De nouveaux noms s’ajoutent à la programmation de la 36e édition du Festival

Steven Wilson © photo: courtosie
Steven Wilson © photo: courtosie

De nouveaux noms viennent enrichir la programmation de la 36e édition du Festival International de Jazz de Montréal, présentée par TD en collaboration avec Rio Tinto Alcan, du 26 juin au 5 juillet 2015. Les billets pour ces concerts seront mis en vente aujourd’hui à midi.

A Filetta avec Paolo Fresu et Daniele Di Bonaventura, Mistico Mediterraneo. En ouverture : Paolo Fresu – Gianluca Petrella duo — 26 juin, 19 h, Maison symphonique — Cette soirée fabuleuse aux couleurs méditerranéennes réunit le trompettiste Paolo Fresu, le bandonéoniste Daniele di Bonaventura et les voix magiques de l’ensemble A Filetta, porte-étendard de la tradition des chants polyphoniques corses. Au programme : l’album Mistico Mediterraneo qu’ils ont fait paraître ensemble sous ECM, loué pour sa rencontre fascinante entre instruments à vent et voix, entre jazz et musique ancestrale. En première partie, la trompette de Paolo Fresu nouera le dialogue avec un autre souffleur de taille de la scène italienne, le tromboniste Gianluca Petrella.

An Evening with Chris Botti — 27 juin, 19 h, Maison symphonique — Trompettiste superstar de la scène musicale américaine, Chris Botti récolte un succès considérable grâce à son jeu subtil, somptueux et élégant, l’imposant parmi les grands du jazz-pop de ce monde aux côtés des Sting, Michael Bublé et Paul Simon, et au sommet des palmarès des ventes jazz. Le voici aux commandes d’une soirée prometteuse muni de son dernier album, Impressions, Grammy du meilleur album pop instrumental 2013, où il donne libre cours à son amour des mélodies romantiques. Une soirée sous le signe du charme…

Steve Miller Band. Première partie : Garland Jeffreys — 26 juin, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA — Avec près de 50 ans de carrière et plus de 40 millions d’albums vendus à son actif, le groupe phare du rock américain des années 70 débarque au Festival… c’est ce qu’on appelle de la grande visite ! Cinq après son unique escale festivalière, on retrouve avec plaisir le mythique blues-rock de son répertoire garni de 15 albums et d’une flopée de hits intemporels comme The Joker et Fly Like an Eagle. En première partie : le soul-rockeur brooklynois Garland Jeffreys, de retour avec son plus récent album, Truth Serum.

Rodrigo y Gabriela — 30 juin, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA — Croiser heavy metal et flamenco ? C’est l’alliage improbable mais ô combien efficace servi par Rodrigo et Gabriela depuis quelque 15 ans à un bassin de fans aussi passionnés que fidèles. Originaire de Mexico, le duo n’a pas son pareil pour enflammer des guitares acoustiques à grands coups de prouesses techniques et de jeu rythmé percutant. Ils déboulent huit ans après leur unique escale festivalière avec un nouvel album, 9 Dead Alive.

Al Di Meola, Elegant Gypsy & More Electric Tour 2015 — 26 juin, 20 h, Théâtre Maisonneuve, PdA — Mythique guitariste porté aux nues pour son jeu flamboyant et sa technique impeccable, Al Di Meola s’est imposé aussi bien dans la veine du jazz fusion qu’en mode acoustique. Propulsé à la gloire dans Return to Forever avec Chick Corea et Stanley Clarke, ex-membre du plus spectaculaire des trios de guitaristes avec John McLaughlin et Paco de Lucía, le musicien s’arrête au Festival dans le cadre de sa dernière tournée en mode électrique,Elegant Gypsy & More, histoire de donner la pleine mesure de son talent polymorphe.

Huey Lewis and the News — 1er juillet, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA — Ils ont signé la bande originale de nos années 80 et ont conquis tous les publics avec les irrésistiblement accrocheurs The Power of Love, Back in Time(dans Back to the Future), Heart of Rock & Roll, Stuck With You, I Want A New Drug. Avec près de 40 ans de rock and roll derrière lui, le groupe chapeauté par l’infatigable Huey Lewis nous fait sa première visite au Festival, muni de sa formule infaillible pour semer le party. Un retour vers le passé qui s’annonce jubilatoire !

Bobby Bazini et son invité spécial Booker T. Jones — 2 juillet, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA — Lorsque deux générations de la musique soul se rencontrent, on peut s’attendre à une remarquable soirée d’étincelles musicales : c’est ce qui risque de se produire lors de ce concert où se succéderont le maître claviériste Booker T. Jones, signataire de l’immortel Green Onions, intronisé au Rock and Roll Hall of Fame et lauréat d’un Grammy Lifetime Achievement Award, et notre Bobby Bazini national, dont la voix dangereusement séduisante et le R&B aux accents soul, blues et funk font des ravages sur les scènes actuelles.

Madeleine Peyroux — 2 juillet, 20 h, Théâtre Maisonneuve, PdA — Entre Madeleine Peyroux et le public du Festival, c’est une histoire d’amour qui dure depuis près de 20 ans et qui s’embellit à chacune de ses visites. La chanteuse franco-américaine, qui a fait sa marque au confluent du blues, de la country, du jazz et de la pop, revient au Théâtre Maisonneuve avec sa palette musicale aussi riche qu’éclectique, récemment consacrée dans l’album anthologique Keep Me In Your Heart For A While.

