« ISSUE ou EXUTOIRE ? » L’espace contemporain de Montréal présente Claude BERTRAND

Oeuvre de Claude Bertrand © photo: courtoisie
Oeuvre de Claude Bertrand © photo: courtoisie

L’espace contemporain galerie d’art de Montréal, située au 5175, avenue Papineau (coin Laurier) présentera du 8 au 13 septembre 2015, « ISSUE ou EXUTOIRE ? », une exposition individuelle de l’artiste peintre Claude BERTRAND. Le vernissage aura lieu, le jeudi 10 septembre de 17h à 20h. Vous y êtes cordialement invités. Le public aura accès à la galerie aux heures suivantes : mardi et mercredi de 12h à 18h, jeudi et vendredi de 12h à 20h, samedi et dimanche de 12h à 17h. 

L’EXPOSITION « ISSUE ou EXUTOIRE ? »

Cette exposition, qui nous est offerte par l’artiste Claude BERTRAND, nous introduit dans son univers artistique personnel où s’exprime un vrai plaisir de créer. Libre de tous courants et sans prétention, l’exposition « ISSUE ou EXUTOIRE ? » regroupe des oeuvres aux inspirations de la nature, reflétant des lieux, des moments présents, des lâchées prises, faisant apparaître des paysages guidés par la couleur des émotions.

C’est ainsi que l’artiste questionne ce droit d’exutoire : cette notion qui inspire tout créateur se permettant d’animer cet élan, d’insuffler ses impressions par la couleur et le geste. Une liberté toute simple pour tenter de trouver l’issue de ce processus et créer des espaces qui se donnent le droit d’être habités.

L’ARTISTE – Claude BERTRAND

J’ai été, toute jeune mise en contact avec des œuvres d’art. Je dessinais très souvent longuement au coin d’une table, complètement absorbée. C’est donc tout naturellement que j’ai orienté mes études vers le domaine des arts; diplôme d’études collégiales en arts plastiques, baccalauréat en création option gravure. Pour gagner ma vie, je suis devenue enseignante en arts plastiques au niveau des loisirs d’abord, au niveau scolaire ensuite.

Je ne renouais avec le plaisir de peindre que durant les étés. Je sentais tout juste revenir la fluidité du geste que je la perdais de nouveau pour plonger de nouveau dans l’année scolaire et ses exigences. Et c’est ainsi, à l’aube de ma retraite je réalise que le geste véritablement libre crée un espace que je ne me donne pas encore le droit d’habiter. C’est pourtant l’issue souhaitée.

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