27 mai de Véronique Miclette, Marion Provencher et Anne-Marie Santerre

27 mai le livre
27 mai le livre

Véronique Miclette, Marion Provencher et Anne-Marie Santerre viennent de publier, le 27 mai dernier, leur premier roman de « chick lit », avec un titre des plus original, 27 Mai, aux éditions Libre Expression.

Résumé

Sophie, Ray et Lily entament la mi-vingtaine avec un projet audacieux : partir vivre à Londres. Ensemble, elles veulent prendre d’assaut leurs carrières respectives dans une des villes les plus diversifiées du monde. Riches de leurs ambitions et fortes de leurs différences, elles n’attendent pas le prince charmant (sachant que, s’il passe, elles peuvent quand même lui dire un petit bonjour) et cherchent plutôt à vivre pleinement leurs passions. Du dépaysement, du plaisir et de l’humour, des personnages féminins drôles et attachants, une amitié indéfectible et, évidemment, des histoires d’amour, dont l’une connaîtra son dénouement… le 27 mai.

Il est intéressant de savoir que pour mousser l’engouement de ce premier livre, les cinq premiers épisodes de l’histoire de ces jeunes femmes ont été publiés dans le Journal de Montréal, à partir de la mi-mai, durant cinq journées différentes.  Il est maintenant aussi possible de lire ces cinq épisodes via le site web : www.27mai.ca . Donc, avant d’entamer la lecture du roman 27 mai, je vous suggère d’aller découvrir ces premières pages d’anecdotes qui marquent le début des aventures londoniennes de Sophie, Ray et Lily.

Ce livre est conçu de manière à ouvrir des fenêtres dans le quotidien de ces trois jeunes femmes qui d’abord, tentent tant bien que mal de s’adapter à un nouvel environnement et pays. Elles ont un appartement minable, manquent d’argent, ont des emplois qui ne sont pas à la hauteur de leur talent. Mais l’amitié est là et elles s’encouragent mutuellement. Peu à peu, elles vont trouver de belles opportunités pour améliorer leur sort et elles vont découvrir l’amour.

Ces moments captés sur le vif, qui racontent de petites et grandes anecdotes de leur quotidien sont présentés sous forme d’épisodes (de petits chapitres), parfois quelques lignes, ou pouvant aller jusqu’à 2 ou 3 pages. Ces épisodes ont un titre plus ou moins révélateur de ce qui s’en vient, mais ce que je déplore,c’est qu’on ne sait jamais quelle journée on est, et combien de temps s’est écoulé entre deux épisodes. J’ai parfois l’impression de regarder une émission de télé qui fait des incursions sporadiques dans la vie des personnages pour nous donner une idée de leur évolution, de ce qui leur arrive.

Et, pour nous mélanger encore plus, on retrouve plusieurs petits épisodes qui se passent le 27 mai, journée historique d’un événement fort attendu. Ces épisodes sont saupoudrés à travers le livre et racontent en détail cette journée, mais comme on y va par quelques pages à la fois, on finit par en perdre le fil. C’est ce qui arrive dans mon cas.

Cependant, l’histoire est étoffée et intéressante. On s’attache à ces jeunes femmes et aux hommes qui vont peupler leurs vies et pour un premier roman, c’est tout de même assez réussi.  Il y a plusieurs rebondissements et les dialogues sont savoureux tout en ayant parfois des pointes d’humour.

Note : Si vous ne comprenez pas beaucoup l’anglais, ce livre est à déconseiller, car il y a quand même plusieurs dialogues en anglais, sans toutefois y avoir de traduction en note de bas de page. Alors, il faut se débrouiller en anglais pour bien comprendre.  Sinon, si vous êtes bilingue, ce livre est vraiment intéressant pour se promener dans les deux langues.

Les auteures Véronique Miclette, Marion Provencher et Anne-Marie Santerre sont toutes trois natives de la région du Haut-Richelieu. Elles signent avec 27 mai leur premier roman.

Véronique Miclette a terminé un baccalauréat en archéologie à l’Université Laval, puis a obtenu une maîtrise en paléo-anthropologie à l’Université de Sheffield, au Royaume-Uni. Amatrice de thé et, récemment, de whisky, elle espère un jour posséder un manoir quelque part dans les hauteurs de l’Écosse.

Marion Provencher possède un baccalauréat en anthropologie et développement international de l’Université McGill. Elle poursuit sa maîtrise en anthropologie du développement à Genève, à l’Institut de hautes études internationales et du développement. Féministe et nomade, elle aime particulièrement l’écriture, les chiens et la couleur rouge.

Anne-Marie Santerre a obtenu un certificat en philosophie à l’Université Laval et termine son baccalauréat à l’UQAM en histoire de l’art avec une mineure en danse. Elle entame en septembre 2015 une maîtrise en communication et culture aux universités York et Ryerson, à Toronto. Elle est une amoureuse des animaux, du café noir ainsi que de l’automne.

240 pages

Prix 22.95$

Éditions Libre Expression

http://www.editions-libreexpression.com/

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www.27mai.ca.