKA MELIAVA Tristan

YVONNE CATTERFELD La Princesse

 

Fiche Technique

Réalisateur CHRISTOPHE GANS

Auteurs CHRISTOPHE GANS et SANDRA VO-ANH

Producteur RICHARD GRANDPIERRE

Producteur exécutif FRÉDÉRIC DONIGUIAN

Directeur de la photographie CHRISTOPHE BEAUCARNE A.F.C – S.B.C

Supervision des effets visuels LOUIS MORIN

Chef décorateur THIERRY FLAMAND A.D.C

Créateur costumes PIERRE-YVES GAYRAUD

Design créatures PATRICK TATOPOULOS

Senior concept artist FRANÇOIS BARANGER

Musique originale PIERRE ADENOT

Chef monteur SÉBASTIEN PRANGÈRE

Son ROLAND WINKE

NICOLAS BECKER

KEN YASUMOTO

CYRIL HOLTZ

1ers Assistants réalisateur THIERRY MAUVOISIN et MATTHIEU DE LA MORTIÈRE

Coproducteurs ROMAIN LE GRAND

HENNING MOLFENTER

CHRISTOPH FISSER

CHARLIE WOEBCKEN

Producteurs associés FLORIAN GENETET-MOREL

VIVIEN ASLANIAN

DANIEL MARQUET

Directrice de postproduction DORIS YOBA

Attachés de presse LAURENT RENARD

LESLIE RICCI

Communication et partenariats SANDRA RUDICH – Z.O.E & Co

Affiche LAURENT LUFROY – COURAMIAUD

Photographes SEBASTIAN SIEBEL et ANNE WILK

Une coproduction ESKWAD, PATHÉ, TF1 FILMS PRODUCTION, STUDIO BABELSBERG, 120 FILMS

 

Avec la participation de CANAL + CINE + TF1 et TMC

 

Galerie de photos lors du tapis rouge au FCVQ pour la présentation du film de fermeture du festival :

https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/sets/72157647994122232/

 

Crédit photos : Robert Roussel pour le tapis rouge et courtoisie pour les images du film