Turbo Kid à l’affiche dès le 14 aout. Avec humour, romance, gore, superhéros, science-fiction et un hommage aux films des années 80. Un mélange hétéroclite surprenant, qui pourtant saura plaire aux amoureux de ces genres!

Turbo Kid à l'affiche dès le 14 aout
Turbo Kid à l’affiche dès le 14 aout

Après un succès retentissant en première Canadienne, au festival international de films Fantasia à Montréal, il y a quelques jours, le film TURBO KID prendra l’affiche dès ce vendredi le 14 aout 2015. Récipiendaire du Prix du public, section Midnighters, lors du Festival South by Southwest (SXSW) ainsi que le prix de la meilleure direction artistique et le prix du public au 11e festival international du film fantastique de Porto Allegre au Brésil, en plus d’être présenté en sélection officielle au Festival du film de Sundance 2015, au Festival international du film fantastique de Bruxelles 2015 et au Festival international du film de Dallas 2015, ce film allie humour, romance, gore, superhéros, science-fiction et est un hommage aux films des années 80.  Un mélange hétéroclite surprenant, qui pourtant saura plaire aux amoureux de ces genres.

Résumé

L’action de Turbo Kid se déroule en 1997 dans un monde parallèle qui a survécu à une apocalypse. The Kid (Munro Chambers) un adolescent orphelin, récupère des reliques d’une époque où il faisait bon vivre (les années 80) pour les échanger contre de l’eau. Lors d’une de ses expéditions, il fait la connaissance d’Apple (Laurence Leboeuf), une mystérieuse jeune fille détentrice d’un secret. Alors que leur relation évolue, ils tombent par hasard sur Zeus (Michael Ironside), le chef autoproclamé du monde postapocalyptique. Zeus, un maniaque dépravé qui a tué les parents du Kid, contrôle toute l’eau douce. Lorsque la gang de Zeus enlève Apple, The Kid s’associe à Frédéric (Aaron Jeffery), le leader laconique du légendaire «Clan des bras de fer». Avec en main à peine plus que sa foi aveugle et une ancienne arme de turbo, Le Kid doit accomplir son destin : détruire Zeus, venger la mort de ses parents et obtenir la fille de ses rêves. 

Aaron Jeffery dans du cowboy Frederic
Aaron Jeffery dans du cowboy Frederic

Il est difficile de bien décrire ce film, puisqu’il n’y a rien qui existe déjà dans ce genre. L’action se déroule dans un univers postapocalyptique et dès les premières minutes, le spectateur est happé par ce film au caractère enfantin, et se découvre une nostalgie pour les années 1980 (Les rubik’s cube, le view master, les BMX).

Déjà, le public voit des ressemblances, un certain hommage même à des films comme Mad Max, Les Goonies, Indiana Jones (Aaron Jeffery est extrêmement efficace et craquant en cowboy avec son accent de la Nouvelle-Zélande). Le jeune Munro Chambers attire tout de suite la sympathie et me fait même un peu penser au jeune Luke Skywalker (lui aussi orphelin qui veut venger sa famille d’un méchant qui détruit tout autour de lui). Naturellement, un tel film n’aurait pas grand impact sans un méchant des plus terrifiants. Michael Ironside dont la réputation n’est plus à faire en matière de dur à cuire, est extrêmement convaincant et plus grand que nature dans le rôle de Zeus le borgne sadique et sans merci.

Laurence Leboeuf qui joue Apple, le robot
Laurence Leboeuf qui joue Apple, le robot

Mais celle qui amène le côté romantique, humoristique et qui amène un beau décalage et une coupe-tension dans ce film d’horreur plutôt gore, c’est la belle Laurence Leboeuf qui incarne Apple, celle qui va conquérir le cœur du jeune Kid. On voit ici un autre bel exemple du talent indéniable de Laurence Leboeuf. Elle amène à son personnage une belle naïveté. En constante admiration devant tout ce qui l’entoure, elle ne voit que du beau, malgré toute l’horreur des situations. Une personnalité colorée, une joie de vivre sans borne et un regard émerveillé sur tout, voilà ce qu’elle nous propose et on y croit à 100%.

Ainsi, le public alterne constamment entre le beau et le laid, les bons et les méchants, l’horreur et la romance, le superhéros et le maniaque, l’humour et le suspens. L’histoire est un savant mélange de tout ce qu’on a déjà vu en matière de science-fiction, de superhéros, de bandes dessinées, tout cela présenté dans un univers glauque et inquiétant, avec une musique tout droit sortie des synthétiseurs des années 80, et une dose massive de gore. On est constamment sur le bout de notre siège, tout en étant surpris par la tournure des événements, toujours inattendus.

Un film à voir pour ceux qui aiment le genre postapocalyptique, gore, action et romance… Bizarre vous dites? Surprenant à tout le moins!

Turbo Kid (Munro Chambers), Laurence Leboeuf,  et Aaron Jeffery
Turbo Kid (Munro Chambers), Laurence Leboeuf, et Aaron Jeffery

Le film sort en salles le 14 août prochain.

Distribution

Munro Chambers : The Kid

Michael Ironside : Zeus

Laurence Lebœuf : Apple

Aaron Jeffery : Frederic

Edwin Wright : Skeletron

Romano Orzari : Bagu

 

Genre: comédie de science-fiction / film gore / aventures

Origine: Coproduction Québec/Nouvelle-Zélande, 2014

Durée: 1h29

Langue V.O.: Anglais

Première: 26 janvier 2015, Park City At Midnight, Sundance, Utah

Première québécoise: 23 juillet 2015, Festival Fantasia

Sortie en salles au Québec: 14 août 2015

Tournage: carrière Francon de Montréal et Thetford Mines, avril 2014

Réalisation: et Scénario: Anouk Whissell, François Simard & Yoann-Karl Whissell (a.k.a. The RKSS Collective)

Production: Anne-Marie Gélinas, Ant Timpson, Benoit Beaulieu, Tim Riley

Sociétés de production: EMAfilms (QC), T&A Films (New Zealand) et Epic Pictures Group (CA) avec la participation de Téléfilm Canada, New Zealand Film Commission, crédits d’impôts fédéraux et provinciaux, Super Channel

Producteur exécutif: Jason Eisener, Patrick Ewald, Shaked Berenson, Michael Paszt, Stéphanie Trépanier, Jean-François Ferland, Matt Noonan

Distribution Québec: Filmoption International

Distribution Canada: Raven Banner

Équipe technique

Costumes: Éric Poirier

Direction artistique: Sylvain Lemaitre

Effets visuels: – Jean-François Ferland, Luke Haigh

Montage images: Luke Haigh

Musique: Jean-Philippe Bernier, Jean-Nicolas Leupi et Le Matos

Photographie: Jean-Philippe Bernier

Son: Maxime Dumesnil, Dick Reade (post-production)

Durée : 95 minutes

 

Crédit photos : Courtoisie