Entrevue avec les artisans du film Le Garagiste

Entrevues avec les artisans du film Le Garagiste
Entrevues avec les artisans du film Le Garagiste

Le film, le Garagiste est touchant, sans jugement, il couvre plusieurs thèmes, le choix de vie, les relations d’amour, il y a les relations de filiation avec ce que le film questionne parce que ce ne sont pas toutes des relations uniformes, il y a la maladie et puis ce qu’on fait de sa vie, et le choix de mourir. Il amène le spectateur è réfléchir à ces propres choix

Synopsis

Adrien, un garagiste d’une petite ville québécoise en bordure du fleuve Saint-Laurent, espère une greffe rénale depuis 5 ans. En attendant, sa vie est en suspens. Il tente tant bien que mal de préserver son garage, son couple, malgré les longues heures passées plusieurs fois par semaine en dialyse et son énergie qui s’étiole au gré de la maladie. Mais l’embauche au garage d’un jeune homme d’un village éloigné déclenche dans la vie d’Adrien une suite de bouleversements qui vont le révéler de façon inattendue et troublante.

Voici mes entrevues avec les artisans du film

RENÉE BEAULIEU, Scénariste, Réalisatrice, Monteure et Productrice
RENÉE BEAULIEU, Scénariste, Réalisatrice, Monteure et Productrice

Renée Beaulieu,  réalisatrice

Mme Beaulieu, vous êtes originaire de Trois-Pistoles. Est-ce pour cela que vous vouliez tourner à Trois-Pistoles?

‘’Pour moi le cinéma ce n’est pas du travail, l’écriture,  c’est quelque chose que je porte en moi, c’est viscéral. Je suis née  à Trois pistoles,  j’y ai grandi et mon adolescence se passe beaucoup sur les roches à cet endroit dans une espèce de solitude même si  j’avais des amis. Je sais que ce que je suis devenue aujourd’hui, mon rapport à la vie, à la liberté et à la dignité a pris naissance dans ces moments là, le lieu ou l’on vit a une influence sur nous, donc faire mon film à Trois-Pistoles c’était lié à que je portais en moi.’’

Ce film a pris 6 ans avant d’être présenté en salle.  D’où vous est venue, l’idée,  la motivation et surtout la détermination à écrire une telle histoire ? (Cas vécu?)

‘’D’abord, je suis une personne assez déterminée, j’ai du caractère. La volonté,  la détermination, la capacité d’agir, j’avais ça. Il faut savoir que c’est tout un processus faire un film. Dans un premier temps, tu écris, tu demandes  de l’argent en écriture, ensuite tu demandes de l’argent en production et ainsi de suite. Après un quatrième dépôt, ils ont encore dit non. Je travaille, j’enseigne à  l’université, j’avais un peu d’argent, j’ai  investi  30,000$, c’est très,  très peu d’argent pour faire un film. J’ai demandé à Yan Quenville un des deux producteurs  si on pouvait faire le film, il a accepté et nous avons embarqué dans cette aventure avec 30,000$, Un film dont la valeur est de 500,000$. C’est  véritablement un tour de force en 17 jours, plan-séquence, sans éclairage. Les gens ont embarqué dans cette aventure un peu folle, avec très peu d’attente, je voulais faire un film, je voulais qu’il sorte en salle et faire au moins deux festivals. Il sort en salle, je suis allée en Ukraine hier, je suis allée au Maroc  et je m’en vais en Italie, en Inde, en Allemagne. On a pris des risques, ce film aurait pu très bien ne jamais voir le jour.’’

D’où vous est venue votre inspiration car ce film parle surtout de la maladie, de la mort, du choix de vivre ou mourir, peu importe le métier, alors pourquoi ce titre ?