Abdullah Ibrahim solo — 2 juillet, 18 h, Gesù — Le plus illustre des pianistes sud-africains nous réserve le bonheur de trois concerts uniques dans l’intimité du Gesù. Pour ouvrir la marche de la prestigieuse série Invitation, ce défricheur musical décline en solo l’immense étendue de son talent, qu’il met au service de son emblématique alliage de jazz moderne, de musique tribale africaine et de blues. Un rendez-vous à ne pas manquer avec la proposition musicale dense, subtile et immensément expressive de celui qui s’est fait connaître sous le nom Dollar Brand.

Abdullah Ibrahim Mukashi trio — 3 juillet, 18 h, Gesù — Pour sa 2e prestation au Festival en autant de soirs, le légendaire Abdullah Ibrahim invite le public dans l’envoûtant univers de son dernier album, Mukashi. Le titre de l’album, signifiant « Il était une fois » en japonais, donne le ton de la soirée : une porte ouverte vers un ailleurs, une aventure tout en musique au croisement de l’Afrique du Sud et du Japon. Et pour orchestrer le tout, un magistral dialogue entre piano, flûte et violoncelle noué entre volupté sereine et mélodies flottantes.

Abdullah Ibrahim et Ekaya — 4 juillet, 18 h, Gesù — Pour cette ultime étape de la série, Abdullah Ibrahim renoue avec son projet de longue date Ekaya, qui a vu le jour en 1983 : un septette dominé par des instruments à vent dialoguant magnifiquement et des mélodies élégantes circulant comme un souffle, liés par le doigté expert de l’octogénaire au sommet de son art. Une rencontre entre instruments autant qu’entre cultures, entre la tradition musicale orale d’Afrique du Sud et l’héritage vibrant des Duke Ellington et Thelonius Monk.

Beth Hart — 26 juin, 20 h 30, Métropolis — Une des voix les plus magnétiques du blues-rock moderne, l’Américaine Beth Hart poursuit sa reconquête foudroyante du public nord-américain. Tout simplement flamboyante au Festival l’an dernier, celle qui a su s’attirer le respect des as guitaristes Joe Bonamassa et Jeff Beck, deux de ses plus illustres collaborateurs, revient avec le matériel de son nouvel album, Better Than Home, dominé par sa voix puissante et son flair pour composer des chansons qui font chavirer le cœur.

Pokey Lafarge — 4 juillet, 18 h, Club Soda — Chanteur de country sorti tout droit d’une autre époque, Pokey LaFarge secoue la musique américaine intemporelle de ses airs poussiéreux. Et pour ce faire, le chanteur-guitariste de Saint-Louis, Missouri, arbore un mélange créatif de early jazz, de ragtime, de country blues et de swing, qu’il répand sur les routes à travers quelque 200 concerts par an sur les 5 continents, ainsi que 7 albums au compteur, dontSomething in the Water paru cette année. À découvrir.

Steven Wilson en supplémentaire

Steven Wilson — 28 juin, 20 h 30, Métropolis — Les billets pour le concert de ce virtuose de la guitare se sont envolés à une telle vitesse que nous n’avons pas eu d’autre choix que d’ajouter un 2e concert ! Avec 20 ans de carrière sous le chapeau, le polyvalent et prolifique Steven Wilson s’est taillé une place parmi les artistes les plus fascinants de la scène rock britannique. Tout en menant de front plusieurs projets aussi pertinents les uns que les autres comme Porcupine Tree, No-Man, Blackfield ou Bass Communion, le musicien tentaculaire fait son entrée au Festival avec son nouvel album, Hand. Cannot. Erase., un joyau de rock progressif, de rythmes planants et d’envolées mélodiques dans la lignée de Pink Floyd.

 

Billets en vente dès midi

Déjà en vente (description à montrealjazzfest.com)

Battle of the Bands : le Tommy Dorsey Orchestra contre le Jimmy Dorsey Orchestra / Steven Wilson Snarky Puppy / Jesse Cook / Jamie Cullum / The Stanley Clarke Band / The Bad Plus Joshua Redman / Dee Dee Bridgewater avec Irvin Mayfield et le New Orleans Jazz Orchestra / For the Record: Baz Luhrmann in concert / Bebel Gilberto / Richard Galliano, duo avec Sylvain Luc, Hommage à Édith Piaf / Eliane Elias, Made in Brazil avec Marc Johnson, Rubens de La Corte et Rafael Barata / Colin James.

Le Festival de Jazz en (chèque) cadeau !

Quand on aime la musique, on en veut toujours et toujours plus ! Heureusement, leschèques-cadeaux du Festival sont là pour combler tous les besoins et les goûts des amateurs de bonne musique. D’une valeur de 25 $, ils sont utilisables à l’achat de billets de concerts présentés par le Festival International de Jazz de Montréal et la série Jazz à l’année, dans les boutiques officielles du Festival ou encore à laGalerie Lounge TD et au Bistro Le Balmoral, tous deux situés dans la Maison du Festival Rio Tinto Alcan.

Pour tout savoir avant tout le monde, on peut s’inscrire à l’Infolettre Spectra et recevoir toute l’information concernant les primeurs du Festival International de Jazz de Montréal. Pour plus de renseignements, il faut joindre la Ligne Info-Jazz La Presse+ au 514 871-881 ou sans frais au 1 85JAZZFEST, ou encore visitermontrealjazzfest.com.