Entrevue avec Guillaume Lemay-Thivierge pour la 600e de Ladies Night le 17 mai prochain à la salle Albert-Rousseau

Guillaume Lemay-Thivierge
Guillaume Lemay-Thivierge

Suite au succès populaire de la pièce Ladies Night, la Salle Albert-Rousseau accueillera cette production pour une 69e fois et ce sera en même temps la 600e représentation de cette pièce, le 17 mai 2015. Pour parler de cette pièce et des célébrations entourant la longévité de leur succès, Guillaume Lemay-Thivierge était de passage à Québec pour en parler.

Résumé

Ladies Night se déroule dans une ville ouvrière où une bande d’amis en manque de travail se lancent un défi : proposer un strip-tease d’hommes, comme le font les Chippendales pour épater les femmes, mais surtout pour se prouver qu’ils sont capables d’exister. Grâce à Glenda, une ex-danseuse, ils sortiront le grand jeu qui les mènera jusqu’à la présentation ultime! Humour et dérision à leur meilleur!

En 2011, vous avez remplacé Serge Postigo et Frédéric Pierre a remplacé Didier Lucien dans la production Ladies night. Est-ce que la pièce a changé avec le changement de personnages? Moi je n’ai vu que la version avec Serge Postigo à l’époque. « La base est la même. Le principe du spectacle, l’histoire, c’est la même chose. Pour ma part, j’ai changé quelques petites choses. Comme pour le numéro que chacun fait à la fin du spectacle et qui diffère pour chacun, moi je l’ai adapté à ce que je suis capable de faire. J’ai aussi ajusté la façon de jouer ce personnage. C’est maintenant un personnage qui a moins d’emprise sur les autres que ce que Serge faisait. Naturellement, il y a eu des changements au niveau des costumes, des décors, des éclairages, les chansons, la musique,  pour suivre l’évolution de la vie en général, donc adapté au goût du jour. »

Comment vous êtes-vous retrouvé à embarquer justement dans cette aventure de théâtre de groupe? « Première raison, c’est à cause des amis qui m’ont proposé d’embarquer sur ce projet. Michel Charrette et François Chénier m’ont proposé à Denis Bouchard le metteur en scène. Et il a dit oui. Michel Charrette c’est un ami de longue date. Il est comme un frère. Quand il m’a proposé cela, c’était au départ pour une série de spectacles seulement, peut-être une vingtaine de représentations. J’ai donc voulu l’essayer pour voir si j’aimais ça. Dès que j’ai touché à cela, je me suis dit oh wow! C’était formidable. Et à chaque fois qu’on se retrouve la gang pour une nouvelle série de spectacles, on se retrouve dans notre bulle, ensemble. C’est comme une parenthèse sur nos vies de tous les jours. On décroche de notre vie et c’est très thérapeutique pour nous autres. »

En entrevue avec Guillaume
En entrevue avec Guillaume

Vous êtes de retour à la Salle Albert Rousseau, pour deux soirs, soit les 17 et 18 mai prochain. Et vous allez célébrer la 600e représentation du spectacle et en même temps, la 69e représentation à Québec. Comment allez-vous fêter cela? « On va faire deux choses spéciales pour l’événement. D’abord, on va offrir un petit cadeau à tous ceux qui seront dans la salle. Ce sera un bon morceau de chocolat de chez Chocolats Favoris qui sera offert aux 1200 personnes de la salle Albert-Rousseau pour la soirée du 17 mai. Aussi, le restaurant Savini va offrir un souper gastronomique pour une femme dans la salle. Elle pourra amener trois de ses amies. Donc, un très beau souper de fille qui sera donné par le Savini.  »

Pourquoi pensez-vous que les gens en redemandent toujours de ce spectacle? « Avec ce spectacle, on frise la limite de ce qui est tantôt vulgaire, tantôt un petit peu trop sexy, ou tantôt un peu trop insolent, mais sans jamais dépasser ces limites. On frise ces limites dont on n’est pas habitué de voir nos comédiens aller. On sent que les gens parfois sont un peu dépassés par ce qu’ils sont en train de voir ou entendre. Et j’ai l’impression que ça nous fait du bien de vivre ça de temps en temps, de se faire confronter. Ajoutez à cela un savant mélange de gags et tournures de phrases très efficaces, et vous aurez l’impression d’assister à un événement. Ladies night, c’est pas juste une pièce de théâtre, mais ce sont des comédiens que les gens connaissent et qu’ils voient s’amuser, déconner sur scène de manière complètement surréaliste. Donc, c’est un tout. Et je pense que c’est pour ça que les gens reviennent, et en parle aux autres. C’est le bouche à oreille bien souvent qui est le plus efficace.»

Vous vous impliquez aussi dans des causes comme la Fondation Airmedic  dont vous allez animer le Gala de la Fondation le 23 avril prochain. C’est quoi au juste cette fondation et pourquoi ce gala? « Le gala est là pour récompenser des gens, mais surtout pour ramasser des sous pour la fondation. La fondation, en gros, est là pour aider les enfants malades qui vivent en région éloignée à accéder aux soins spécialisés dont ils ont besoin en facilitant le transport (par hélicoptère) et l’hébergement à eux et à leurs parents vers les hôpitaux pédiatriques. Pourquoi vais-je animer ce gala? Tout d’abord, j’ai connu le complexe Capitale Hélicoptère à Québec, car je suis pilote d’hélicoptère et je m’y suis posé quelques fois. Et j’ai élaboré avec le propriétaire et sa fille un projet futur. Et en jasant, ils m’ont demandé si je ne voudrais pas animer leur gala. Comme on partage tous la passion de l’hélicoptère, je me suis dit pourquoi pas? » 