‘’ Pour plusieurs choses. Je suis pharmacienne, j’ai travaillé seulement deux ans après mes études, j’ai transféré tout de suite aux arts. Je n’ai jamais retravaillé après sauf en 2006, je suis allée donner un coup de main à mon conjoint qui est pharmacien pendant deux semaines.  Je vérifiais les piluliers pour les gens qui prennent beaucoup de médicaments. Un jour,  un monsieur est entré dans la pharmacie. Moi, je ne connaissais que son nom. Il venait faire ses adieux à mon conjoint. Il avait décidé d’arrêter ses médicaments. Tout le monde savait qu’en cessant  sa médication, il allait mourir dans les prochains jours. Parce que les gens le connaissaient et parce que c’était vraiment particulier de  voir sortir  cet homme-là s’en allant volontairement affronter la mort. Dans le laboratoire, on s’était tous regardé sans se parler. Il y avait quelque chose de puissant qui s’est passé… C’est non pas avec cette idée, mais avec cette émotion que je suis partie et que j’ai construit autour de ça. Cet homme était effectivement  un garagiste d’une part et d’autre part, mon idée de tourner dans le bas du fleuve m’est venu car mon grand-père y était un garagiste. Voilà pourquoi Le Garagiste.’’

Comment s’est fait le choix des acteurs principaux ?

‘’Je n’ai pas passé de casting pour personne, j’ai choisi Normand D’Amour parce que ça me prenait un acteur qui avait beaucoup de charisme, qui était capable de porter le silence à l’écran, ça me prenait aussi un acteur qui avait une animalité brute parce que je savais que je tournais dans le bas du fleuve avec ses éléments et que cet homme là prenait une décision difficile, celle de décider de mourir.

J’ai fait une pièce de théâtre en 2012, j’ai passé des femmes en auditions, je cherchais une comédienne et avec Nathalie Cavezzali, je savais que j’avais ma « Anna ».

Pour Louise Portal, c’est Normand D’Amour qui l’a choisi parce que je lui avais demandé s’il était attiré par une femme plus vieille, laquelle il choisirait.

Pour Michel Dumont, c’est Normand qui a choisi pour sa complicité.

Pierre-Yves Cardinal, je l’avais remarqué, il perce l’écran. Il joue  bien…’’

Votre conclusion

Je crois fermement que chaque personne mature a le droit de décider, ça relève d’une liberté individuelle d’avoir accès à la possibilité de mettre fin à ses jours. Sauf que dans le cas de mon personnage, je dois créer une cohérence qui fait en sorte que cette personne-là peut prendre cette décision  et là j’ai eu de la difficulté, car on ne peut jamais savoir tant qu’on n’est pas pris dans cette situation. Je peux comprendre que quelqu’un prend cette décision.’’

Normand D’Amour dans le rôle d’Adrien

Normand D'Amour, Adrien
Normand D’Amour, Adrien

Votre personnage Adrien a  50 ans, votre âge ?

‘’53 ans, je suis un peu plus vieux que mon personnage.’’

Qu’est-ce qui vous plaisait dans l’idée de jouer ce rôle-là ?

‘’À la première lecture, j’ai été très ému. Ça m’a transporté, ça m’a rappelé ma mère qui était toujours aux prises avec la maladie, ça m’a rappelé  mon père qui avait les deux jambes coupées, qui a continué à travailler pareil avec sa résilience de feu. L’accident est arrivé, il avait  44 ans et il a continué à travailler jusqu’à l’âge de 65 ans, il ne s’est jamais plaint, il ne parlait pas beaucoup, j’ai beaucoup pensé à lui et c’est tout ce que le film véhiculait, au point de vue du choix et de l’acceptation dans la vie, à un moment donné il faut faire des choix importants pour les autres autour de nous.’’

Votre personnage comment vous le voyez ?

‘’C’est moi, il y a une part de moi là-dedans. J’ai lu le scénario ça m’a touché, il y a une part de moi, je faisais juste retourner dans mon passé.  Ce que j’aime beaucoup dans le film, ce sont les longs silences qui sont très évoquant, c’est dans la respiration qu’on évoquait les choses.

Mon frère à l’époque quand j’ai tourné le film était en train de mourir  d’un cancer et j’avais tout ça qui m’habitait.’’

Est-ce qu’il est décédé ?

‘’Oui, je suis revenue le 2 juin du tournage et il est mort le 20.  (C’est la vie)’’

Est-ce que votre frère a fait des choix dans sa maladie tout comme votre personnage « Adrien »?

‘’Oui, il y a 7 ans, il avait eu un signal d’alarme du médecin et il n’a pas écouté, un peu comme Adrien.’’ 

Comment  se prépare-t-on  à un  rôle qui traite de la maladie ?

