Sourciers mais pas sorciers ça vous intrigue? Hasard ou supercherie?

Sourciers mais pas sorciers © photo: courtoisie
Sourciers mais pas sorciers © photo: courtoisie

Le sourcier tient fermement les deux extrémités de sa baguette les deux avant-bras tendus devant lui. Les paumes tournées vers le ciel, il avance lentement quand soudain la baguette se met à vibrer, puis pique irrésistiblement en direction du sol. On dirait qu’une force surnaturelle, à un endroit précis, attire la baguette vers les profondeurs du sous-sol.  Le sourcier l’affirme : «C’est là qu’il faut creuser pour trouver de l’eau». .

Certains pensent que les sourciers ont un don, d’autres qu’il s’agit d’une captation reliée aux champs magnétiques et d’autres encore qu’il s’agit simplement du hasard ou d’une supercherie. Quelle est la vérité? Autrefois, dans les campagnes, le sourcier faisait partie des personnages importants d’un village. Son don n’était pas remis en question. Il était très sollicité, pour son sens de l’observation, sa connaissance des terrains et pour son pouvoir de détecter les sources d’eau. Aujourd’hui, les sourciers sont oubliés et n’intéressent plus vraiment ni les entreprises de forage, ni les médias, ni les scientifiques.

En ce dimanche 30 août, de 11 h à 18 h, le musée veut recréer cette effervescence qui accompagnait le travail du sourcier, avec son événement Sourciers mais pas sorciers. Une dizaine de sourciers ont été invités sur le site de la Maison Saint-Gabriel. Ils feront des démonstrations et répondront aux questions des visiteurs. Ceux-ci pourront d’ailleurs essayer de tenir une baguette et qui sait ressentir l’attraction magnétique d’une source d’eau.

Les visiteurs pourront également profiter de la beauté des jardins et de l’exposition temporaire 2015 intitulée Le cheval Canadien, une race à part. Cette exposition souligne le 350e anniversaire de l’arrivée des premiers chevaux en Nouvelle-France.