Au Écho café Lebourneuf pour l'entrevue
Au Écho café Lebourneuf pour l’entrevue

Vous jouerez avec Mariloup dans Trahison nouvelle série produite par Fabienne Larouche à Séries+. Trahison, serait comme une critique de la célébrité du showbizz en général, des médias sociaux, l’envers de la médaille. Vous allez vous défouler? « Un peu. Mais surtout, c’est une façon pour nous de pouvoir mettre à l’écran ce qu’on trouve intéressant de notre métier et qui n’est pas souvent racontée de la vraie façon. On ne veut pas blesser des gens, ni créer de scandales. On veut juste montrer un peu, à quoi ça ressemble,  quand on est connu au Québec. On fait un peu une critique sur les télé-réalités, les producteurs, les réalisateurs, ceux qui ont un peu de pouvoir dans cette industrie-là. Et en même temps, on montre la réalité d’un couple connu, comment ça passe. Ce n’est pas toujours facile. On va tourner à l’été 2016 et donc ça sortirait à l’automne 2016. Pour l’instant, il y a 2 épisodes d’écrits sur 8. Mariloup et moi avons eu l’idée originale et là on est en train de lire et donner nos commentaires de ce qui a été écrit. C’est sûr qu’on avait des idées qui ont dû être adaptées, faute de budget. Par exemple, on voyageait beaucoup dans notre idée originale,  mais on va plutôt se concentrer sur le Québec et donc, on va revenir d’un voyage et tout va se passer pas mal par ici à la place. »   

Vous allez tourner bientôt Nitro Rush et ensuite les 3 petits cochons.

Que pouvez-vous me dire justement sur ce nouveau film Nitro Rush ? «On va débuter le tournage à la fin du mois de mai (27 mai). Pour ce deuxième film, Nitro 2, on poursuit, exactement où on est rendu dans le temps, c’est-à-dire 7 ans après le premier film. On retrouve donc le personnage 7 ans plus tard, alors qu’il va vouloir aller sauver son fils qui s’en va dans une mauvaise direction de la vie. Il va y avoir une évasion de prison, beaucoup d’action, des chars, des explosions, de la bataille. Ça va être un film d’action intense, autant en émotion, en jeu, qu’en cascade physique. On va retrouve plusieurs acteurs du premier film et de nouveaux acteurs :  Raymond Bouchard, Antoine Desrochers, Antoine Olivier Pilon, Jean-Nicolas Verreault, Michel Charrette, Madeleine Péloquin. » 

Nitro Rush doit prendre l’affiche à l’été 2016.

Ladies Night
Ladies Night

Et sur la suite des 3 petits cochons? Tout le monde revient?  « Pour ce film, on va débuter le tournage à la mi-août. Pour savoir si tout le monde revient, ce n’est pas vraiment tout finalisé. Les frères devraient être là en principe. On ne retrouvera pas tous les personnages féminins par contre. Il y en a qui ne pouvaient pas et d’autres ne font pas partie de l’histoire du 2e film. J’ai vu le scénario et je dois dire que la comédie est à son comble encore une fois. Le réalisateur est celui qui a fait le film la grande séduction, François Pouliot. J’ai hâte de voir son approche de ce film, car il est très ferré en comédie. » 

Guillaume sera également présent à Québec le week-end du 8 mai prochain pour le grand défi Pierre Lavoie. Il y sera pour le grand défi au secondaire et la course de nuit du 8 mai.

La Course de nuit, ouverte au grand public, aura lieu à Québec le 8 mai 2015 à 22 h. Lors de cette course de 5 km animée et colorée, des milliers de coureurs et marcheurs se joindront aux participants de La Course au secondaire, cégep et université qui s’apprêteront à courir à relais de Québec à Montréal.

Pour plus d’infos :

https://www.legdpl.com/

Pour la galerie de photos lors de l’entrevue :

https://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/sets/72157651670028969/

Ladies Night

De Anthony McCarten et Stephen Sinclair
Traduction, adaptation et mise en scène
 de Denis Bouchard 

Avec : Guillaume Lemay-Thivierge (Sylvain), Marcel Leboeuf (Gérald), Frédéric Pierre (Fred), François Chénier (Normand), Michel Charette (Benoît) et Sylvie Boucher (Glenda)

22 AVRIL 2015 Terrebonne

24 AVRIL 2015 Ste-Thérèse

25 AVRIL 2015 Drummondville

26 AVRIL 2015 Brossard

30 AVRIL 2015 Sainte-Agathe

1 MAI 2015 Sainte-Agathe

7 MAI 2015 Sherbrooke

15 MAI 2015 Trois-Rivières

16 MAI 2015 St-Hyacinthe

17 et 18 MAI 2015 Québec

4 NOVEMBRE 2015 Trois-Rivières

7 NOVEMBRE 2015 Laval

17 et 18  NOVEMBRE 2015 Terrebonne

19 et 20  NOVEMBRE 2015 St-Eustache

27 NOVEMBRE 2015 Rimouski

28 NOVEMBRE 2015 Rivière-du-Loup

4 DÉCEMBRE 2015 St-Georges

13 – 14 – 15  DÉCEMBRE 2015 Brossard

2 AVRIL 2016 Ste-Thérèse

23 AVRIL 2016 Joliette

18 MAI 2016 Sherbrooke

http://www.chocolatsfavoris.com/

http://www.savini.ca/

http://fondationairmedic.com/

www.bambou.ca

Crédit photos : Réjeanne Bouchard