C’était soir de première, hier, à Québec, pour Dominic Paquet qui a présenté Rien qu’s’une gosse au Capitole de Québec. Avec ce troisième « one man show » l’humoriste ancre définitivement son style singulier qui rentre dans les tripes. Alors soyez prévenus, au cours de ces 90 minutes d’antistress, on rit beaucoup et on a mal aux joues !
Après son entrée spectaculaire sur scène, il démarre en trompe et nous avertit « ce soir il n’y aura pas de thème, pas de fil conducteur, pas de moment triste, pas de danse non plus – si tu veux avoir de la danse va voir Rachid – ni de chanson à répondre ». Il n’en fallait pas plus pour que les spectateurs insistent et que Dominic accepte de nous pousser une toune. Je ne vous dévoile pas la suite, trop drôle !
Le party est commencé. Dominic Paquet a immédiatement connecté avec le public et a fait exploser les rires des spectateurs. Et ce sera de même du début à la fin !
Il poursuivra sur sa lancée en nous entraînant dans une panoplie de situations, d’anecdotes et de comportements tous aussi invraisemblables et hilarants les uns que les autres. Comme cette très particulière rencontre à la foire agricole de Rimouski ou ce cocasse essayage de chaussures dans un magasin ou cette originale technique pour « pogner » un terroriste, pour ne nommer que ceux-là.
Plusieurs numéros sortent du lot. L’un de mes préférés de la première partie du spectacle de Dominic est celui dans lequel son personnage d’antan passe de village en village pour propager son idée de système de semaine et de mois. Quand je pense à la conviction des propos, j’en ris encore !
L’humoriste nous fait aussi quelques confidences, preuves à l’appui. Par exemple, Dominic avoue aimer beaucoup les restaurants chinois, son interprétation féminine (et brillante de réalité) de la musique chinoise est à crouler de rire. Il tripe aussi « ben raide » sur le poulet Kentucky, sa démonstration vaut mille mots ! Enfin, il « aime ça une assiette toute équipée » quand il mange dans les restaurants-déjeuners, mais surtout, surtout, avec du bacon. Vous vous bidonnez vous aussi.
Produit par Entourage spectacle, Rien qu’s’une gosse est le fruit du travail et de l’expertise de l’équipe de création : Réal Béland à la (dynamique) mise en scène, Louis-Philippe Rivard, Dave Roy et Pierre Fiola aux textes (punchés et savoureux), de chez Lüz Studio : Mathieu Larrivée à la conception (percutante d’efficacité), Serge Dupreuil à l’éclairage (hyper réussi) et Félix Leblanc au son (note parfaite), de même qu’à d’autres talentueux collaborateurs.
Impeccable, son numéro de clôture est un medley énergiquement commenté de populaires émissions de Canal Vie. Plusieurs passent dans le tordeur pour notre plus grand plaisir. Résultat des courses : une ovation !
Somme toute, Dominic Paquet est aussi sympathique et généreux que divertissant ! Sa présence rythmée sur scène, son aisance déconcertante à passer d’une voix à une autre et sa débordante complicité avec le public ont fait mouche hier soir. C’est sans aucun doute ce mélange si bien dosé qui touche ses fans de plus en plus nombreux et comblés.
Avec plus de 90 spectacles programmés sur les scènes québécoises, Dominic Paquet amorce un véritable marathon jusqu’à la fin avril 2016. Très prochainement, il se produira à Brossard (10 et 11 mai), à Montréal (19 mai, supplémentaire) et à Trois-Rivières (29 et 30 mai). Consultez le www.dominicpaquet.com pour connaître toutes les dates.
Des supplémentaires de Rien qu’s’une gosse sont déjà annoncées les 9, 10 et 11 juin et les 21 et 22 octobre à la salle Albert-Rousseau. Les billets sont en vente maintenant. Gâtez-vous !
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Crédit photo : Peter Marcoux, photographe
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