Après plus de 75 représentations et près de 55 000 billets vendus, le succès des étés 2012 et 2013 est de retour avec son imposante distribution de haut calibre : Christian Bégin, Patrice Robitaille, Gabriel Sabourin, Catherine-Anne Toupin et Isabelle Vincent une pièce de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mise en scène par Serge Denoncourt.
On se souviendra du film mettant en vedette Patrick Bruel qui a connu un immense succès autant ici qu’à Paris. Avec cette pièce, le rire était au rendez-vous et contagieux.
Le prénom est un savoureux mélange de comédie de moeurs, qui commence autour d’un souper de famille. On sait que choisir le prénom d’un enfant n’est jamais facile et ici le prénom choisi plonge famille et amis dans un état de choc. Le futur papa (Patrice Robitaille dans le rôle de Vincent) est un sacré joueur de tour, mais il est aussi arrogant et impose son choix de prénom qui vous le comprendrez est loin de faire l’unanimité.
De l’incompréhension jusqu’à un échange de points de vue étourdissant, la place est faite à des règlements de compte désopilants. C’est l’heure des conflits cachés qui se dévoilent. On voit chacun des personnages se dévoiler un à un. Tous auront leur mot à dire et on va de surprises en surprises.
La pièce commence avec Patrice Robitaille qui fait l’orateur au tout début pour nous présenter le rôle de chacun des comédiens jusqu’à son entrée sur scène dans le beau rôle du « Super Héros » Vincent.
Voici une brève description des personnages
ANNA, interprété par Catherine-Anne Toupin est enceinte, c’est la femme de Vincent. (Elle a le vilain défaut d’arriver toujours en retard lors des soupers.)
VINCENT, interprété par Patrice Robitaille (Homme d’affaires, joueur de tour, « égoïste » le frère d’Élizabeth et mari d’Anna.
ÉLIZABETH, interprété par Isabelle Vincent est l’hôtesse de ce souper (la sœur de Vincent et la femme de Pierre). Elle est comme une « Super Woman », elle s’occupe de tout dans la maison ainsi que de ses deux enfants (aux noms bizarres) de 4 ans et 10 ans. (Enfants qui dorment, qu’on ne voit pas, mais qui se réveillent à cause du bruit).
PIERRE, (le mari d’Élizabeth) interprété par Christian Bégin est professeur d’Université en littérature française. Un peu lunatique et bohème, il possède un tempérament bouillant et ne s’en laisse pas imposer pour défendre ses idées. Il est excellent pour démontrer son exaspération vis-à-vis l’annonce du prénom choisi par son beau-frère Vincent.
CLAUDE, interprété par Gabriel Sabourin est un ami de longue date de la famille, tromboniste à l’Orchestre symphonique, il nous étonnera par ses propos surprenants que je ne dévoilerai pas pour vous garder la surprise.
FRANÇOISE : (une voix au téléphone que l’on entend pas, mais on devine les propos). Mère de Vincent et Élizabeth)
Le jeu de tous les comédiens est fabuleux dans ce décor typique de deux profs de Montréal, où l’on se reçoit à souper, mais où dégénèrent un peu les propos.
Une pièce divertissante, intelligente où les jeux de mots et la répartie ne tardent pas à se faire sentir et où l’on s’amuse fermement en tant que spectateurs.
Christian Bégin est excellent dans son rôle hystérique qui n’en revient pas du prénom choisi par son beau frère. Patrice Robitaille n’a pas la langue dans sa poche et il est plutôt direct dans ses propos, Gabriel Sabourin joue très bien son rôle effacé d’ami qui écoute et qui ne s’en mêle pas. Pour ce qui est des femmes, Catherine-Anne Toupin qui arrive la dernière au souper, réussit à contrôler son mari en lui faisant faire des excuses. Tant qu’à Isabelle Vincent, l’hôtesse de la soirée, elle est fabuleuse lorsqu’elle éclate pour s’affirmer et dire qu’elle en a assez de tout faire. Elle a d’ailleurs mérité la première ovation de la soirée.
Un classique et un « MUST » cette pièce.
Prochains spectacles
De retour le 1er avril à la salle Albert-Rousseau
Une tournée suivra avec 25 nouvelles représentations en région.
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Crédit photos: courtoisie
