Un nouvel album « Kiriké » disponible le 28 octobre pour Kassé Mady Diabate

Kassé Mady Diabaté - Kiriké
Kassé Mady Diabaté – Kiriké

Kiriké est né de l’amitié du joueur de kora, Ballaké Sissoko, et Vincent Segal. Un courant musical intimiste se voulant le plus près possible de la tradition acoustique de Bamako, un mélange sonore liant la virtuosité des ancêtres griots et la liberté du jazz.

Admiratif de Kassé Mady depuis longtemps, Ballaké et Vincent rêvent de réunir un casting « royal » autour de lui, et de lui offrir un album à la hauteur de sa voix de velour. Autour de Kassé Mady, ils réunissent donc trois solistes, amis d’enfance, trois anciens de l’Ensemble Instrumental du Mali, ce bouillonnant laboratoire de la musique moderne.

Trois instruments de la musique mandingue, la kora venue de Casamance, le balafon de la zone centrale et le ngoni aux tonalités plus âpres, réminiscentes de désert, joué par de dignes représentants.

Musiciens

Ballaké Sissoko est le fils de Djelimady Sissoko, immense interprète de l’album Cordes Anciennes , l’épitome de la Kora.

Lansiné Kouyaté, le balafoniste, est le fils de la grande Siramori Diabaté, restée dans le cœur de tous les maliens. Le BALAFON et la KORA inventent des atmosphères inédites.

Quant à Makan Tounkara dit « Badié », le joueur de ngoni, il a grandi au coeur de l’Ensemble Instrumental, dont son père était l’un des directeurs. Le « NGONI », à la fois mélodique et percussif, prend une place de premier plan et ses impros ébouriffantes (Douba Diabira) raviront à la fois les amateurs de Bach et ceux du jazz, des gnawas et des transes malgaches.

Vincent Ségal complète la sonorité au violoncelle et Kassé Mady Diabaté l’agrémente par sa belle voix ensorcelante et rythmique.

Le tout enregistré en live par Philippe Teissier du Cros, dans la belle acoustique naturelle du studio du musicien américain Kent Carter, à Juillaguet.

« La musique de Kiriké se place dans la lignée de cette nouvelle scène de Bamako. En égrenant des lignes de basse en pizzicati au violoncelle, en privilégiant des formations réduites, comme lorsque ces musiciens jouent entre eux, dans l’intimité d’une cour, Vincent Segal à la réalisation et au violoncelle tire subrepticement le son vers une écoute plus moderne, sans pour autant bouleverser l’équilibre classique ; les musiciens peuvent alors déverser tout leur art dans un jeu aisé, libéré, montrer des facettes inédites de leur talent ».

Écouter les jeux sonores de ces virtuoses est une expérience exaltante, imaginer les voir en personne!

http://www.abidjan.net/qui/profil.asp?id=547 (Biographie de la famille Diabate)

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