le premier film d’horreur québécois Le scaphandrier saura sûrement donner des sensations fortes et des images assez troublantes pour faire plaisir aux amateurs du genre. À l’affiche dès le 20 février

Le scaphandrier
Le scaphandrier

Enfin le premier film d’horreur québécois Le scaphandrier arrive sur nos écrans le 20 février prochain. Pour les adolescents, ou adeptes du genre films d’horreur (gore), ce premier long métrage écrit et réalisé par Alain Vézina, produit par Daniel Morin (J’ai tué ma mère, les amours imaginaires) de Boréal Films et mettant en vedette entre autres Édith Côté-Demers (pour la première fois à l’écran), Alexandre Landry, Raymond Bouchard, et Béatrice Picard, saura sûrement donner des sensations fortes et des images assez troublantes pour faire plaisir aux amateurs du genre.

Le 20 février, à la séance de 19h, au cinéma Beauport, Le scaphandrier d’Alain Vézina sera présenté en présence d’Alain Vézina le réalisateur, Édith Côté-Demers et Jean Kavanagh le directeur-photo, pour ceux qui seraient intéressés de les rencontrer !

 Synopsis

Un navire est retrouvé à la dérive avec son équipage massacré sur les côtes de la Gaspésie… C’est la consternation !  Dans la foulée, une journaliste ambitieuse (Édith Côté-Demers), aidée d’un jeune muséologue-archiviste (Alexandre Landry) plutôt timide et sédentaire, découvre qu’un vieux collectionneur d’objets maritimes aux desseins douteux (Raymond Bouchard) est peut-être en lien avec cette terrible histoire.   S’amorce alors une course contre la montre pour découvrir qui est ce mystérieux Scaphandrier qui décime tout sur son passage pour arriver à ses fins et récupérer un précieux document pillé sur l’épave du « Princess of the North », là où il a trouvé la mort … 

Bien que je ne suis pas moi-même une adepte du film d’horreur, c’est par curiosité que j’ai voulu voir le premier film québécois du genre à être tourné chez nous. Sans avoir le budget faramineux des Américains, je pense que ce premier film d’horreur a tous les atouts pour plaire à un public féru du genre.

L’histoire, bien que simple, est bien amenée. L’intrigue nous tient en haleine, et ce, dès les premières minutes du film. C’est même après les 5 premières minutes du long métrage que les premiers cadavres ensanglantés sont découverts. Ajoutez à cela une musique stressante à souhait et un éclairage minimaliste puisque ces découvertes se passent la nuit et le ton est donné pour offrir une bonne frousse à un public averti.

Les zombies
Les zombies

En contraste avec ces découvertes macabres et ces massacres qui surviennent à tout moment dans le film, le cinéaste originaire de Rivière-du-Loup, Alain Vézina (auteur de plusieurs documentaires fabuleux inspirés du milieu maritime), qui a basé son film dans un petit village côtier sur le bord de la mer, peut-être quelque part en Gaspésie, propose des images bucoliques de ce village, où les couchers de soleil sont sublimes et les journées ensoleillées avec de belles petites maisons rouges et blanches font presque oublier les découvertes macabres de la veille.

Dans ce petit village pittoresque et chaleureux de Baie du Nord, on retrouve Julie, une journaliste pour le journal hebdo l’écho du Fleuve, jouée par la charmante et jolie Édith Côté-Demers que tout le monde, au village, semble trouvé attirante. C’est le premier grand rôle d’Édith au cinéma (diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2010) et au départ, on a l’impression qu’elle réussit bien son mandat de jeune journaliste à la recherche de sensations fortes. Cependant, à l’arrivée d’Alexandre Landry qui interprète un muséologue, un peu intello et peureux sur les bords, on voit vraiment qu’Édith n’est pas à la hauteur de la performance de jeu d’Alexandre. De plus, avec chaque découverte de cadavres dont elle est témoin, à part son cri de mort digne des meilleurs films d’horreur, je trouve que le jeu d’Édith manque de nuance et surtout d’émotions réalistes. Tandis qu’Alexandre (qu’on a adoré dans Gabrielle et tout autant dans L’amour au temps de la guerre civile) est totalement crédible dans son rôle du timide jeune homme qui tombe sous le charme de la jeune journaliste et tente tant bien que mal de survivre à toutes ces visions de cadavres et de zombies.

Et que dire des zombies?! Les quinzaines dernières minutes du film sont horribles à voir et les cœurs sensibles devraient s’abstenir. Il y a eu un travail phénoménal de fait au niveau des effets spéciaux, des costumes et des maquillages et honnêtement, on a droit à un véritable moment riche en horreur et surement aussi élaboré et gore qu’un film américain dans le même genre.

Alexandre Landry et Édith  Côté-Demers
Alexandre Landry et Édith Côté-Demers

Il est intéressant de savoir aussi que le tournage de ce film s’est déroulé à divers endroits au Québec. Aux larges à Sainte-Luce-Sur-Mer pour placer le village. Les plans serrés du village ont été tournés dans le vieux Boucherville. Les intérieurs ont été tournés dans le coin de Montréal, dont l’Ile-Bizard, la séquence des zombies a été tournée dans un marécage entre Boucherville et Varennes. La séquence d’ouverture du film avec la découverte du bateau échouée, s’est fait sur le bateau Ernest Lapointe, au Musée Maritime de L’Islet-sur-Mer. Tandis que plusieurs autres scènes ont été tournées à Rimouski (dont Métis-Sur-Mer).

Le film prendra l’affiche le 20 février à Montréal, Québec et Sherbrooke.

 

Producteur Daniel Morin pour Boréal Films

Scénario et réalisation : Alain Vézina

Direction photo : Jean Kavanagh

Effets spéciaux : Mario Soucy de M.S.F.X Studio

Maquillages : Joan Patricia Parris

Costumes : Claire Nadon

Montage : Marc Plana

Producteur délégué responsable du volet web /Jeu : Turbulent Médias

 

Participation financière de Super Écran, du Fonds des médias du Canada, de Téléfilm Canada, du Fonds Bell, des programmes de crédit impôt du Québec et du Canada et de Boréal films.

Distributeur : Filmoption International.

 

Distribution

 

Édith Côté-Demers

Alexandre Landry

Raymond Bouchard

Jean-Guy Bouchard

Pascale Létourneau

Éric Gagné

Béatrice Picard

 

Page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Le-Scaphandrier.

Site officiel : http://scaphandrier-lefilm.com/.

Bande-annonce : http://youtu.be/Mv1r_QgRlhE.

Il est possible de jouer en ligne au jeu inspiré du film en visitant le site scaphandrier-lefilm.com/.

La galerie de photos lors de notre visite de plateau : https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/sets/72157647227343571/

 

Le site officiel du film avec des making-of des effets spéciaux entre autres est disponible ici  http://scaphandrier-lefilm.com/

 

M.S.F.X Studio http://www.msfxstudio.com/francais/aproposmsfx.htm

http://www.dragonzoo.com/flash.htm

 

Crédit photos :  courtoisie de Daniel Morin