Le lancement aura lieu le 31 mars au Verre bouteille, 2112 rue Mont-royal à Montréal pour un 5 à 7 gratuit.
Un album en français avec une musique aérienne et apaisante chantée d’une voix douce et angélique par Maritza Bossé-Pelchat. Un album sombre d’une grande beauté avec une touche d’espoir.
Nouveau visage sur la scène musicale québécoise, Lisbonne télégramme est le résultat d’une rencontre entre les auteurs-compositeurs Maritza Bossé-Pelchat (Maritza) et François Dufault (The Blue Seeds) auxquels se greffent rapidement les musiciens et compositeurs Martin Farmer (The Blue Seeds) et Éric Rathé (The Blue Seeds).
Empreintes de distance et de grands espaces, les neuf pièces qui composent Miroir d’automne tissent un tableau à la fois introspectif et contemplatif. Ayant leur propre histoire, les titres se lient également l’un à l’autre pour former un récit qui mène l’auditeur dans un univers aérien et rêveur ; les guitares résonnent longuement, la batterie bat la cadence doucement, la basse, langoureuse, nous berce, alors que les claviers colorent le paysage ici et là.
La musique de la chanson « Fugitive » nous ramène au temps du western de Sergio Leone et l’on peut se faire un film dans notre tête de cette personne qui fuit.
Témoins de finalité, deuils et recherche de soi, les textes sont portés par la magnifique voix de Maritza qui dépose habilement chaque mot avec assurance et vulnérabilité. À titre d’invitée spéciale, la violoniste Sophie Trudeau (Godspeed You Black Emperor) apporte également une couleur bien particulière à ce disque où nuances et atmosphères vont de paire.
Enregistré au studio B-12 de Valcourt, Miroir d’automne a été réalisé et arrangé par Lisbonne télégramme et mixé par Guillaume Chartrain.
Voici les thèmes principaux des chansons d’après mon interprétation
Thème de l’amour ou désamour
« Je n’ose plus » une chanson sur l’amour qui déchirent et on préfère fuir et ne plus revenir. « Avant que l’on se noie » est une chanson préventive sur l’amour qui va moins bien comme le pont suspendu qui berce au gré du vent, il vaut peut-être mieux se laisser. « Où es-tu » s’ennuyer de l’autre, lorsqu’il part ou l’amour non partagé. « Lisbonne sans toi » s’ennuyer de l’autre, de notre histoire tomber à la dérive. « Miroirs d’automne » Est-ce de l’amour, de l’amitié? Peu importe, on voudrait consoler l’autre personne pour qu’elle y dépose sa peine.
Thème de la tragédie
La pièce « Bientôt » un incendie qui détruit une ville, une tragédie qui transporte les gens entre la vie et la mort, un mauvais souvenir à oublier. « Tant de souvenirs » traitent de la mort, d’une personne qui nous manque.
Thème de l’espoir
Avec le premier titre« Lisbonne Télégramme » on regarde vers l’avenir pour de meilleurs jours. L’auteur suggère d’oublier qui nous sommes et qui on a été, d’oublier le passé qui nous fait prisonnier et de regarder le nouveau jour.
La petite histoire du groupe
C’est en 2012 à Montréal, que l’idée de Lisbonne télégramme voit le jour. Avant qu’elle ne parte pour un long séjour au Portugal, Maritza évoque avec François Dufault le désir d’unir leurs forces. Cette assise se développe ensuite en correspondance entre Lisbonne et Montréal alors que les deux nouveaux complices s’échangent quelques sketches de chansons par courriels. Concluante, cette première collaboration mène finalement à la formation du groupe au retour de Maritza à la fin de cette même année et à l’enregistrement de Miroir d’automne.
Miroir d’automne est donc le reflet d’une étape de vie et d’une finalité qui mène vers un renouveau. Pour les membres du groupe, Lisbonne télégramme est un véhicule qui les mène vers de nombreuses contrées à découvrir.
Les dates de la tournée seront annoncées sous peu.
http://lisbonnetelegramme.com/
