Estelle, la veuve d’un médecin de famille, passe de nombreuses heures à observer ses voisins tout en les mêlant à ses souvenirs. Celui de droite lui semble être un représentant du diable, tandis que ceux de la maison d’en face se succèdent à une vitesse étonnante et éveillent tous les soupçons. Estelle et son amie Marguerite créent des scénarios ingénieux qui donnent à chacun des voisins un rôle des plus tordus.
Puis, elles comprennent que tous ces voisins appartiennent à un même ensemble. Qui sont-ils ? Quand cesseront-ils de briser la quiétude du rang Sept ? Une étrange Autochtone survient un jour dans la vie d’Estelle en apportant à l’écornifleuse sympathique du village de Saint-Pierre, une réponse qu’elle n’est pas prête à entendre.
« Y’ a une limite à ne pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas ! Les écornifleuses, au final, sont un bien précieux pour la société actuelle. Avec tous ces gens qui travaillent à l’extérieur, alors que les maisons sont abandonnées toute la journée, les vieilles comme moi qui observent devraient recevoir une allocation de la police, quand j’y pense. »
Oka, quelque part à l’automne.
À propos de l’auteure :
Francine Allard a beaucoup publié et c’est chaque fois une grande surprise quand elle nous offre un nouveau roman. Auteure de la série « Clinique Valrose » , elle nous propose ici un roman tout en subtilités, aussi tendre que possible, intimiste, et résolument touchant.
Nombre de pages : 232
Prix suggéré : 29,95$
Genre : Roman
Sujet : Littérature Québécoise