Le 11 avril, dans un petit resto-café chaleureux et convivial, le resto Babylone, devant de nombreux amis, famille et de nouveau visages, Juulie Rousseau nous a offert généreusement une prestation émouvante, en nous présentant une à une les chansons de son album Landscape.
Un public très respectueux l’écoutait attentivement pour ne rien manquer de sa magnifique voix et de sa douce poésie inspirée des grands espaces, de la terre, de l’hiver, des paysages et des voyages.
Juulie, une fille unique doublée d’une grande intériorité dans une magnifique tunique bleue, nous a offert un spectacle complet de l’album. Les uns ont découvert une fille au potentiel immense qui pourrait facilement faire une carrière internationale. D’autres connaissant toutes les paroles accompagnait sa voix d’ange qui nous a fait vivre tout un voyage initiatique, à travers les Indes et les steppes et de la Mongolie d’où elle a puisé ses influences musicales.
Juulie Rousseau et ses musiciens
Accompagnée par 4 talentueux musiciens sur scène, Carl Vaudrin au piano, Marie-Christine Roy au violon et à l’Erhu, Christian Paré aux percussions, Jean-Daniel Lessard à la clarinette, au violoncelle, une excellente musicienne rencontrée la journée même. Juulie nous a proposé une traversée dans les grands espaces de l’âme en nous faisant découvrir de nouveaux horizons musicaux très intéressants.
Juulie possède un grand trésor en elle, une voix puissante qui sort les émotions du plus profond d’elle-même et une musique différente qui nous remplit de sagesse, de calme et nous ramène à la terre et à l’essentiel dans la vie. Elle a créé une ambiance de calme et de partage. Cette bohème, qui a voyagé durant trois ans dans les steppes et autres endroits merveilleux, nous a partagé des sonorités venues d’ailleurs, grâce à des musiciens jouant des instruments étrangers à notre culture et des chansons de langues française, anglaise et mongole remplies d’âme inspirée de voyages.
Une de mes chansons préférées est l’Arbre: hommage à nos forêts. C’était magique, une ovation debout a suivi et a même donné lieu à un rappel à la demande générale de la même chanson à la fin du spectacle.
L’album 100% paroles canadiennes et musique de Juulie Rousseau, a été réalisé par Carl Vaudrin (dir.mus. Cavalia, une luciole sur un high de Ingrid St-Pierre, arr. piano Fred Pellerin, etc.) et distribué par Dep/Believe.
Ses chansons en plus de nous parler de grands espaces, d’hiver, et de voyages, abordent les thèmes de la gratitude, de la solitude, du désir, de l’amour, et de retourner à l’essentiel de la vie tout en nous livrant une poésie évoquant le sacré, la nature et le mystère de l’amour.
Laissons Juulie Rousseau nous expliquer chacune de ses chansons…
1 – Landscape (anglais et mongol) : c’est un voyage dans les grands espaces de l’âme, l’expression de la gratitude d’être en vie.
2 – Anorak : le Grand Nord, sous les aurores boréales… Chanson imagée qui nous enveloppe dans la chaleur de l’amour.
3 – L’envol : voyage qui nous emmène sur la Côte-Nord québécoise, dans le cœur des amoureux, sur l’aile d’une bernache. La magie du quatuor à corde nous transporte au cœur même des glaciers.
4 – Toi qui quittes une terre (Innu) : texte écrit en collaboration avec la parolière Innu Joséphine Bacon. Chanson toute simple qui parle de la solitude, de l’hiver et de l’amour.
5 – L’ours : par cette chanson sauvage, je désire vous entraîner au fond d’une forêt, à la nécessité de retourner aux sources, à l’essentiel, au sacré.
6 – He shines like the sun : l’amour entre l’est et l’ouest. Un dialogue tout simple entre le piano et les instruments mongols.
7 – Toundra : mélodie voix et guitare, elle pénètre dans l’intimité. Elle parle de la timidité et de la grande flamme du désir, dans un paysage de mousse et de Toundra.
8 – Take my hand : Textes et musique évoquant la quête de l’amour et du sacré. Le jeu des joueurs debols chantant tibétains et les chants harmoniques ont été enregistrés sur place et nous transporte dans les profondeurs du cœur.
9 – Great Circle : c’est un cri du cœur qui veut rassembler les nations en un grand cercle où régnerait le respect, la lumière.
10 – L’arbre : hommage à nos forêts, chanson d’amour enveloppée par un quatuor à corde et un chœur.
11 – Témiscamingue : road trip jusque dans la petite communauté de Kitiscisakik. C’est une chanson inspirée par l’œuvre de Richard Desjardins et par son documentaire le peuple invisible.
12 – Poem : je vous invite dans une yourte en Mongolie.
13 – I came to tell you : grande escapade dans la steppe mongole. Récit de voyage d’une personne qui part pour se retrouver.
Conclusion:
On est sorti du spectacle rempli d’une grande dose d’amour et avec compagnon, la paix à l’intérieur de soi. Juulie nous fait rêver et croire en un monde meilleur. Elle se reproduit le 14 avril, à Montréal à la Casa-Del-Popolo
Crédit photos : Réjeanne Bouchard
Galerie photos:
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