Je peux faire le fanfaron 5 secondes avant la scène, après je rentre dedans.

Ça fait 30 ans que je fais ce métier-là, je sais où aller chercher mes affaires, j’ai réglé mes problèmes de peur, de colère, de rage. À 40 ans, j’ai tout réglé, j’ai fait un rebirth dans mon sous-sol quand je suis devenu orphelin. Quand j’ai arrêté de soutenir la famille.

Je suis le plus jeune, mais c’est beau être le sauveur,  mais c’est beaucoup de pression pour un petit cul. J’ai accepté ce que ma mère n’avait jamais accepté, ce que mon père et ma mère n’avaient jamais accepté.

Pendant 45 minutes, j’ai pleuré ma vie, ça sortait, je criais, je pleurais et ensuite j’ai fait wow ! J’ai changé complètement, ça m’a apporté une grande maturité, une grande confiance  j’ai accepté ce qui se passe autour. C’est ce qui m’a aidé dans mon rôle.’’

Le bas St-Laurent comment vous l’avez vécu?

‘’De l’âge de 6 ans à 14 ans J’ai vécu  chez mon oncle Florent D’Amour, (Flagoss dans Rue des Pignons) ti-cul j’étais tout seul et Adrien était tout seul.  C’est drôle quand même. Deux semaines par année, je ramassais des roches, du bois, j’allais à Lislets et je revenais.

À 12 ans, j’étais bien, j’ai appris la solitude et on peut être très bien tout seul.’’

Êtes-vous comme votre personnage ?

‘’Non, dans la vie, je parle plus, plus calineux, je suis plus ouvert, je ne suis pas comme Adrien du tout.’’

Comment vous avez trouvé Renée Beaulieu comme réalisatrice?

‘’La première fois que je l’ai rencontré, on est devenus des amis. Elle a de la volonté, c’est quelqu’un qui n’a pas peur, j’essaie de m’acoquiner avec des gens comme moi. Elle croit en elle, grande femme sensible avec plein de gentillesse, aucune malice, c’est quelque chose qu’elle avait vécu, elle m’a emmenée à croire que tout ça se pouvait et payé ou pas, je voulais faire ça.’’

Avez-vous d’autres projets ?

Mobby Dick à Québec, le 16 novembre en tournée jusqu’à la fin novembre. On continue à tourner Yamaska pour la dernière saison, Subito Texto… L’année prochaine, je vais m’embarquer dans la prochaine saison de La Rupture. Je fais du théâtre à Drummondville, L’emmerdeur avec Marcel Leboeuf

 

Louise Pottal
Louise Portal, comédienne

Louise Portal dans le rôle de Marie

Qu’est-ce qui vous plaisait dans l’idée de jouer ce rôle ?

Beaucoup de choses, d’abord je trouvais que le sujet était très important, à notre âge, on fait face à la maladie et à la mort.  J’avais vu une pièce de théâtre que Renée Beaulieu avait écrite et  montée, je trouvais qu’elle avait énormément de talent,  beaucoup de corde à son arc et sa détermination était à toute épreuve, c’était porteur pour moi. Ensuite de sortir en  région, je trouvais ça fabuleux, sortir des grands centres et parler des gens qui vivent ailleurs. Et puis, j’étais le choix de Normand D’Amour qui avait proposé à Renée que ce soit moi qui incarne Marie, ça franchement c’est une offre que je ne pouvais pas refuser. De se sentir désiré après 60 ans pour une femme c’est flatteur. Quand je suis arrivée à Trois-Pistoles, j’avais juste 4 jours de tournage,   que ce soit une facture artisanale.

Un rôle très physique comment vous y êtes vous préparé?

J’ai déjà vécu sur une ferme, pendant 15 ans où j’ai fait les foins, j’avais des chevaux  et je prenais soin des moutons, ça, c’était dans mon autre vie. Puis la vie a été généreuse, au mois de mai, juste avant le tournage, je donnais une conférence sur le deuil à  Joliette. Après la conférence une femme qui s’appelle Des Neiges, une  belle dame aux cheveux argentés est venue me rencontrer, elle était endeuillée de son fils,  garagiste et elle avait une bergerie comme dans le film. Je lui ai dit que je tournais à Trois-Pistoles dans 5 semaines et que c’était ça que je jouais dans ce film-là, toute une synchronicité. À partir de ce moment, je savais que je devais jouer dans ce film. Elle m’a par la suite  invité chez elle, j’y suis allée passer une journée, elle m’a montré comment prendre soin des bêtes, elle leurs parlaient, elle les caressaient,  c’était formidable. Et ce soir, son conjoint et elle seront à la représentation à Rivière-Du-Loup et j’ai bien hâte de les rencontrer.

