Grand Corps Malade amène sa brise de poésie bien douce sur le Québec !

Grand Corps Malade Crédit photo @ Lise Breton
Grand Corps Malade Crédit photo @ Lise Breton

C’est un vent de poésie à la fois chaud et frais qui a déferlé sur le Québec en ce lundi soir le 7 décembre au Théâtre le Petit Champlain, où Grand Corps Malade était présent en collaboration avec Tandem pour nous présenter son plus récent spectacle. À commencer par l’accueil très chaleureux du public à son endroit lui démontrant qu’indéniablement, il appréciait sa présence, il n’en fallait pas plus pour qu’un climat heureux et complice s’installe dans cette jolie salle intimiste où durant un certain temps, nous avons pu contempler la magie passante des heures ; mais que dis-je… plutôt la magie des sentiments et des mots !

En effet, c’est avec des mots justes tantôt drôles, tantôt touchants, et sur des fonds musicaux biens ciblés que Fabien Marsaud de son vrai nom, nous a fait rire, penser, et même danser en cette belle soirée !

Accompagné de ses trois musiciens talentueux et charmants, il nous a généreusement interprété vingt de ses jolies pièces et ce, sans pause aucune, en se lançant d’emblée « Au théâtre » nous a t-il dit, à travers son acte premier. En second rôle, c’est un auditoire rieur qui a applaudi sa seconde pièce humoristique mais pleine de sens : « les lignes de la main ». Vinrent ensuite « Roméo kiffe Juliette », et en « Funambule », ce fut là l’occasion de nous présenter son merveilleux personnage ! « Comme une évidence » a suivi tout juste avant « En vers a cappella » qui nous a bien fait rire ! L’excellent slameur a poursuivi en un duo magnifique avec sa pianiste pour nous offrir « Te manquer », puis, il a pris le soin de présenter et remercier ses musiciens de façon bien originale se voulant tout à son image, avant d’ajouter à la liste : « J’ai mis des mots », « Pause », » Pocahontas », « Mental » et, « Course contre la honte », chant dans lequel l’on a pu entendre la voix enregistrée de Richard Bohringer à défaut de l’avoir présent avec nous. Durant ce texte engagé et engageant, nous sentions à peine la respiration du public… « Le bout du tunnel » nous a aussi donné des frissons et après, nous avons pu apprécier un texte composé par Renaud à travers la pièce « La médaille ». Dans « Robin des Bois », c’est une conversation charmante et espiègle que nous entendons entre un père et son fils qui au final, nous porte à réfléchir. « L’heure des poètes » survint où Grand Corps Malade s’en donna à cœur joie de faire hommage à tous ceux qui jusqu’ici, l’ont probablement beaucoup inspiré. Et, ce fut déjà là la fin du spectacle de ce temps qui a passé trop vite, avant un rappel attendu cependant dans lequel nous avons pu entendre par ailleurs ces très belles pièces : « Les voyages en train », « Ma tête, mon coeur », « Tant que les gens font l’amour » et pour finir, « Inch’Allah » sur laquelle tout le monde a dansé de façon frénétique ! Ne s’arrêtant pas à ce programme déjà bien rempli et faisant donc preuve d’une affection et d’une générosité extrêmes,  Grand Corps Malade a ensuite rencontré son public qui s’en voulait absolument ravi il va sans dire !

Grand Corps Malade avec ses musiciens sur la scène du Théâtre le Petit Champlain Crédit photo @ Lise Breton
Grand Corps Malade avec ses musiciens sur la scène du Théâtre le Petit Champlain Crédit photo @ Lise Breton

Dépositaire de 5 albums depuis 2006 (dans l’ordre : « Midi 20 », « Enfant de la ville », « 3ème temps », « Funambule » et « Il nous restera ça ») en plus de d’autres singles, Grand Corps Malade ne cesse de se surpasser pour nous offrir des textes et des mélodies aux accents doux et colorés. À son honneur sont-ils aussi les différents thèmes choisis. Est-ce le fait d’avoir été malade qui rend Grand Corps Malade si sensible à la vie ? Est-ce sa mère bibliothécaire qui lui donna le goût et la saveur des mots ? Je ne saurais le dire… Mais certes, c’est en fonction de son talent bien à lui qu’on a pu lui décerner au fil des ans nombre de distinctions méritées, dont l’une dans un Gala de l’ADISQ au Québec en 2009, et, qu’il a aussi été nommé au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres à la promotion du 14 juillet 2008. Ce qui n’est pas rien ! 

Le moindre que l’on puisse dire à propos de cet artiste poète dans l’âme possédant cette belle intelligence de verbe et de coeur, également homme marié et père de deux enfants parrainant de plus, l’association « Sourire à la vie » qui vient en aide à des enfants malades et atteints du cancer, c’est que Fabien Marsaud en dépit de son « Grand Corps Malade », sait très bien se faire porteur d’espoir et de vie !

Christian Roberge en première partie chantant Georges Brassens. Crédit photo @ Lise Breton
Christian Roberge en première partie chantant Georges Brassens. Crédit photo @ Lise Breton

À coeurs et oreilles ouverts, je souhaite un bon concert pour ce très beau spectacle qui sera de nouveau présenté demain le 8 décembre à 20hrs au Théâtre le Petit Champlain de Québec. La première partie étant assurée par Christian Roberge qui de belle façon, nous interprète sur des airs bien à lui différentes pièces de Georges Brassens, question de nous mettre en contexte tout d’abord avec la poésie mais aussi, de nous offrir un prélude de son propre concert à venir.

http://www.theatrepetitchamplain.com/spectacles

Pour les autres concerts à venir ou toute autre information : www.grandcorpsmalade.fr