Philippe Bond 2 à la Salle Albert-Rousseau, des histoires cocasses et délirantes, un Philippe Bond survolté et toujours aussi charmant!

Philippe Bond
Philippe Bond

C’est le 29 octobre dernier que Philippe Bond présentait enfin son 2e one-man-show à la salle Albert-Rousseau de Québec. Philippe Bond 2, c’est la suite logique de son premier spectacle qui avait connu un succès éclatant. Des histoires cocasses et délirantes avec un Philippe Bond survolté et toujours aussi charmant sont au rendez-vous.

Son premier spectacle misait beaucoup sur des anecdotes sur sa famille. Cette fois-ci, bien qu’il parle de son père et sa jeune blonde, c’est surtout sur ses propres expériences et multiples catastrophes que Philippe met l’emphase ainsi que ses amis. Avec des thèmes comme sa crise de la trentaine, ses premières expériences de travail, et ses coups pendables qu’il fait avec ses amis, dont un certain Jean-Luc plus grand que nature qu’on voudrait bien rencontrer après en avoir autant entendu parler, juste pour voir à quel point les histoires rocambolesques que Philippe nous raconte s’approchent de la vérité, le spectacle d’une heure trente sans entracte passe avec la rapidité de l’éclair.

Philippe n’hésite pas à rire de son propre célibat, du fait qu’à 35 ans il est toujours comme un «adulescent» avec une carte de crédit. Il n’y a aucun sujet tabou, si l’important c’est de faire rire. Il y a une anecdote que Philippe raconte, que même son script-éditeur Sylvain Larocque hésitait à mettre dans le spectacle, mais comme Bond est prêt à tout ou presque pour faire rire, il l’a gardé et ce numéro est l’un des plus drôles du spectacle, si l’on juge par les rires à profusion qu’il a déclenchés.

On peut dire que ce deuxième one-man-show est accessible et plait à toute la famille, en juger par l’échantillonnage des gens dans la salle, des jeunes et moins jeunes, gars et filles en quantité égale dans la salle comble de cette première. Un seul des numéros pourrait avoir la mention XXX dans ce spectacle et tout de suite après, Philippe s’excuse auprès des jeunes adolescents qui sont présents. Il va même jusqu’à donner une casquette promotionnelle à deux d’entre eux à la fin du show.

Décor
Décor

À la fin du spectacle, il en profite pour faire un petit rappel, où il raconte 3 blagues tirées du livre écrit par son père. Comme avec la plupart des anecdotes qu’il a racontées durant le spectacle, Philippe Bond a fait mouche avec ces blagues. Et j’ai compris pourquoi. Tout d’abord, Philippe Bond a le sens du timing inné, il raconte ses histoires avec passion et mimiques multiples, comme si ça venait juste d’arriver et surtout, le punch final est rarement ce à quoi on s’attend. L’originalité du dénouement de ses anecdotes fait en sorte qu’on est pendu à ses lèvres, en attente de savoir ce qu’il nous réserve pour la finale qui, on le sait déjà, va nous faire rire à gorge déployée.

Si vous aimez le style d’humoriste raconteur, tel que Michel Barrette, Jean-Marc Parent ou même P-A Méthot, vous rigolerez allégrement du charmant Philippe Bond qu’on ne peut s’empêcher d’aimer, tellement il raconte ses anecdotes avec entrain, passion et un petit air espiègle lors de ses coups pendables.

On l’a surtout vu à la télé à rigoler avec les filles dans Allume-moi, ou à faire des pitreries dans des émissions comme sur invitation seulement, à relever des défis dans En mode Salvail, ou à l’entendre à la radio faire des coups à ses collègues. Mais une chose est certaine, Philippe Bond n’a pas peur du ridicule, il est «game» et surtout, il adore sa vie et ses multiples catastrophes, puisqu’il sait que tout cela servira au moins à une chose, à être du matériel pour ses prochains spectacles d’humour.

À la fin du spectacle, Philippe Bond prend le temps de venir rencontrer tous ceux qui veulent photo et autographe. À le voir s’amuser avec les gens durant cette séance d’autographe, j’ai vite compris qu’il adore son public et celui-ci le lui rend bien.

Derrick Frenette
Derrick Frenette

En première partie de Philippe Bond 2 c’est Derrick Frenette, qui est venu faire un petit 15 minutes pour réchauffer la foule. Ce petit gars de Val-d’Or en Abitibi a réussi rapidement à faire rire la foule en parlant d’anecdotes sur sa région, sa blonde, et son rôle de figurant dans 30 vies. Pour l’avoir déjà vu sur scène et à la télé dans le Grand Rire Comédie Club et dans le Gala Grand Rire de Sylvain Larocque et Claude Legault au Grand Théâtre de Québec en 2012, je savais qu’il était très drôle et j’ai aimé pouvoir entendre de nouveaux numéros de sa part. Il était à l’aise avec le public qui a bien rigolé en retour. La seule chose que je dirais, c’est que parfois, il aurait intérêt à diminuer son débit et prendre le temps de respirer. On a tendance à perdre un peu ce qu’il dit, car il parle trop vite. Mais somme toute, c’est une très bonne première partie.

http://www.derrickfrenette.com/

 

Consultez le www.philippebond.com  pour connaître le calendrier de tournée de Philippe Bond 2.

Joseph Saint-Gelais : mise en scène,

Sylvain Larocque : script-édition

Yves Aucoin : scénographie et conception des éclairages.

Supplémentaires prévues à la salle Albert-Rousseau les 10 mars et 11 mars 2015 

http://sallealbertrousseau.com/

http://www.philippebond.com/

www.mercurecommunication.com

Crédit photos : Philippe Moussette