Il y a une belle scène entre Marie et Adrien, dans la grange, nus, est-ce difficile à jouer ?

Dans le scénario c’était décrit comme une scène assez brûlante, il faisait l’amour. On n’était pas supposé d’être nu, ce n’était pas prévu au contrat, mais tout a été fait très naturellement avec beaucoup de respect simplement sans voyeurisme.

Avez-vous d’autres projets dont vous pouvez me parler ?

Le seul film cette année c’est avec Renée  dans le film « Les Saloppes » un très beau rôle et un très beau scénario. Dans les prochains mois, je fais la route des livres.  Et puis j’attends le prochain rôle avec espérance.

Nathalie Cavezzali dans le rôle de Anna

Qu’est-ce qui vous plaisait dans l’idée de jouer ce rôle et de votre personnage?

Nathalie Cavezzali, Anna
Nathalie Cavezzali, Anna

À la première lecture, le scénario est venu me chercher. À la base, j’ai trouvé ce film très, très touchant. J’ai aimé le personnage d’Anna, sa fidélité et sa droiture qui me ressemble. C’est une femme qui a beaucoup de résilience, elle accepte, elle est tannée, mais elle croit que son couple ira mieux comme avant la maladie de son conjoint Adrien, car elle veut vraiment un enfant avec lui et elle l’aime tellement. Le film a été tourné au printemps 2014 et à l’automne mon chum a été diagnostiqué d’un cancer du rein. Je vis depuis un an ce que mon personnage a vécu donc en revoyant le film, je vois que j’ai été assez juste dans ce que  quelqu’un peut ressentir lorsqu’il accompagne quelqu’un de malade.

Comment avez-vous vécu le tournage dans le Bas-Saint-Laurent ?

 Le tournage a eu lieu en 2014. On avait une grosse maison ou l’on mangeait tout le monde ou l’on se réunissait, un peu camp de vacances.  Autant le film est lourd, on a eu beaucoup de plaisir, on a eu des rires. Beaucoup de liens se sont formés. 10 jours de plaisir total.

Comment avez-vous trouvé Renée comme réalisatrice pour son premier long métrage ?

C’est une fille qui a beaucoup de tempérament, de caractère dans le bon sens, d’abord pour avoir monté une équipe avec un film non financé, elle a cru en son projet jusqu’au bout, elle a su bien s’entourer ça prend un tempérament particulier, une personnalité que les gens vont suivre dans sa passion. C’est aussi à cause de sa personnalité qu’on a tous dit oui. Elle dirige bien, elle aime les acteurs, elle est très à l’écoute, elle savait très bien ce qu’elle voulait et ne voulait pas. J’ai adoré travaillé avec elle.

Avez-vous d’autres projets dont vous pouvez me parler ?

Des projets en demande de subventions, le prochain film de Renée Beaulieu qui s’appelle « Les Saloppes »  dans lequel je joue un personnage super intéressant. Je termine dans « Au secours de Béatrice» il me reste une scène. Je fais beaucoup de voix. J’ai envie d’embarquer sur d’autres beaux projets…

PHILIPPE ST-GELAIS, Directeur de la photographie

Il s’agit de votre premier tournage cinématographique comme directeur photos, comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience avec le film « Le Garagiste »?

De la meilleure façon possible, on savait qu’on faisait quelque chose de qualité et avec cœur, j’e l’ai bien vécu au point que  maintenant j’ai du mal à faire un projet dans lequel je n’y crois pas, car j’ai goûté à ce que c’est qu’un vrai projet de cœur.

