Le Punch Club fait salle comble pour sa 39e édition! Un soirée explosive!

Punch Club
Punch Club

Le Punch Club a été victime de son succès hier soir  à l’impérial de Québec, en ce samedi d’avant Pâques, alors qu’à 21 h, des gens se sont vu refuser l’accès à l’impérial, faute de capacité. Avec ses 425 pages assises et ses 75 places debout, L’impérial a fait salle comble avec ses 500 spectateurs.

Pour sa 39e édition, c’est dans une ambiance survoltée que le public de Québec a accueilli de Montréal Réal Bossé, Sophie Caron et Jean-Alexandre Giguère, ainsi que Pierre-Olivier Grondin, Rémi Pelletier et Nicolas Drolet de la LUI (Ligue universitaire d’impro de Québec). Avec le toujours dynamique et talentueux Ogden Nelson Robert à l’animation, ainsi que Philippe Séguin à la musique d’ambiance et Dominic Lapointe comme meneur de jeu, la soirée d’impro s’est déroulé comme à son habitude, avec beaucoup d’humour, aucune règle, plusieurs coups en bas de la ceinture et un match des plus serré pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Bien que Sophie Caron s’est mérité l’étoile du match et la bouteille de Jack Daniels au Miel, c’est l’équipe de la LUI (Pierre-Olivier Grondin, Rémi Pelletier et Nicolas Drolet) qui a remporté le match avec un pointage plutôt serré.

L'Équipe de Montréal
L’Équipe de Montréal

Le public a été ravi de voir de superbes improvisations de la part des deux équipes. L’équipe de Montréal y est allée de plusieurs histoires frisant le dramatique, en empruntant parfois des accents (pas toujours réussi, comme l’a mentionné Réal à Sophie lorsqu’elle a tenté un accent Marseillais), quelques histoires salées comme lorsque le père et la mère qui décident d’expliquer à leur fils ce que c’est que de faire l’amour, et des scènes d’action comme ce policier qui entre dans une pizzeria, fusil à la main.

L’équipe de la LUI pour sa part, y est allé allégrement dans l’humour sexuel, comme avec cette impro où un père apprend que son fils est homosexuel, il y a eu aussi une impro de style fort Boyard et une autre dans le genre émissions de télé française où un candidat essaie de devenir un dragueur top niveau et c’est le public qui décide s’il y réussi. Dans cette impro comparée justement, Sophie Caron n’hésite pas à renier son équipe et vient participer à l’impro de ses adversaires. Ce qu’elle fera à plus d’une reprise durant le match. Quand on dit qu’il n’y a pas de règles au Punch Club.

L'équipe de la LUI
L’équipe de la LUI

Il y a eu aussi un moment des plus chaud durant le match, alors que Sophie et Pierre-Olivier ont joué ensemble dans une improvisation mixte, où la grand-maman a décidé de montrer à son petit-fils comment s’y prendre pour mettre une fille sur les hautes. La côte de 18 ans et plus du Punch Club a pris tout son sens à ce moment-là.

Un des moments les plus drôles, mais également l’impro à mon avis la plus réussie, revient à l’équipe de la LUI qui a décidé de s’imposer dans l’improvisation comparée de Réal, Sophie et Alexandre, en chantant tour à tour. Et c’est finalement Sophie qui a terminé le tour de chant avec sa voix phénoménale. On peut dire que ces deux équipes se sont donné une chaude lutte pour tenter d’obtenir la victoire.

 En conclusion, ce fut une excellente et agréable soirée à l’impérial et on peut s’attendre à avoir une aussi belle ambiance pour le dernier match de la saison à l’impérial, le 13 juin prochain, alors que cette fois-ci, ce sera le match de Championnat. Entretemps, il sera possible d’assister aux matchs du Punch Club à Montréal, à la Salsa Rossa les le 23 avril et le 28 mai.

 http://lepunchclub.com/

© photos: Shirley Noël