Mon rôle dans le film c’était de designer le visuel, pour raconter cette histoire-là  avec des images, nous avons eu  beaucoup de discussion au niveau du scénario avec Renée parce qu’elle ne voulait pas qu’on aille dans la façon classique, sans utiliser les outils que les gens utilisent d’habitude, champs contre champs. Après ça, on a décidé en partie à cause du budget d’utiliser la lumière naturelle. Ce qui a été un défi ce n’est pas seulement de travailler en petite équipe avec peu de moyens, mais c’est d’utiliser le peu de moyens pour transformer ça en levier qui devient utile. On se permettait d’être toujours en catastrophe, à la limite du coucher de soleil. Le film on l’a designer pour qu’il y ait une progression surtout dans la direction photo. Le film commence très proche des personnages  surtout caméra à l’épaule avec des lentilles assez intermédiaires et  les choses deviennent de plus en plus claires, les lentilles deviennent de plus en plus larges la caméra se stabilise, la caméra commence à flotter, les personnages deviennent de plus en plus intégrés dans la nature, la nature devient de plus en plus importante thématiquement et visuellement.

C’est mon premier long métrage de fiction c’est ça que je veux faire pour toujours si possible

Ian Oliveri,  Producteur

Ian Oliveri, producteur
Ian Oliveri, producteur

Ce que j’aime c’est qu’il y a plusieurs thèmes. D’abord, il y a le choix de vie, les relations d’amour, il y a les relations de filiation avec ce que le film questionne parce que ce ne sont pas toutes des relations uniformes, il y a la maladie et puis ce qu’on fait de sa vie, et le choix de mourir. En fait, on peut l’aborder de différentes manières, mais ce que j’aime c’est que tout est intégré, je pense que ça peut parler à différents âges. C’est sûr qu’à la mi-trentaine ce n’est pas quelque chose qui me perturbe en particulier, mais par contre, je peux m’identifier à son personnage dans ses rapports aux autres et puis comment des personnes qui arrivent dans sa vie peuvent l’amener ailleurs. Puis le désir de vivre une vie pleine, ne pas être dans le compromis, ne pas être dans la médiocrité. Ce que j’aime avec l’approche de Renée, ce n’est pas une approche dans le jugement. Même avec l’histoire  d’amour avec Adrien, que ce soit son amour passé avec le personnage de Louise Portal ou son amour en cours avec Nathalie Cavezzali, ce sont deux amours très différents, mais ce sont deux vrais amours. Le spectateur peut s’y retrouver, il peut se poser des questions sur ce que tu fais, ce que tu choisirais. Je trouve que c’est une approche fine. C’est plus tôt  d’ouvrir dans les subtilités qui m’intéressent en tant que coproducteur. Je n’aime pas les histoires qui sont blancs ou noirs et c’est pourquoi Renée  était parfaite pour ça.

Ian Quenneville, Producteur

Ian Kenneville, producteu
Ian Kenneville, producteu

C’est le deuxième film que je fais avec Renée, le premier elle était scénariste et il avait été réalisé par Anais Barbeau-Lavalette (2007) qui s’appelle le Ring. Depuis le début dans la continuité, avec Yan Oliveri, on a travaillé ensemble  et puis on a développé « Le Garagiste » c’est un long processus, au départ dans une démarche très traditionnelle avec les institutions au niveau du développement. Et par un concours de circonstances, la production au niveau du financement n’a pas passé. Ce qui fait en sorte que Renée n’a pas abandonné. C’est donc avec un tout petit budget qu’on a fait la production du film, avec beaucoup d’amour, de passion et de gens talentueux ce qui a fait en sorte qu’on est très fière d’autant plus que le chemin parcouru pour y arriver et le résultat est au-delà de nos attentes.                   Le garagiste, ce film aux paysages paradisiaque vaut la peine d’être vu!

 

Fiche technique:

Scénario : Renée Beaulieu

Montage : Renée Beaulieu en collaboration avec Martin Bourgault

Réalisation : Renée Beaulieu

Coproducteurs Ian Quenneville, Ian Oliveri et Renée Beaulieu

Direction de la photographie : Philippe St-Gelais

Conception sonore : Benoît Dame

Costumes : Léa Parent-Pothier

Maquillages : Catherine Beaudoin

Conception musicale : Erik West Millette

 

Facebook : http://www.facebook.com/LeGaragisteLeFilm

Crédit photos :  Réjeanne Bouchard, photographe et Courtoisie